Sur une plateforme de publication telle que mBS, l’essentiel des commentaires déposés par ses adhérents reste « constructif et bienveillant » : quelques lignes positives pointant avec tact les points jugés perfectibles, suggérant même parfois quelques conseils éclairés, avec pour certains une proposition d’aide effective.
Les méchants commentaires sont ils de mauvais commentaires
Toutefois, certaines critiques échappant à cette mansuétude, il arrive que des auteurs(e)s, en particulier ceux qui ont mis beaucoup d’eux-mêmes dans leur publication, ressentent une montée d’adrénaline dès qu’ils reçoivent inopinément le message « un nouveau vote vous attend ».
Tout ce que vous devez savoir sur les commentaires de votre livre et leurs emetteurs
Ils cliquent alors fébrilement sur le lien… qui leur délivre parfois un « verdict » pas facile à digérer ou à comprendre, voire à surmonter.
Ce verdict, que nous désignerons à partir de cette ligne par « COM », est laissé par un lecteur que nous appellerons dorénavant « REDAC », lequel intervient soit sous sa vraie identité, soit sous pseudo.
C’est là, cher(e) auteur(e), que cette tribune vous sera peut-être utile, du moins chaque fois que l’ambivalence de certaines pseudo-critiques vous plongera dans les affres du doute.
Vous trouverez ci-dessous une nomenclature volontairement humoristique des « COM » (non constructifs), avec lesquels vous pourrez/devrez (ou non) composer. Apprendre à les identifier parmi tous ceux qu’on vous adressera, vous aidera à adopter une position salutaire : celle qui consiste à savoir faire la part des choses.
Et ne dit-on pas qu’un péril prévu est à moitié surmonté ?
Florilège des commentaires littéraires « COM » peu constructifs.
Sucre d’Orge :
100 % glucosés avec pléthore de colorants émulsifiés, le tout soigneusement emballé. Si le sucre d’orge ne nourrit pas l’auteur, en revanche il peut lui entartrer le jugement, et à haute dose perturber sa lucidité au risque d’initier un diabète littéraire évolutif.
Barbe à Papa :
variante du Sucre d’Orge. Certes plus volumineux et beaucoup plus creux, mais tout aussi nocif pour votre crédibilité littéraire, il présente en plus l’inconvénient de coller aux doigts autant qu’aux méninges, tant il est sirupeux.
La Praline :
c’est un COM un peu cucul, gentil-gentil, limite con-con, et dans lequel REDAC ne se mouille pas. Il se contente le plus fréquemment de reformuler le synopsis de votre bouquin (souvent mal et pas forcément à bon escient). Avec ce type de COMs, les lecteurs suivants tombent en général des nues, tant ces commentaires en trompe l’œil sont déconnectés du contenu du livre, sinon de sa réalité littéraire.
Tapette :
celui-là fonctionne comme le piège à souris du même nom. Un joli morceau de fromage vous attire, mais à peine saisi… Paf ! Vous le prenez dans le pif. Un bel avertissement : indigence orthographique ou fragilité narrative, généralement. Mais bien sûr, ni conseils ni proposition d’aide pour accompagner le constat, histoire de mieux vous enfoncer les naseaux dans votre caca. L’égoïsme a ses ressorts, l’altruisme en possède heureusement d’autres.
Sniper :
il s’agit le plus souvent d’un COM laissé par un REDAC sous pseudo. Là, l’infortuné(e) auteur(e) se prend un méga-pruneau dans le buffet, sans savoir le pourquoi du comment (et lycée de Versailles). Le ou la pauvre déplaît probablement à quelqu’un, ou bien plaît à quelqu’un qui lui-même déplaît à REDAC, lequel lui gardait manifestement un chien de sa chienne, des fois que… (tordu, hein ? et pourtant…) Le danger est alors de se croire définitivement flingué. Pas de panique, on reste souple sur ses jambes et dans ses hémisphères, parce que dans la vraie vie, il n’en est rien. Nous sommes dans un monde virtuel, celui du zapping ! non mais !
Kalachnikov :
COM émis par REDAC (sous pseudo ou non), et pouvant intervenir seul ou en gang. Il est une variante boostée du Sniper, donc nettement plus gore. « Tu as des ennemis. Ils veulent ta peau et ont pris un contrat sur toi, malheureusement tu l’ignorais ». Mais il fallait une opportunité pour défourailler en masse sur votre pomme… et vous, dans votre naïve bonté créatrice, vous venez de leur offrir ! Le COM Kalachnikov explose votre bouquin et vous pulvérise en tant que personne. Il lui arrive même parfois de passer au stade supérieur : Armageddon ! Vous l'aurez compris, c’est le moment de se souvenir que nous sommes dans un monde virtuel ; que tout le monde s’en fout ; que la terre continue de tourner.
Sibyllin :
c’est le COM exclusivement pour initiés, YES ! Vous-même, après l’avoir relu trois fois, même à jeun, vous n’y entravez toujours que dalle. Pas de souci ! Restez zen… C’est juste que REDAC, temporairement sur orbite, vous as pris pour quelqu’un d’autre et règle ses comptes, adossé à votre bouquin soudain transformé en dommage collatéral. Si vous rentrez dans son délire en y sollicitant ne fusse qu’une synapse, vous risquez de devoir passer aux antidépresseurs.
Galonné :
là, cher ami(e), vous tombez sur le nec plus ultra des REDACs.Votre récit, il le désosse au scalpel, c’est du chirurgical (idée, concept, fond, forme, contexte, style, ponctuation, typo, etc.) Tout ça dans l'objectif de vous démontrer par (A + B) que vous avez composé un absolu chef d’œuvre… ou bien cuisiné une daube d'appellation contrôlée. Vous perdrez beaucoup de temps à pondre une réponse à la hauteur.
Margnat-Village (ou Gros qui tache) :
ce COM-là, vous avez beau le lire, le relire et le décortiquer, votre encéphalogramme reste désespérément plat, vous n’y pompez rien. Et vous n’y comprendrez a priori jamais rien, parce que REDAC devait à l’évidence être un peu « chargé » quand il l’a écrit… À moins que sa mémoire assassine vous en veuille pour une absconse raison… mais dans ce cas, ne disposant ni de fusil à lunette ni de Kalachnikov, et n’appartenant à aucun gang de pacotille susceptible de lui prêter main forte, pépère (ou mémère) s'est emmêlé les crayons. Votre seul risque est alors celui de l’épuisement à vouloir à tout prix le comprendre.
Pink-Floyd :
c’est un COM qui ne vous est pas destiné en particulier. REDAC (généralement un anonyme) écrit pour s’amuser ou passer le temps, voire tout simplement pour se chauffer les neurones avant d’attaquer son taf quotidien. Qu’il soit lapidaire ou à rallonge, il ne présente aucun danger pour la santé intellectuelle et morale, et peut éventuellement s’avérer très récréatif.
Louis XV :
presque toujours déposé par un REDAC identifiable (c’est à dire sans vrai pseudo). Stratégie à long terme oblige ! En effet, dès que vous vous serez envoyé deux ou trois Sucre d’Orgeou Barbe à Papa, tous offerts par d’autres REDACs plutôt en vue, vous recevrez très probablement un Louis XV : le stéréotype du commentaire que notre REDAC sans vrai pseudo posera sur votre page, prouvant ainsi à la communauté des REDACs qu’il n’est pas en reste, et vous signifiant par la même occasion que vous pouvez d’ores et déjà l'inclure dans votre fan club. L’inconvénient ? gérer un cercle d’aficionados hautement chronophage… ce qui implique de bien savoir hiérarchiser vos priorités d’auteur(e).
L’Éléphantiasis :
là, nous arrivons aux confins de la prophétie littéraire. Il est ici question de COM déposé par un REDAC version « Majesté » qui, souffrant d’une soudaine hypertrophie des chevilles (Rétinoculum des extenseurs, pour les puristes), s’arroge le droit de formuler des explications absolues sur la littérature des autres. Il s’agit d’une pathologie généralement contractée après une overdose de Sucre d’Orgecoupée de Barbe à Papa… Là aussi, keep cool ! L’écriture reste un artisanat qui ne souffre d’aucune explication absolue. Et il n’est pas rare que ce type de COM soit le simple caprice d'un REDAC devenu snob de sa propre médiocrité.
