Après une carrière dans le cinéma, les romans que Jean-François Dion invente, les personnages qu’il crée, pourraient sans nul doute être adaptés au 7ème art. Tant ils sont visuels. Et puissants. Et addictifs.
Quand on m'a volé ma vie en me prenant la leur, je me suis emmuré. Dans une prison aux hauts murs. Et dans une abbaye pour une retraite. Et dans ma solitude. Loin des sons qui m'assomment et m'assourdissent. Comme m'anéantit cette possibilité effroyable que ce qui est arrivé aurait pu ne pas arriver.
L’auteur a décidé qu’il serait cinéaste. Ce qu’il a été avec les grands metteurs en scène et acteurs : Verneuil, Malle, Dmytryck, Michel Bouquet, Nicole Courcel. Maintenant retiré, il raconte des histoires, invente des personnages, leur crée des problèmes, et des bonheurs.
J’ai fini tard dans la nuit à vous lire… Impossible de lâcher… Impossible de « m’en retenir » ;). Je reprends cette petite expression redondante qui est vôtre, tout comme les infinitifs dont vous adorez abuser. Deux « tocs » qui accentuent la singularité d’une plume vraiment à part. Une plume qui passe ou qui casse. Quand elle passe, elle berce, elle hypnotise… Comme l’écrit Chris, nous lui devenons fidèle et abordons avec confiance vos nouvelles œuvres, les yeux presque fermés... Le contexte de ce roman est nouveau, très différent de ce que j’ai lu de vous. J’ai aimé la retraite, l’observation, la réflexion sur la foi. La tentative de requalifier ce que nous nommons « intentions criminelles », en de grandes abstractions judiciaires. Situations et actions nouvelles donc, mais votre personnage (Je réalise que je n'ai pas mémorisé son prénom) m’a évoqué ceux des œuvres précédemment lues. Il éveille ce même étrange sentiment, fait de sympathie et de crainte. Ses sensibilités, sa sincérité attirent, mais sa lucidité fait peur. Il y a toujours cette petite distance dont on ne sait si elle est de son fait ou du nôtre… j’ai beaucoup aimé le style, la construction, le rythme, la réflexion… et j’ai passé un excellent moment à vous lire, ce dont je vous remercie infiniment.
Vous êtes fort. Vos récits le sont. Votre écriture l’est. Je m’aperçois que je vous suis fidèle ! (et que je vous suis) Comme un écrivain dont on ne veut pas louper le dernier roman. Les votres sont tous différents. On s’y attache. Ce n’est même pas une question d’empathie. C’est une réalité de ne pas pouvoir quitter une histoire dont la chimie s’installe, page après page. Et dont je veux vérifier si vous êtes aussi fidèle à vos fins qui n'en sont pas ! Bravo. Merci.
C’est pour ça qu’il l’a publié gratuitement sur monBestSeller.
Elles font un son si doux, vos portes, pour moi. Il m'est arrivé jusqu'à là, sous un soleil sec faisant l'Egée d'acier. Comme c'est bien de vous relire. Encore. Votre écriture, votre style c'est vous. Gallimard devrait venir faire ses courses chez MbS, il vous y trouverait!@Jean-François Dion