Feel good, New Romance et True Crime : monBestSeller explore le spectre des sous-genres littéraires :

Réactivation de notre recueil ;-)...

@Naf Duchon Allard. Un peu le même ressenti que vous, Feel good, quesaco ? ... jusqu'à ce qu'une amie me dise que j'en fais : ah bon ? Je me sentais un peu bizarre, j'ai dit "mais pas que ?!" Elle a nuancé, Oui, bien sûr, mais quand même, tu écris sur des gens, filles surtout qui défient le destin et s'en sortent. Alors, euh, bon. Oui ! Quand même, le bras de fer avec le destin, c'est un sacré trip !

J'approuve l'idée qui rejoint le classement dans les bibliothèques pour guider les lecteurs. Ce genre de littératures a ses adeptes et ne date pas des dernières décennies. Nos grands-mères, mères (et moi aussi dans ma jeunesse) lisaient des romans photo et du sentimental avec fin heureuse après multiples péripéties (feel-good pour faire branché). J'ai ouï-dire que mon arrière-grand-mère lisait, jusque très tard dans la soirée, des Jules Mary, Pierre Decourcelle... Voici quelques années, j'avais publié sur le site une longue nouvelle écrite pour un magazine féminin et quelle n'a pas été ma stupéfaction de la voir grimper en à peine deux jours en tête du classement avec des " bravos/j'ai adoré ". Pourtant, je considère qu'elle est le pire de mes écrits et je n'ai pas réitéré l'exploit ! Je ne porte pas de jugements, car l'important n'est-il pas de lire selon nos goûts et notre envie du moment de nous plonger dans tel ou tel genre ?

*Feel Good* et *New Romance* sont des sous-genres littéraires du Roman répondant à des codifications précises. Qu’on les apprécie ou pas ne change rien : ils existent et sont représentatifs de notre société. Non seulement ils existent, mais ils représentent une très grande part (surtout *Feel Good*) de la production actuelle. Dès lors, ils manquaient dans les sous-genres littéraires. D’ailleurs, la réponse des auteurs ne s’est pas fait attendre. Quant à *True Crime*, c’est un des sous-genres qui manquait encore au Suspens. Dans une époque où l’offre littéraire est devenue une véritable jungle, il est de première importance de guider les lecteurs vers les genres qu’ils affectionnent en proposant des catégories précises et rigoureuses. Exercice loin d’être aisé quand un même ouvrage couvre plusieurs registres. C’est donc à l’auteur de faire ce travail d’analyse d’une part de son livre et de l’autre des attentes du lectorat, afin de caler le plus justement possible son ouvrage. Sinon... gare à la déception du lecteur.

@dominique Calamel Ces créations de sous-genres sont une réponse de MBS au souhait d'auteurs qui voulaient voir leur écrits distingués dans des genres plus globalisants. À partir de là, je trouve l'initiative louable, au-delà de nos avis ou besoins perso ;-).
Bonne soirée !

@ Naf
merci d'avoir répondu à mon commentaire. Je vous ai senti très marqué et cela m'a émue. Mais vous avez raison, quoiq'on ai vécu, rien n'est tout noir ou tout blanc et votre douleur est une grand atout pour l'écriture.
bien à vous
dominique

àZoéFlorent
j'avais bien compris que vous parliez d'onglet, ce que je voulais dire c'est à quoi bon créer des sous-genre, surtout feel good, car tous les romans, à part les noirs noirs, sont feel good, Comme dit Naf, nous n'aimons pas voir mourir nos personnages, saufs s'ils sont très méchants et qu'on prend plaisir à les éliminer. Par contre je serais plus intéressée, comme vous, par un onglet SF, Fantaisy, Polar noir ou pas, voire histoire, qui eux son de véritables genres. Comme je ne me suis pas encore baladée sur le site je ne sais pas s'ils éxistent.
bon après-midi
dominique

Mon avis sur le feel good (et pardon, je n'en ai lu qu'un... Et encore, pas jusqu'au bout), c'est : pourquoi vouloir faire des romans spécifiques de psychologie positive ou de développement personnel (parce que celui que j'ai lu était clairement développement personnel, et c'était trop téléphoné, mais il a eu du succès, donc...), si c'est déjà le travail des romans de tous les jours?

Parce que pour moi, les romans nous apprennent déjà cela, et nous donnent déjà des leçons de vie. Par l'aventure que vivent les personnages et les décisions qu'ils prennent.

Par accident, un roman, quel que soit son genre c'est déjà du développement personnel, c'est déjà de la psychologie positive et des leçons de vie.

Alors j'ai beaucoup de mal avec le fait d'en faire un genre à part entière. Ou alors, si vous le faites, si vous écrivez ce genre de livre, ne le faites pas exprès. Ne reprenez pas des phrases ou des citations de psychologie positive tout droit sorties d'autres livres (comme c'est le cas pour "kilomètre zéro", par exemple, et pour ne citer que lui, puisque c'est lui que j'ai lu).
Que les leçons de votre livre soient vos propres leçons, éventuellement, mais pas celles tirées d'ailleurs et d'on ne sait où.
Parce que le lecteur, il remarquera ça, il verra que ce que vous essayez de faire c'est ni plus ni moins que du copier-coller, du réchauffé de, tiré de telle pensée ou d'après telle philosophie, mais rien de concret ni de réel, rien de réfléchi et rien de vraiment vécu.