Voilà, cher(e) auteur(e),
Il existe bien évidemment une tapée d’autres COMs, mais ceux-ci constituent aujourd’hui, nous semble-t'-il le corps des grands classiques.
Cela dit, rassurez-vous. Au-delà de ces COMs dont vous pouvez rire maintenant, vous recevrez bien plus de « commentaires constructifs » qui vous aideront à façonner l’auteur(e) de talent qui sommeille en vous.
Catarina Viti & Hubert Letiers
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Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Je reviens sur la plateforme après l'avoir laissée de côté quelques temps, et oui vie personnelle mouvementée et plus de temps de rien. C'est drôle comme la bienveillance chez l'être humain n'est toujours pas une priorité, et qu'il y a au fond de lui cette envie permanente de se prendre la tête mais surtout celle des autres... Enfin bref, si on écrit, c'est pour être lu, et si on est lu, on prend le risque de ne pas être aimé, apprécié, on prend le risque de commentaires désagréables à l'ego, mais c'est la vie ! Le pire c'est bien l'indifférence, et c'est d'ailleurs la meilleure option aux agressions gratuites. Perso, y'a que l'amour qui m'intéresse lol.
Belle journée à vous tous qui êtes ici. Thalia
@monBestSeller, @Sandrine C @fab @Eva Verna @Joseph
J'arrive après la bataille, rentrée scolaire oblige... et j'avais perdu l'habitude d'écrire sous les actualités depuis bien longtemps.
Mais en apercevant cet article sur les commentaires mBS, je me suis dit que je pouvais laisser un temps les saisies des évaluations nationales des CP ;) vous savez ces tests où l'on transforme des compétences en lecture d'enfants de 6 ans en statistiques au niveau national...
J'ai toujours préféré les mots. Ils sont approximatifs et souvent inexacts. Ils peuvent faire mal. Mais bon sang, ils peuvent faire tellement de bien !
Les lecteurs que j'ai cités ci-dessus sont les quatre premiers membres à avoir déposé un commentaire sur la page de mon livre "le parfum de l'hellébore". Je ne les connais pas, je ne les ai jamais rencontrés et pourtant, je ne les oublierai pas.
C'était il y a juste quatre ans...
En les lisant, je pleurais et je riais à la fois, c'était une émotion totalement inédite. Sans leurs commentaires, j'aurais retiré mon roman du site quelques jours plus tard, je n'aurais plus jamais fait lire mes textes à quiconque, je le sais.
Alors, avec leurs mots, ces personnes ont changé ma vie et la vision que j'avais de l'écriture. J'ai compris qu'un partage était possible.
Aujourd'hui, je profite de cet article pour dire encore une fois MERCI à tous ceux qui prennent le temps de commenter, généralement de façon positive, nos écrits qui sont souvent imparfaits...
Bien amicalement,
Cathy
PS : J'ai bien sûr une pensée émue pour tous les auteurs qui viennent de poster leur livre et qui attendent aujourd'hui leur premier commentaire...
Je n'avais pas vu votre réponse @Hubert LETIERS, mais maintenant qu'elle est là, je vais faire simple. Je n'ai pas désiré vous répondre pour la simple raison que vous êtes le seul à ne pas avoir compris le sens de mon commentaire, et que dans ce cas, je ne voyais pas l'utilité de répondre dans le vent, ou de parler à un mur. Pour le second commentaire que je vous ai adressé, ce n'était qu'une question. Comme vous affirmez vouloir le bien de la communauté, je ne comprends pas pourquoi vous évitez certaines personnes. Pourtant, je vois bien que vous communiquez avec un certain Vespucci qui a bien craché son venin sur certaines pages d'auteur ! Aurait-on droit malgré tout à certaines clémences ? Deux poids deux mesures dont on ne comprends pas bien le but ! Soit... Pour en finir, le libre arbitre est la liberté de choix, un choix personnel sans confusions extérieures. Et rester vrai ne veut pas forcément dire être dans le vrai. Cristina
@Lamish, Oui Michèle je sais bien, tout ceci devient vraiment lamentable. Certaines personnes se disent ici pour le bien-être de la plate-forme mais n'hésitent pas à laminer ceux qui viennent en renfort d'idées ! Bref. Ton amie auteure a tout à fait raison : bavarder de littérature avec des gens qui aiment partager de jolies choses, est bien plus intéressant que de parler dans le vent ! Et nous ne devons pas être les seules à le penser. Je t'embrasse également. @Michel T, merci également pour votre intervention qui rejoint bien évidemment notre avis sur ce sujet. Je vous rassure, vous n'avez pas lu de travers cette fois-ci ;-). Ce qui est honteux ici, est de créer une tribune dans le but d'imposer une seule méthode, et de se moquer ouvertement et sans retenue, dès que l'on propose une idée différente. Comme la proposition de services que vous offriez bénévolement, et où Catarina Viti vous répond : il est certainement compliqué d'intervenir dans les tripes du site pour en modifier le fonctionnement, à moins que @Michel T n'enfile sa tenue de Super Man, par exemple. Mais nous trouverons les moyens de nous rapprocher de nos objectifs si nous en avons le désir. Si cela est une proposition d'échanges d'idées ! Où va-t-on ? De toute façon, l'emploi du "Nous" était assez révélateur, et suggérait d'entrée d'approuver leur objectif, au risque de se voir humilié. Pour finir, Je n'ai rien vu de constructif dans ces échanges qui devaient être à la base pour rendre service au site. Et ce ne sont pas une centaine d'interventions qui a fait avancer le Schmilblick !! Bien amicalement à vous. Cristina
On conclut ici les commentaires. Car la simple réponse au titre de l'article, quand on voit la tonalité de beaucoup des interventions, c'est OUI , il faut avoir peur des commentaires (et des commentaires d'articles en particulier) car humour, légèreté et brio semble parfois manquer. De nombreuses remarques et interventions sont justes par ailleurs et seront reprises dans un article conclusif. Désormais je supprime tout ce qui suit car quand l'amertume prend le pas sur l'esprit ou la clairvoyance, il vaut mieux passer à autre chose.
@vespucci, nous sommes d'accord : pour que les choses évoluent dans le bon sens, il est indispensable que l'auteur précise ses attentes et ses objectifs. Je crois que c'est le premier pas vers une communication sensée entre auteur et lecteur, du moins au niveau de l'auto-publication/édition.
Mine de rien, la réflexion actuelle interroge sur le champ et les limites de l'auto-édition. Et si il y a tellement d'interactions sur cette page, je crois bien que c'est pour cette raison.
@Michel T, une tribune est un lieu ou, par définition, les différentes tendances s'expriment. Cela bien entendu crée un certain brouhaha naturel. C'est pour cette raison qu'Hubert et moi-même avons rédigé deux mini-synthèses (partielles et temporaires) que vous devriez retrouver en farfouillant un peu dans l'avalanche d'interventions. J'espère que celles-ci vous aideront à retrouver le fil généré par la tribune : comment encourager les lecteurs à laisser des commentaires.
Oula, après quelques jours d'absence, ce que je lis me désole ! Les langues se délient, les clans se mettent à jour, les insultes fusent. Les faux procès aussi. On parle de dictature, de putsch. Et comme toujours, ce sont les plus virulents qui n'apportent rien au débat. Ils critiquent le fonctionnement actuel tout en refusant l'idée même d'un changement, et bien entendu ne proposent rien...
J'ai bien compris que rien ne changera, les rancœurs sont trop profondes et que tout ça explosera à nouveau dans quelques semaines ou mois.
Je tiens à remercier @lamish et @Cristina Leg qui, si je n'ai pas lu de travers cette fois, ont compris le pourquoi de ma première intervention.
@Hubert LETIERS, heu... Vous n'auriez pas oublié quelqu'un dans votre liste de remerciement ?? Pourtant elle donne beaucoup pour le site, et les auteurs ! Je ne comprends pas que vous ayez pu l'oublier !!?? Mais vous savez, je pense que les lecteurs et auteurs sont assez grands, et qu'il n'est pas forcément utile de leur imposer des commentaires qui par la force des choses, finiraient par ne plus être sincères. Le libre arbitre ! Rien de tel pour rester vrai ! Cristina
Hasard ou coïncidence ?