@Dominique Calamel Bonsoir Dominique. Je sais que le genre feel-good existe depuis belle lurette. Assez longtemps en tout cas pour avoir déjà hérité d'une connotation péjorative, du fait d'une tendance critique qui met tous les oeufs dans le même panier... Mais en l'occurrence, je parlais de multiplication ici, chez MBS, où l'onglet vient d'être créé ;-).
Bonne soirée !

@Dominique, je ne suis pas sûre d'être d'accord avec votre définition du feel good.
Je lis Stephen King, qu'on ne peut pas considérer du tout comme du feel good, et pourtant dans ce cas certains de ses romans en sont : parce que les personnages auxquels on s'attache s'en sortent bien malgré ce qu'ils ont vécu.

Il y a également des nuances dans la tristesse, dans la noirceur, et on ne peut pas dire que ça se résume à "pleurer".

Si on aime tous que nos personnages s'en sortent à la fin, certains d'entre nous ont besoin de sentir aussi qu'ils traversent des déserts de souffrance avant de s'en sortir bien...

Personnellement je ne supporte pas un livre dans lequel tout va bien et tout le monde il est gentil, parce que ça ne reflète en rien ce que je vis. J'ai été victime de traumas lourds, j'en ai bavé, je sais très bien que tout le monde il n'est pas gentil.
Je me sens bien plus proche de ceux qui ressentent, qui vivent, au plus profond de leur âme, les brûlures de la vie et diverses morsures, avant d'avoir une belle et joyeuse fin.

Nous voulons tous, finalement, une belle et joyeuse fin. On ne s'attache pas à des personnages pour les regarder se suicider ou mourir. S'ils meurent parfois, c'est parce que l'histoire le veut.

Les romans dépressifs dans lesquels ça commence mal pour se finir mal, je ne suis pas sûre que ça existe en fait.
On ouvre un livre pour rêver un peu, ou se faire peur, ou trouver les recoins les plus sombres de notre âme, mais à la fin on veut s'en sortir heureux et vivant, même si on reste un peu blessé, un peu meurtri par ce que le personnage a vécu.

@ Zoé
Navrée de m'imiscer, je suis nouvelles sur le site. Ne vous cassez pas la tête, le " feel good" existe depuis toujours, ce n'est pas un nouveau genre. Je lis depuis mon plus jeune âge, j'écris depuis mon moyen âge et j'ai toujours lu et écrit du "feel good". L'important c'est de tenir son lecteur en haleine et de le voir heureux quand il ferme votre roman, lui donnant ainsi envie d'en lire un autre. Si le feel good était du marketing, Dumas en a fait toute sa vie et nous a régalé avec les siens. Bonne fin de week en à tous, j'espère ne pas vous avoir fâchés.

Je lis depuis....des années et j'écris depuis...15ans et dans les deux cas je ne m'intéresse qu'au feel good, avant on appelait ça : des histoires passionnantes qui se terminent bien. En fait il s'agit de prendre son lecteur par la main, de lui faire vivre avec nos héros des moments passionnants, émouvants, dangeureux et finir par les sauver. Il est plus difficile d'écrire une histoire dense, qu'une histoire triste. Dans ce derbier cas, il suffit de "tuer" l'un des héros et tout le monde pleure dans les chaumières. M

@monbestseller je me permets une suggestion. Pourquoi pas un sous-genre " court " dans l'onglet orange " autres ". Des lectures de quelques minutes pour les personnes qui s'ennuient dans les salles d'attentes, dans les transports en commun ou tout simplement pour celles qui les apprécient.

Et des testaments, on pourrait ?

@monBestSeller Merci pour votre réponse et bonne soirée !

@Zoé Florent Les frontières sont poreuses, en effet, et c'est en faisant l'exercice de décrire son livre en une phrase qu'on peut classifier plus aisément son genre ou son sous-genre.
@philshycat 2 pour le feel good, c'est sans doute le marketing qui a géneré de la création/ production. Mais c'est l'un des sous-genres dont les caractéristiques sont évidentes à détecter. Suggérez nous des sous genres de Science fiction (nous en avons déjà pas mal).

C'est une bonne idée, qu'il faudrait étendre à la SF !
Juste pour une petite réserve pour le "feel good" qui me semble plus marketing que purement littéraire ?

Comme la création de la catégorie "roman noir", voilà une bonne initiative, visiblement, puisque d'ores et déjà les romans classés "feel-good" se multiplient... Concernant les miens, je reste encore dubitative. J'ai cru que mes petits derniers trouveraient leur place dans le genre "New Romance" que vous me faites découvrir, mais je ne suis pas sûre qu'il remplissent tous les critères. La question est de savoir s'il faut tous les remplir, ces critères bien définis ;-).
Bon week-end à tous !
Michèle