Suzanne Marty a planché en même temps que nous sur la manière d'aborder les commentaires et offre un travail colossal sur la question.
https://www.suzannemarty.fr/ecrire-critique-livre-blog/?fbclid=IwAR2pZyxkxXswmwQJHolJE29MWRyYIuYeXYQOQ3pKlz2qheoCEsGq-hURzq8
h/
Avis aux esprits chagrins (s'il en reste ici) :
Non. Aucune stratégie.
Non. Aucune connivence.
Non. Suzanne Marty n'est pas une amie.
Non. Je ne poste pas ce lien pour me faire de la pub. (Entre nous, la pub, je n'en ai rien à braire et Suzanne Marty le sait parfaitement.)
Bonjour @Cecile.des, je vous remercie pour votre intervention en tant que nouvelle lectrice sur la plate-forme, et je vous souhaite la bienvenue. Comme vous avez pu le constater, la gentillesse ici n'est pas toujours bien perçue, mais de bonnes âmes persistent et c'est tant mieux ! Même si quelques désaccords existent au sein de cette communauté, la plate-forme est très attractive, et le choix des genres est un plus, pour ceux qui aiment lire. Oui Michèle, @Lamish me revoilà, mais je vois que c'est toujours la même rengaine, et que l'on préfère comprendre l'absurdité aux réels échanges sincères. C'est toujours le serpent qui se mord la queue ;-). Tu as très bien exprimé ce que beaucoup de personnes pensent sans oser le dire, c'est ça la liberté d'opinion ! Il n'y a aucune tricherie, ni avantage à recevoir, comme le dit si bien @Michel Canal : pour recevoir, il faut savoir donner. Je t'embrasse aussi, bien sûr :-). @monBestSeller, désolée mais je ne pourrai pas répondre à @Hubert LETIERS, comme il a un peu de mal à assimiler le fil conducteur de mon commentaire, vous comprendrez bien que dans ce cas, il ne peut y avoir d'échanges. Bien amicalement. Cristina
Désolé @Catarina Viti & @Hubert Letiers, de prendre le train en marche pour apporter ma contribution à cette tribune qui semble-t-il (au vu du nombre d'échanges qu'elle a suscités) a intéressé de nombreux auteurs... et même quelques lecteurs non auteurs (ce qui est rare).
Faut-il avoir peur des commentaires ?
Dans le principe interactif de la plateforme qu'est monBestSeller, un auteur qui rend public son texte n'ignore pas, espère même qu'il sera commenté et évalué par un lectorat très éclectique.
Dans la réalité, quatre années de présence depuis mes premières publications me permettent de dire qu'il faut plutôt regretter trop peu de commentaires... et surtout trop peu de commentaires utiles, pertinents, constructifs. Et encore ne suis-je pas à plaindre. Hormis un épisode qui ne m'a pas épargné en 2016 — comme tant d'autres — mais qui s'est solutionné par la communication, mes deux écrits principaux sont toujours dans le TOP 100, riches de commentaires plutôt élogieux et de conseils qui m'ont été bénéfiques.
Les auteurs déjà anciens sur la plateforme se rappelleront peut-être de l'épisode conflictuel qui m'a opposé en février 2017 à @VAY Céline, suite à un commentaire qu'elle avait mal interprété. Puis d'échange en échange sur une période de deux mois et demi, le différend avait fait place à la compréhension, à l'entraide entre auteurs, à une coopération fructueuse, à une amitié complice dont l'intérêt pour la communauté des auteurs nous avait incités à le faire savoir dans une tribune publiée le 17 mai 2017 ( "Les échanges entre auteurs : un lien fragile, aventureux, souvent vertueux"), puis à publier la quasi totalité de nos échanges dans un recueil toujours sur ma page d'auteur sous le vocable : "Le cercle vertueux du partage entre auteurs".
Je n'ignore pas, bien entendu, que des auteurs ont subi des désagréments.
A tous les auteurs débutants qui liront ce commentaire, je donnerai simplement ces quelques conseils :
— Avant de vous publier, assurez-vous, pour ne pas risquer d'aller au devant de déconvenues, que vous avez suffisamment travaillé votre écrit, qu'il a été lu et corrigé par des bêta-lecteurs compétents, qu'il est soigné dans sa présentation pour une lecture confortable, au format A5, suffisamment aéré.
— Avant de vous publier, prenez la peine de lire différents écrits dans le genre que vous envisagez... vous aurez à la fois de quoi vous inspirer et comprendrez ce qu'il ne faut pas faire.
— Je terminerai par une recommandation, fruit de mon expérience : lorsque vous vous estimerez suffisamment prêts pour vous jeter à l'eau, pour affronter l'avis des lecteurs, faites-vous connaître par vos propres commentaires (pertinents de préférence) à d'autres auteurs, par votre participation à la vie de la communauté. Vous comprendrez alors que pour recevoir, il faut savoir donner.
Bonjour ! Voici, ma synthèse après lecture de « certains commentaires », je ne généralise pas.
Je retiens :
- que la majorité des textes postés sur mBS sont des daubes : savez-vous seulement mesdames et messieurs que si nous postons ici c’est que notre travail n’a pas été corrigé par un vrai éditeur, sinon nos proses se trouveraient en librairies pour notre Gloire, n’est-ce pas ?
- obligation de commenter ???? Ce terme me hérisse à un point ! Sommes-nous en France ou dans quelques dictatures.
- étonnante cette initiative qui m’évoque un putsch afin de prendre le site en main (désolée, c’est mon ressenti). Je ne sais comment monsieur Lucius apprécie.
- décider quel ouvrage a le droit d’exister : « on devrait éliminer les médiocrités », alors peut-être voir à commencer par les vôtres. Qui êtes-vous pour juger un livre et pour vous octroyer ce droit ? Votre prose est-elle prix Nobel de littérature ? J’appelle ça un autodafé comme dans les temps obscurs.
- n’écrire que dans des cadres imposés comme dans les concours ? Elle est où la liberté d’expression ? Tous dans la norme de ce qui se fait. Attention ! Si votre imagination sort des sentiers battus vous n’avez pas le droit de cité ici.
- noyé(e)s dans la masse. N’est-ce pas fatal ? mBS est devenu (et c’est tant mieux) une vaste médiathèque dans laquelle le fonds ne cesse de croître. Avez-vous lu tous les livres de la vôtre ? Aussi, avec un peu de jugeote, je comprends que le nombre de lectures (je ne reviens pas sur mon premier com.) et de commentaires s’amenuise.
- en filigrane je lis que les nouveaux venus n’ont pas leur place ici, que vous leur ôtez le droit d’exister, que vous voulez rester entre vous et avoir un site à votre convenance avec vos critères élitistes. Aussi, je vous suggère fortement d’en créer un, si vous en êtes capables !
En conclusion, mon ressenti : Liberté d’expression, droit d’exister, droit d’écrire ce que bon nous semble… bafoués ! Obligations de faire comme le prescrivent certain-aines : ce terme me met hors de moi et me dérange fortement. Je suis plus qu’écœurée de la tournure délétère qu’a pris cette tribune qui se voulait être un débat entre personnes civilisées.
Cordialement. Fanny
@Patrice Dumas, Margnat-Village ? J'ai beau le relire et le décortiquer, mon encéphalogramme reste désespérément plat, je n’y pompe rien. Pourriez-vous me le refaire en plus clair ?
Merci @Sandrine C, vous êtes une de nos assidues serial-lectrices.
Eh bien !... je suis une lectrice assidue sur le site. Comme j’ai beaucoup de temps pour lire, et que j’aime ça, je suis heureuse de pouvoir lire ici. Parce que je découvre des romans que je ne découvrirai pas sinon. Et parce que je n’ai aucun complexe d’ouvrir un livre et de le refermer au bout de quelques pages (ce que je fais peu quand j’ai acheté un livre 20 € !). Et comme je suis une bonne fille, j’ai compris il y a longtemps que la règle induite ici était gratuit = commentaire. C’est ce que je fais à la plupart de mes lectures. Et j’essaye de dire ce que j’ai aimé, et moins. Si j’ai aimé, je mets des étoiles, si moins, je ne m’en mets pas. C’est simple. Parfois je suis inspirée pour commenter. Parfois moins. Mais en le faisant, j’ai l’impression de participer à la double règle du jeu. Dire à l’auteur, je vous ai lu, voilà ce que pense une lectrice lambda. Et dire à MBS qui sait depuis longtemps que je suis assidue, voilà un récit que j’ai aimé, avis aux membres du club de lecteurs. Plus que dans une librairie où il n'y en n'a pas, les commentaires que je lis me donnent une indication. Ma fierté ici est d’avoir été la première commentatrice de Cathy Bonidan. Pas mal, non ! Pas Amerigo Vespucci, pas Christophe Colomb, mais j’ai quand même participé à la découverte d’un écrivain. Ce que je n’aurai jamais pu faire chez Amazon, à la fnac ou chez Gallimard ! Et si ce n’avait pas été moi, ç’aurait certainement été vous ! Et j’en ai lu plein d’autres dont j’ai aimé les livres. Je ne vais pas les citer, sauf Bossy, le premier roman que j’ai lu ici et qui m’a donné envie de continuer. Merci à vous tous, auteurs qui osez, vous réjouissez mes jours et mes nuits, vous me faites rêver et voyager. C'est un peu le but, non ?
Avant que la Tribune sombre dans l'habituelle gabegie
un point sur QUELQUES idées-force qui ont été émises :
h/
Auteurs :
Les auteurs commentateurs sont critiqués quand il apparaît de manière trop évidente que leurs commentaires n’ont pas pour but d’apprécier un texte mais de favoriser ou défavoriser l’auteur de ce dernier.
La plate-forme semble avoir évolué principalement autour des auteurs qui finissent par avoir le sentiment de se retrouver en « vase clos »
L’auteur a un besoin vital de manifestations de lectures.
h/
Suggestion
afin d’éclairer la provenance des commentaires il est suggéré d’assortir les profils auteur / lecteur d’un badge analogue à celui du Comité de Lecture.
h/
Commentaires :
Un livre peut-il être noté (évalué comme un "vulgaire" produit)
Quel sens donner aux étoiles ?
Grand écart globalement entre les commentaires d’auteurs et ceux des « simples » lecteurs
Les commentaires laissés par les auteurs ne semblent pas « fiables »
Apparemment le deal lecture gratuite contre commentaire ne fonctionne pas
h/
Suggestions :
faire évoluer l’option notation en une grille de critères à noter
rendre le texte de commentaire facultatif
h/
Lecteurs :
Le nombre de lecteurs semble avoir chuté (impression)
Comment savoir s’il s’agit de lectures ou de simples clics ?
Les retours des lecteurs tels qu’ils existent aujourd’hui ne renseignent pas les auteurs de manière satisfaisante
h/
Suggestions :
Donner un « rôle » aux lecteurs
Lecture libre (sans besoin de créer un profil lecteur)
Fixer des règles comme par exemple nouvelle lecture autorisée seulement après avoir commenté la précédente lecture
h/
mBS :
Qu’en est-il du positionnement de mBS sur ces questions ?
MBS entend-il se positionner sur ces questions qui semblent avoir été toutes déjà débattues ?
h/
Suggestions :
Proposition d’aide d’un membre auteur informaticien de métier
Changer de serveur à court terme
j'ai lu, ci dessous, dans le commentaire de MBS : "seule la méchanceté est bannie". Puis je vous suggérer un rien de savoir vivre. Question coloriage vous semblez largement "dépasser" les contours. A présent je m'abstiendrai de répondre a vos propos insultants pour lire quoi que ce soit qui sera de toute façon bien plus intéressant.
sauf erreur ou omission de ma part j'ai bien précisé que ma présence sur ce site était très récente et il me semble préférable, avant de laisser un commentaire sur un ouvrage, de l'avoir lu et d'éprouver le besoin de le commenter. J'ai cependant lu cette rubrique et comme vous le constatez, avec votre œil sans doute infaillible, je l'ai commenté. Merci pour le votre, plein de délicatesse et de grandeur, feriez vous partie du comité d'accueil ? Ne vous sentez pas obligé de répondre à une personne aussi inintéressante que moi vous perdriez vote temps. Au plaisir de ne pas vous lire, il y a mieux je crois a faire ici.
Le site est ouvert à tous et chacun est libre de s'y exprime. Nous n'avons pas de couleur éditoriale . Et heureusement , il y a suffisamment de bonnes rubriques, et bons reportages culturels en presse et en TV. Pas un instant, nous n'avons la prétention de les concurrencer.
Nous, nous voulons un laboratoire ou tous ceux qui n'ont pas de voix publique aient un canal pour s'exprimer. Oui Hubert Letiers peut écrire un article, oui Cristina Leg vous pouvez lui répondre et nous faire parvenir le vôtre sur ce thème. Oui, j'ai des articles d'auteurs que je vais diffuser. Oui, il aura encore des débats et des disputes. C'est l'esprit et l'avenir de ce site.
Et si c'est pour chanter à l'unisson, ce ne sera pas avec notre voix. Nous serons "peu" censeurs, même si nous avons des opinions. Cet espace est une vitrine. Seule la méchanceté est bannie.
Et puis il y a une chose qui s'appelle" l'humour ou le second degré" qui rend la vie plus facile légère et qui néanmoins permet de faire passer des messages et surtout de s'amuser.
Pas un instant, quand j'ai reçu cet article, je n'ai eu le sentiment qu'il baffouait les critiques ou incitations à commenter. Mais si certains se sentent offensés, c'est leur droit de le dire. Peut-être se reconnaissent-ils dans une de ces typologies ? ou sans doute, ont-ils une autre sensibilité ?. Et tant mieux qu'il la manifeste.
C'est une tribune libre, un nouveau "café du commerce" sur le thème de l'écriture et des livres que nous voulons ouvert et intelligent, pour vous et fait par vous... La qualité des échanges, vous en êtes responsables.
@bossy : on vous aime
Je suis nouvelle ici et juste en qualité de lectrice, je n’ai pas le talent pour écrire. Une amie m’avait conseillé ce site pour trouver des choses inédites et parfois paraît-il des pépites. Il était même permis de donner son avis… Plutôt sympa comme perspective ! Mais voilà que je tombe sur ce forum dévastateur qui refroidit un peu mes ardeurs. Moqueries, mises au pilori, chamailleries stériles… Il y en a pour tous les goûts. J’ai bien songé boucler mon compte tout de suite. Heureusement quelques personnes semblent raisonnables et sensées, comme Cristina leg, qui donnent à penser que, comme bien souvent, un petit nombre d’agitateurs fait plus de bruit qu’une majorité de gens réfléchis et tolérants. Merci donc à Cristina qui m’encourage par là à rester un peu pour m’intéresser aux livres. Quant à cet d’article, ne devrait-on pas l’intituler : « Faut-il avoir peur des commentateurs de commentaires ? ». Amicalement. Cécile.
Bonsoir à tous, absente du site depuis un petit moment, je découvre cette tribune. Alors allons-y ! Je vais ajouter aussi mon grain de sel. Je ne vous cacherai pas qu'elle m'a surprise par son caractère assez bouffon, mais surtout par son manque de délicatesse, voire d'empathie pour les nouveaux membres qui la découvrent, pour certains lecteurs et auteurs qui commentent un roman aussi. Alors je me suis imaginée être un de ces nouveaux membres de Mbs lisant ce billet. Le résultat n'est pas très réjouissant pour le site. Au premier abord, mon premier questionnement serait : pourquoi devrai-je avoir peur des commentaires ? Nous ne sommes plus des enfants, et l'école est finie. Nous savons bien que, virtuelles ou réelles, des personnes néfastes existent, et que c'est à nous de nous en protéger ou de nous défendre. Mais je suis curieuse, j'aime m'informer, alors je poursuis ma lecture, et je me dis : ça veut dire quoi cette mise en scène ? La version "Le bon, la brute et le truand" revisitée ! Dans tous les cas, je ne comprends rien à ces dialogues qui se veulent amusants, certes, mais qui ne m'apprennent rien. Puis, je lis les commentaires pour essayer de comprendre un peu mieux. Mon ignorance sur le sujet est telle que je ne vois pas où est le problème. Et là, je découvre des commentaires constructifs et pertinents qui éclairent un peu ma lanterne. Mais tout ça pourquoi au juste ? Et qui sont @Catarina Viti et @Hubert Lethiers ? Des responsables du site peut-être ? En tout cas, tout cela me fait plutôt peur désormais. Je ne sais pas si en tant que nouveau membre, je resterai sur cette plate-forme qui m'apparaît différente de ce que je m'étais imaginée. Finalement, je n'ai pas appris grand-chose, hormis que certains membres d’une communauté pouvaient juger, comme ça, sans raison apparente. Je retiens également qu’il vaut mieux que je n’écrive pas de commentaire si je veux éviter d’être jugée. Dommage… Amicalement, Cristina
Waouh, cette tribune recueille plus de commentaires que bien des livres publiés ici !Je ne résiste donc pas à y ajouter mon grain de sel.
Arrivée sur MBS cette année, j’avoue avoir été assez déçue par le peu de commentaires reçus, eu égard au nombre de lectures, ou même au nombre de mises en bibliothèque. J’ai fini par me rendre à l’évidence : si les lecteurs ne prennent même pas la peine d’écrire « j’ai bien aimé », c’est probablement qu’ils ont abandonné en route, ou qu’ils n’ont pas vraiment adhéré… Alors je me suis mise à lire régulièrement sur le site, et ce que j’y ai découvert m’a plus appris sur ce qu’il me faudra retravailler que la plupart des commentaires : les ouvrages présents ici ont l’avantage de ne pas être aussi peaufinés, léchés ou calibrés que ceux que l’on trouve en librairie et c’est intéressant de se demander pourquoi on accroche à tel passage, ou pas…
Mais au fait, ai-je fait part à l’auteur de mes remarques, lorsque j’ai estimé que ce n’était pas franchement réussi ? Euh… comment dire… c’est quand même pas si facile d’écrire un « bon » commentaire !
@lamish En résumé : les bons commentaires nous réjouissent
Les mauvais ou méchants commentaires sont de bons commentaires à l’envers : ils nous réjouissent aussi
Et des bons ou des mauvais :
ON S’EN FOUT
Le prix Concours n’est pas le Goncourt
C’est plus sérieux que ça
C’est pourquoi il faut en rire et pas pleurer
@vespucci, nous ne parlons pas de la même chose. Ou du moins, nous ne regardons pas la chose sous le même angle. Je suis forcément d'accord avec vous sur le fond, sur les fondamentaux de l'écriture que très peu d'entre nous maîtrisons (je me mets dans le lot), mais il s'agit aujourd'hui d'envisager l'affaire sous l'angle de la communication interrompue entre lecteur et auteur. Et je crois, mais je me trompe peut-être, qu'il est plus naturel et aisé de répondre à une question posée que de s'exprimer spontanément. Je crois aussi que cela est plus motivant et exprime le désir sincère de l'auteur d'entrer en communication avec ses lecteurs.
En tout cas, c'est une approche que je vais tester.
Merci de votre participation au "débat".
@Michel T, à propos de la contrainte : elle ne peut s'appliquer dans un contexte tel celui d'une plate-forme de rencontre entre des textes et des personnes. Mais il doit être possible de faire prendre conscience aux lecteurs qu'un feed-back est indispensable. Que faisons-nous réellement pour faire passer le message ? (faire passer un message ne signifie nullement obtenir la réponse souhaitée, mais force est d'admettre que c'est le premier pas)
@vespucci, un commentaire ne sera constructif qu'à partir du moment où l'auteur informera le lecteur de son objectif, formulera une demande à laquelle le lecteur pourra éventuellement répondre (je voudrais savoir si j'ai réussi à..., je me demande si mon suspens tient le coup ?, etc). Sans cette démarche de la part de l'auteur aucun commentaire ne peut être constructif, il est juste (et je mets les miens dedans) pifométrique dans le meilleur des cas. En effet, même si vous faites une remarque "juste" à l'auteur du texte, cela ne construira rien du tout s'il n'est pas en mesure de l'entendre. Mais je crois que là nous prenons le risque de relancer un débat hélas étouffe-chrétien).
@vespucci
Bien d'accord avec vous sur de nombreux points, mais puisqu'il faut trouver des solutions pour apaiser nos égos surdimensionnés, je propose ... :)
"Lectures gratuites contre commentaires" , ça reste et restera une utopie. Le deal est impossible à faire respecter en l'état. C'est juste une question de mentalité et c'est internet qui a fixé les règles. Avoir une telle quantité d'informations gratuites en un clic à eu un effet pervers, on consomme, on pille, on copie, sans se soucier de celui qui a mis en ligne l'information, parce que c'est du gratuit. Il faut être un peu bisounours pour croire à la responsabilité des internautes, bien cachés derrière leurs écrans !
Si vous voulez du donnant donnant, il faut fixer des règles claires, comme par exemple pour cette plateforme, contraindre le lecteur a donner son avis sur un texte, et s'il ne respecte pas la règle, il n'a pas accès à une autre lecture.
Se pose alors le problème du coût pour le propriétaire de la plateforme. Il faut savoir qu'une heure de codage est facturée entre 40€ et 80€ suivant le prestataire, et qu'il faut plusieurs heures pour effectuer ces modifications et que l'opération peut devenir assez couteuse parce qu'il faut modifier des dizaines de fichiers et la base de données.
Dans un futur proche, il faudra aussi sans doute penser à changer de serveur, parce que celui qui héberge mBS arrive à saturation. Régulièrement le temps de chargement des pages est très long, quand on n’atterrit pas sur une page d'erreur...
MBS est une entreprise, et comme toute entreprise, elle a des choix à faire pour rester rentable. Alors je pense que nos doléances resteront au second plan, et nos petites frustrations vont perdurer encore un bon moment :)
@Mélanie Talcott, je n'emploierais pas les mêmes termes musclés ;-), disons que les COMS dont nous nous avons ri dans cet article sont ceux qui ne visent pas le texte mais l'auteur à qui REDAC cherche à plaire ou, au contraire, pour lequel il garde les portées de sa chienne, transformant le site en une espèce de famille avec ses chouchous et ses exclus.
Nous pensons que le site doit renouer avec sa fonction qui est de faire connaître des textes et attirer des lecteurs pour atteindre sa finalité de tremplin. Et les choses ne peuvent pas se faire par l'opération du Saint-Esprit mais par un désir collectif exprimé.
Plus d'objectivité ou de recul (c'est-à-dire plus de commentaires de lecteurs-lecteurs et des commentaires "désintéressés" de la part des autres auteurs) aidera les auteurs a couper le cordon ombilical avec leurs livres.
Les modalités de ces commentaires d'auteurs doivent d'ailleurs faire partie de notre réflexion collective. Une tribune dédiée paraîtra prochainement.
Merci Mélanie
@Patrice Dumas, j'embrasserai pour vous dans ce cas -:)
@Victoire Sentenac, ensemble on va toujours plus loin pour le meilleur et le pire d'ailleurs, mais nous allons choisir le meilleur !
Il est certainement compliqué d'intervenir dans les tripes du site pour en modifier le fonctionnement, à moins que @Michel T n'enfile sa tenue de Super Man, par exemple. Mais nous trouverons les moyens de nous rapprocher de nos objectifs si nous en avons le désir.
@Filippo Fuchs, vous avez raison : nous nous sommes amusés sans malice, c'est notre côté gamin.
Vous abordez un sujet primordial dans la seconde partie de votre intervention, sujet qui fait partie de la suite de la réflexion à mener. Alors à très bientôt sur la prochaine Tribune.
Merci à tous.
@Catarina Viti : @Hubert Letiers
Si j'ai bien compris, en fait vous listez les commentaires des glandeurs, qui s'écoutent écrire et attendent un commentaire de leurs commentaires.
En aparté, par expérience via mes chroniques (et parfois des commentaires que je laisse ici ou là), un commentaire négatif argumenté revient en boomerang orné de doux noms d'oiseaux, l'ego littéraire étant souvent atteint de gigantisme. Donc, je finis pas me taire. Et cerise sous la virgule, il y a de plus en plus bouquins balancés sur le marché dont on a absolument rien à dire... tellement ils sont ce qu'ils sont !
@Catarina Viti @Hubert Letiers merci pour cet article fort divertissant, qui pique juste ce qu'il faut ;-) j'arrive un peu après la bataille, mais de ce que j'ai lu, et puisque l'on parle d'intelligence collective, je rejoins @Kroussar sur la comptabilisation du nombre de lectures, je trouve aussi qu'il serait plus opportun de ne retenir que les clics qui ouvrent réellement le livre, et non pas le simple clic de curiosité sur le synopsis, ce serait en tous cas plus représentatif du nombre de lecteurs pour l'auteur, mais peut-être est-ce compliqué techniquement parlant?
Merci @Michel T, vous êtes-vous mis en relation avec C. Lucius ?
@Kroussar
Il n'était pas question pour ma part que ça parte en vrille, j'ai juste donné mon ressenti à la lecture de cette tribune. Parfois je suis un peu cash, je l'avoue, mais je n'avais nullement l'intention de blesser qui que ce soit, et j'espère que ça n'a pas été le cas.
@Catarina Viti s'est expliquée, et j'ai compris que j'en avais eu une lecture erronée.
Je code en php et javascript depuis une vingtaine d'années, des logiciels de facturation, des annuaires de référencement et autres sites internet, et je suis plus à l'aise dans les lignes de code que dans les lignes de prose. Je me propose bénévolement (j'ai le temps) et avec plaisir pour apporter mon aide si le propriétaire de mBS souhaite faire quelques modifications au niveau des commentaires et des notations.
Ceux qui me connaissent le savent : je crois à la vertu de l'intelligence collective.
Cette Tribune me renforce dans mon option.
Cher @Kroussar, imaginez qu'il n'y avait pas d'objectif caché, mais que nous nous retrouvons avec un objectif REVELE. C'est cela même la vertu de l'intelligence collective !
Plutôt qu'un objectif, d'ailleurs, il s'agit pour l'instant d'une aspiration que nous allons devoir bientôt transformer en objectif pour que tous ceux qui le souhaitent puissent interagir. (Cet objectif prendra en compte le potentiel actuel du site, c'est primordial)
Une synthèse est prévue pour la fin de la semaine/WE prochain.
@Patrice Dumas, oui bien sûr, nous allons prendre langue avec les lecteurs. C'est même une priorité.
@Catarina Viti, @Hubert Letiers,
À la lecture de cet article, j'ai pensé que cela allait rapidement partir en vrille. Je me suis donc abstenu.
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Eh bien NON ! Mea culpa.
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De ce débat, qui se veut constructif, il en ressort que les fonctionnalités de la plate-forme mBS mériteraient d'être améliorées. C'est ce que l'on appelle dans le monde industriel, le Retour d'Expérience. Un retour qui met en évidence que la façon de noter, ou de commenter, ne nous satisfait pas. Sans parler du compteur de lecture qui ne comptabilise que les clics sur notre page, qu'il soit par erreur, par curiosité ou par envie de découvrir l'auteur et son roman. Sans même prendre le temps de lire le synopsis, et encore moins de lire le livre.
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Ainsi, si j'ai bien compris l'objectif caché (hidden agenda), comme disent les Anglo-saxons, c'est de nous solliciter, de trouver en nous une force de propositions, afin de créer le dynamisme qui permettra de faire des suggestions, proposer des améliorations...
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Alors là, chapeau ! Et c'est là que le débat devient fort intéressant. Donc à nous, AUTEURS, de réfléchir, de proposer et à vous : Myriam et Hubert, de faire une synthèse constructive et, surtout, convaincre les fondateurs de mBS d'entreprendre un plan d'améliorations...
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Si je suis à côté de la plaque, cela vous permettra d'ajouter une catégorie : celui qui ramène sa science et qui n'a rien compris.
Cordialement Jean-Claude
Puisque cela semble nécessaire, je souligne que
cette Tribune n'évoque que des COMS émis par des REDACS.
c'est-à-dire des messages allant du mielleux au corrosif
émis par des personnes ayant d'autres motivations que celle de commenter un texte.
Nulle part il n'est fait mention des LECTEURS qui lisent et font part de leur appréciation sans chercher à (se) faire plaisir ou à défoncer l'auteur.
@FANNY DUMOND, pour moi un "bon commentaire" est un mot ou plusieurs, voire une phrase entière peu importe, mais visant uniquement le texte que j'ai écrit et proposé à la lecture.
Donc n'importe qui peut laisser un "bon commentaire" et un "bon commentaire" peut prendre n'importe quelle forme.
Je m’étais promis de ne pas intervenir sur cette tribune pour de multiples raisons, mais comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…
Dès ma première lecture cette tribune m’a dérangée et je rejoins @Michel T « Si en plus on s'amuse à cataloguer les auteurs de commentaires dans des catégories certes humoristiques, mais qui peuvent être blessantes, alors on se tire une balle dans le pied ! » Cette tribune déroutante est à double tranchant, à mon humble avis. J’ai peut-être lu de travers comme lui, mais c’est l’impression première que j’ai eue, alors peut-être que d’autres auront la même ! Je voulais juste vous demander ce qu’est pour vous un bon commentaire ? Un court lorsque nous n’avons pas le temps d’approfondir, mais que l’on veut signifier à l’auteur que nous l’avons lu et avons apprécié le contenu, c’est pas bien et en filigrane c’est pour être lus à notre tour. Un détaillé, c’est pas bien non plus parce qu’on veut se faire mousser ou faire péter sa science. Une discussion entre auteur, ce n’est pas le lieu (cela se faisait au début de mon inscription sur Mbs où l’ambiance était beaucoup plus conviviale, voire familiale et où l’on apprenait à se connaître et échanger... Alors ???? J’attends la réponse.
À ce jour, mes petites histoires comptent 1 343 lectures et 29 mises en bibliothèque (tiens, une a disparu depuis ce matin !?) dont 99 % proviennent de simples lecteurs que je ne connais absolument pas (mBS est mon jardin secret et aucune de mes connaissances n’est au courant que je poste mes écritures sur cette plate-forme). Après calculs « savants », il s’avère que les retours sont à peine à 0.30 % et à 0 % des simples lecteurs. Malgré quelques appels du pied, c’est toujours le néant. Je n’ai absolument pas peur (quel terme !) lorsqu’un vote m’attend, bien au contraire je suis impatiente de le lire, ils sont tellement rares ! Si je poste mes petites écritures, c’est pour sortir de ma solitude d’écrivante, pour avoir éventuellement des conseils avant édition (j’en ai eus, merci infiniment) et surtout pour y faire de très belles rencontres dans le partage de ma passion de la littérature. Sinon, autant tout garder dans mes fichiers. J’en déduis que nous offrons de la lecture gratuitement à des personnes qui s’inscrivent tout aussi gratuitement et le comble est que, si nous voulons être lus, c’est à nous auteurs de mettre la main au porte-monnaie. Mais là n’est pas le problème ; nous savons à quoi nous en tenir pour ne pas dire où nous mettons les pieds dans ce monde de plus en plus virtuel où tout est éphémère.
Aussi, parce que je lis au gré de mes envies sur cette plateforme, je continuerai de commenter (c’est souvent chronophage, mais c’est un réel plaisir pour moi de partager avec l’auteur ; quelle chance de pouvoir le faire !) et de répondre à mes lecteurs selon mon impulsion première, sans aucune arrière-pensée. Je continue d’écrire pour mon plaisir et tout comme @Jacques Collin « Je reste convaincu(e) que lorsque l’on a quelque chose de fondamental à dire, le roman est la meilleure arme ».
Bonne continuation à vous et si vous trouvez une solution (que nous cherchons d’ailleurs depuis quelque temps avec l’une de mes connaissances), je suis preneuse bien évidemment. Notre premier questionnement est de savoir jusqu’où est allé le lecteur : une ligne, une page, la totalité ? car ce nombre de lectures ne signifie strictement rien et peut être artificiellement gonflé par certains auteurs (une lecture ne devrait pas être comptabilisée lorsqu’elle est du fait de l’auteur !). N’étant pas informaticienne, je ne sais si c’est faisable.
Cordialement. Fanny
@Michel T, j'entends bien votre proposition. Nous allons trouver des solutions originales, souples et agréables pour que nos lecteurs comprennent à quel point ils nous sont précieux.
@Marius Youssouf, vos poésies sont tellement fortes et pures qu'on en oublie la forme !
L'auteur peut interroger la personne qui lui a laissé un commentaire et lui demander d'avantage de précisions.
Votre remarque sur la présentation de l'auteur est capitale. Les "bios" ne sont pas toujours bien exploitées, c'est pourtant l'endroit où l'on peut se "confier" à ses lecteurs, leur demander d'être indulgents ou au contraire de souligner certains points, leur préciser qui l'on est, l'objectif littéraire qu'on s'est fixé, si l'on vise la simple publication ou l'édition, etc.
Merci de votre participation au débat.
Waou! Merci de me rassurer, moi un nouvel auteur arrivé sur le site avec beaucoup de questions. Jusque là, je n'ai pas encore eu un commentaire négatif sur mon livre, ce qui m'étonne un peu, car après relecture, je me suis rendu compte que mes textes souffraient de quelques erreurs. De là, j'ai imaginé que les commentaires se sont fixés plus sur le fond que sur la forme:personne n'est venu me parler des types de poésie, des rimes, rythmes bla bla.
Bien, ce qu'il faut, c'est que les avis "défavorables" sont bien à accueillir s'ils ne visent pas à démoraliser l'auteur, surtout un jeune auteur, un amateur qui se dit"si on l'apprécie, j'aurais de l'énergie pour continuer".Sauf que certains ne lisent même pas la biographie pour savoir à qui ils ont affaire.
Du reste, tout dépend aussi de la personnalité de l'auteur:si le lecteur me dit que mon livre est bon pour les toilettes, je lui dirai d'aller prendre une douche pour se relaxer. Sans pleurnicher.
certains ont raison d'évoquer ce système de "forum":certains sont venu me lire et me commenter parce que j'avais fait ainsi pour eux, chez moi on appelle ça système "Pari-Vente"...
@Hubert LETIERS
Le raccourci que vous faites est un peu rapide. J'ai bien dit « si leur commentaire n'est pas constructif, et bien on s'en fout » et non pas « si les commentaires ne sont pas constructifs, et bien on s'en fout. Grosse nuance. Bien sûr qu'il faut des commentaires constructifs pour apprendre de ses erreurs, mais si au milieu de ceux ci se glisse un commentaire que vous appelez sucre d'orge ou barbe à papa, je m'en fous, le lecteur a pris la peine de laisser un com, ça fait plaisir et c'est tout à son honneur. Ce n'est pas pire que les commentaires de complaisance entre amis qui foisonnent sur la plateforme.
Et pour répondre a @Catarina Viti , oui j'ai des idées. Il faut abandonner ce système de commentaires et de notation qui n'est pas révélateur de la qualité d'un livre. Tout comme vous êtes obligés de vous inscrire pour pouvoir lire les romans, il serait plus opportun d'obliger le lecteur à donner son avis en lui proposant un questionnaire sous forme de cases à cocher avant de l'autoriser à passer à un autre roman, des questions sur l'histoire, la forme, le style ...etc et laisser un champ commentaire facultatif à la fin pour peaufiner la critique.
Ainsi tous les livres seraient évalués, sans exception.
@Michel T, on prend toujours des risques en s'exprimant par écrit...
Maintenant que vous savez que nous phosphorons pour accueillir plus de lecteurs et les encourager à laisser d'avantage de commentaires : avez-vous des idées ?
@Patrice Dumas, je vois que cette Tribune vous fait phosphorer !
C'est cela même, il faut réfléchir, s'interroger, réfléchir encore et ensuite essayer de nouvelles formules constructives ;-) pour mieux entrer en relation avec les lecteurs.
@Catarina Viti
ah ok, merci de l'avoir précisé, ce n'est pas ce que j'avais cru lire en voyant ce titre "Florilège des commentaires littéraires « COM » peu constructifs".
Si j'ai lu de travers, je suppose que je ne serai pas le seul dans ce cas:)
@Michel T, je vois que nous ne nous sommes pas bien compris.
Cette tribune fait allusion à certains commentaires, rares heureusement, qui ne sont pas toujours en lien direct avec le texte posté par les auteurs et dont il seraient préférable de rire.
Nous respectons les commentaires laissés par les véritables lecteurs, et nous les appelons de nos vœux. Quand bien même il se résument à quelques mots, ils traduisent toujours une émotion ou un ressenti en relation avec le texte. C'est pour ceux-là que nous œuvrons.
Cette tribune est marrante certainement, mais elle me laisse aussi interrogatif et dubitatif quant à son utilité.
Je m'explique : les auteurs viennent sur mBS pour être lus et avoir des avis sur leurs écrits, et les commentaires sont plutôt rares d'après ce que j'ai pu voir ! Si en plus on s'amuse à cataloguer les auteurs de commentaires dans des catégories certes humoristiques, mais qui peuvent être blessantes, alors on se tire une balle dans le pied !
On ne peut à la fois regretter l'absence de commentaires et tourner en dérision ceux qui émettent un avis.
Je sais que cet article est du 2nd degré, mais je trouve que c'est quand même un peu leur manquer de respect. Un lecteur qui aura lu cet article réfléchira à 2 fois avant de poster un commentaire …pour ne pas tomber dans la grille du loto du COM.
Il ne faut pas oublier qu'il y a aussi des personnes sincères qui n'ont pas le bagage des auteurs en vu de mBS, et qui viennent juste dire qu'ils ont aimé un roman, et que si leur commentaire n'est pas constructif, et bien on s'en fout. Au moins ils ont pris le temps de remercier l'auteur pour son travail.
Amicalement, Michel T
@Patrice Dumas, Nous en eûmes... autrefois, très cher.
@MURIEL LAROQUE, je crois bien que nous, auteurs, devrions prendre le soin d'encourager nos lecteurs-lecteurs à s'exprimer (ne cherchez pas en moi un exemple, jusqu'à présent, je n'ai été qu'un auteur centré sur ses textes). Qu'en pensez-vous ? Il sera toujours très simple de trouver comment s'y prendre, mais il faudrait savoir en premier si le postulat de départ renferme quelque valeur.
@Duncan Cartwright, je crois que ce qui retient le lecteur-auteur de laisser un commentaire mitigé ou insatisfait est la réaction possible de l'auteur ou ses proches. Il y a d'autres raisons mais celle-ci pèse dans la balance. Ensuite, il ne faut pas confondre lecture et clic qui sont ici confondus (le clic étant une visite du texte ne dépassant pas 5 minutes : juste de temps de constater que les premières lignes de notre récit ne conviennent pas).
@Patrice Dumas, nous en eûmes ! Ne vous en souvient-il pas ?
Merci à vous de construire le débat.
@Catarina Viti, @Hubert Letiers,
En effet, très amusante, cette nomenclature ! C'est vrai que j'ai lu sur MBS des critiques au marteau piqueur ou à la dynamite et d'autres, engluées de miel. Et dans quelle catégorie humoristique verserait-on les lecteurs qui ne laissent aucun commentaire ? "Les Muets" ou "Les points de non-retour" ? Ne rien dire, c'est aussi une façon de laisser un message. L'auteur ne sait jamais vraiment pourquoi. Est-ce un oubli ? Le lecteur a-t-il tout lu ? Ne veut-il pas vexer ? Quand on a aimé, on peut plus facilement le dire. Quand le récit ne nous a pas emballé, comment le dire et surtout, pourquoi le dire ? Je me suis toujours demandé ce qu'un auteur pouvait retirer d'une seule critique constructive même si elle est négative quand cent autres lecteurs ne disent rien et que 3 ou 4 autres sont des "sucres d'orge". Une chose est certaine, on ne peut pas plaire à tout le monde, quelle que soit la raison, argumentée ou non.
Un très grand merci à @Catarina Viti et @Hubert Letiers pour cette tribune rigolote et tonique.
Publier un livre ; c'est assurément s'exposer aux risques inhérents à la reconnaissance de son travail.
Tous les commentaires ne sont pas constructifs d'autant qu'il faut distinguer ceux qui émanent du lecteur en même temps auteur, et ceux rédigés par un simple lecteur, lequel a parfois du mal à formuler son enthousiasme ou sa déception.
Donner son avis n'est pas toujours facile ( cf d'ailleurs les commentaires des critiques littéraires en vue : un chef d'oeuvre époustouflant , un roman palpitant , une pépite... )
Le simple lecteur peut ne pas savoir exposer son ressenti , mais formuler des jugements moraux , confondre le narrateur et l'auteur ,résumer le livre sans vouloir vous dézinguer.
Par contre recevoir un commentaire délibérément négatif , blessant , c'est comme lorsque petit nous étions parfois injustement punis par le professeur. Selon la personnalité de chacun, plusieurs attitudes sont possibles : colère, rébellion ou indifférence légèrement ou totalement méprisante.
Alors une des solutions est de travailler , travailler encore pour écrire un excellent roman.Gabriel Tallent a mis huit ans pour écrire son magnifique premier roman " My Absolute Darling".
Et sans faire la maligne ,laissons le dernier mot à Aristote " un livre est bon si l'auteur dit tout ce qu'il faut, et comme il faut."
@Catarina Viti, @Hubert Letiers, je me suis bidonné deux fois : la première fois, c’était lors de la lecture de l’article (chapeau !). La seconde fois, c’est lorsque j’ai organisé un loto du COM avec ma moitié… Le principe était simple : une grille imprimée pour chacun, et le premier à identifier un exemplaire de chaque spécimen de COM sur le site, gagnait la partie ! Merci pour ce moment de détente. AS
@LAULAULA, en cherchant quoi répondre à ton intervention, mes pensées ont fait la malle et je me suis retrouvée quelque part ailleurs à phosphorer sur le "lecteur-lecteur" qui nous laisse uniquement des "coms-coms" agréables ou non-agréables, mais "coms-coms" quoiqu'il en soit.
Prise de vertige à l'idée qu'il aurait peut-être disparu tant on fait peu de cas de lui sur le site, je l'ai pourtant facilement retrouvé.
Connaissant ton tempérament souple et agréable, j'espère que tu accepteras ce qui suit comme une réponse à ton message... constructif :-)))
h/
Nos lecteurs-lecteurs sont là pourtant, mais rarement (sinon jamais) mis en lumière.
N'est-ce pas notre faute à nous, auteurs, si l'on ne parle jamais d'eux ?
Ne sommes-nous pas un peu trop nombrilistes ? (c'est une question que je me pose)
Alors voilà, j'ai décidé de leur dire merci, merci à tous de venir ouvrir nos livres.
CECI N'EST PAS UNE LISTE MAIS SEULEMENT QUELQUES NOMS DE LECTEURS AYANT LAISSE UNE NOTE A 3 LIVRES MINIMUM EN 2019 (piqués sur la page de @Victoire Sentenac, notre ichi ban, et les miennes)
Merci donc à @Dan1690 @DEGOUT @Marc Denis @Gahada ELEUCH, et les innombrables autres lecteurs d'un livre ou deux ou plus, vous êtes trop nombreux pour que je puisse vous citer, mais soyez remerciés à travers ces quatre-ci.
Dans la catégorie serial-lecteurs,
merci à @Sandrine C @bernadetteL @ALERT Olivier @MALISA @René Sauvage @Pricesse leila @Lola G @hejer wanna @Domi65 @Danielle Hendricks @Berthe et tous ceux que je ne peux citer mais sans qui nous ne serions... pas grand chose.
h/
Collègues auteurs,
et si nous faisions une vraie place à nos lecteurs sur ce site ?
(@monbestseller, help, si les liens pouvaient être activés ce serait super.) (comme une patate, je n'avais pas encore compris que les liens ne s'activent que pour les membres intervenant dans la tribune ! )
Chers auteurs de cet article, merci pour ce texte fort amusant ! sur une thématique qui, si l'on s'y attelle, nous permet d'englober les questionnements de l'auteur publié (car cette chasse aux commentaires n'est plus réservée à l'autopublication de nos jours !) et touche même à la philosophie de l'oeuvre : un livre peut-il être commenté comme un "vulgaire produit commercial", etc... etc... Et je ne peux donc faire le tour de la question ici au risque de me classer dans une catégorie que vous n'avez peut-être pas citée : le commentateur qui fait un commentaire presque plus long que votre oeuvre et qui occulte tous les autres commentaires par sa présence envahissante :-) Evidemment, à partir du moment où l'on décide de livrer une oeuvre au public, il faut s'attendre à toutes les réactions, et là il vous faudrait écrire un nouveau roman pour les lister et les analyser. Mais finalement, préfère-t-on l'indifférence ou lire ces critiques qui nous laissent un goût amer ? C'est un choix. Il faut avoir le goût du risque quand on s'offre aux regards, comme vous l'avez si bien introduit. Une fois que le mal est fait, je dirais qu'il faut se poser deux questions. Le commentateur a-t-il lu votre livre ? A-t-il des intentions malveillantes ? Si les réponses sont oui et non, dans ce cas, tout commentaire, quel que soit sa formulation est bon à prendre. Car il s'agira des impressions de votre lecteur, qui lui n'est pas forcément écrivain, et ne possède donc pas une palette de styles et de périphrases à vous livrer lorsqu'on lui demande de dire ce qu'il en a pensé, eh bien ce sera parfois sa pensée brute et même brutale qui sortira ! Et s'il s'est ennuyé en lisant votre livre ou qu'il l'a trouvé à ch... eh bien il le dira tel quel. Même sans injure, sans insulte, le propos peut choquer. Finalement, vous verrez à la longue que si vous ne souffrez pas d'un ego sur-dimmensionné, les commentaires dithyrambiques vous surprendront autant que les commentaires qui crachent leur venin. Car finalement, auriez-vous imaginé qu'un lecteur totalement inconnu, dont vous ne savez rien des motivations qui l'ont poussé à acheter et lire votre livre, le trouve génial, un des meilleurs qu'il ait jamais lu, incontournable, etc... ? Personnellement, j'en avais rêvé, bien sûr. Mais lorsque cela arrive, eh bien vous vous trouvez presque aussi démuni que devant un "mauvais" commentaire. Car c'est à votre tour de vous rendre compte que les mots vous manquent pour remercier. Du coup pour un écrivain, c'est ballot. Mais cela efface tous les mauvaises intentions du monde. Bref, je m'arrête là car sinon je vais immanquablement tomber dans la catégorie de celui qui vous laisse un commentaire pour se mettre en avant ! :-) Merci encore de ce partage, les amis. A bientôt sur les ondes
@Hubert LETIERS
il n'y a aucun souci...
Pour en revenir aux commentaires, j'espérais plus de réactivité chez les lecteurs( je ne parle pas des auteurs-lecteurs). J'ai l'impression de me retrouver comme sur un forum d'écriture( je parle en connaissance de cause) où il faut lire et commenter pour être commenté en retour.
Quand j'ai posté mon texte ici, je pensais réellement qu'il existait quelques mégas lecteurs et je me suis laissé tenter. Bon, il faut prendre sur soi aussi et se résigner à admettre que son livre ne suscite pas le réel intérêt qu'on lui porte. Mais pour moi, l'enjeu était surtout de sauvegarder le texte en ligne( au cas où ) et de le proposer avec ou sans commentaires...
Amicalement à vous.
@Hubert LETIERS
Oh non, vous vous trompez ! Si j’ai rapidement mis ce lien pour la chanson, ce n’est pas pour que l’on écoute mon soundcloud (aujourd’hui la musique est derrière moi), c’est simplement parce que la chanson fait partie intégrante du livre. Aussi, j’ai jugé bon d’en informer le lecteur quelques jours après. J’avais pensé le mettre dès le début sur le texte, mais je me suis ravisé et me suis dit que non ! seul le texte suffirait à lui-même. Voilà tout ...
Ah attention, toutefois, de ne pas écorcher le titre de mon roman. Même si vous en « pincez » pour le texte, il s’agit bien de l’Ankoustig et non de l’Angoustig. Merci.
Remarque pertinente @bernadetteL (one more time !) qui doit probablement être mise en relation avec le fait que la plupart du temps nous sommes des lecteurs-auteurs commentant d'autres auteurs potentiellement lecteurs. Réflexion à approfondir. Merci.
Moi, j’ai répondu à mon seul et héroïque commentaire. Seulement, par ma réponse, j’espère ne pas avoir froissé d’autres prétendants à l’exercice. Chaque lecture appuyée de son commentaire fait grossir les commentaires qui, plutôt que d’effrayer l’auteur, sauront défrayer la chronique. Car, Il y a moins à craindre des commentaires qu’un singulier « comment taire » une lecture perdue.
Tordant ...Il faut préciser qu'il y a souvent une intention derrière un commentaire. Entre autres, celle de se valoriser soi-même parfois. Si les commentateurs savaient comme les faux commentaires sentent le "faux", ils s'abstiendraient.
Le com où l'on entrave que dalle ? J'vois pas du tout à quoi vous faites allusion, @Jacques Collin. Mais vraiment pas du tout ! LOL