Les Lignes exilées

313 pages de Parallel
Les Lignes exilées Parallel
Synopsis

Cassandre Martel, vingt-deux ans, croise le chemin d’un mystérieux contact en ligne, Jakab Kátai, avant de commettre une tentative de suicide. Elle réchappe de peu à la mort et fait enfin la connaissance de son correspondant hongrois à Paris.
Tandis que Cassandre se raccroche à l'écriture pour dépasser les expériences traumatisantes qui lui ont fait perdre confiance en elle, Jakab se tourne vers le trafic d'armes pour évacuer sa douleur et sa haine dues à une situation familiale difficile.

Une alliance hérétique, folle et salvatrice.
La tragédie de deux êtres, exilés dans la solitude et la singularité de leurs âmes.

Publié le 28 Janvier 2019

Les statistiques du livre

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19 commentaires , 12 notes
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@Sophie Druard, je vous remercie d'avoir lu mes lignes. Vous pointez certains aspects qui auraient besoin d'être retravaillés, par exemple la répétition de certaines scènes, ce que je suis en train de faire pour resserrer l'action et rendre le récit plus dynamique. On peut y voir des soupçons de gothique, mais je pense que les racines du mal-être qu'éprouvent Cassandre et Jakab ont des causes profondes et bien réelles, abordées plus en détail au fil du roman. Merci beaucoup en tout cas pour votre retour très complet, qui me permet d'avancer.

Publié le 12 Décembre 2019

@Marie Berchoud, merci pour votre retour constructif. Mon pseudo résonne en effet avec l'image des lignes parallèles, très présent dans mon roman. Cela dit, je compte le publier sous mon vrai nom. Je me permets juste de vous dire que vous avez échangé les pseudos, DaMihiMortem désigne bien Jakab et Nocturnal, Cassandre. Quant à dire lequel des deux est le plus désespéré, c'est une question intéressante. Les deux le sont à leur manière, ils se retrouvent dans un sentiment d'extrémisme même s'ils ont traversé des épreuves différentes, et je réfléchis à approfondir le contraste entre eux lors du retravail du manuscrit. Je vous suis reconnaissante pour vos conseils et vous remercie d'avoir mis le doigt sur les aspects qui pourraient être améliorés, par exemple la longueur de certaines scènes, la besoin de resserrer l'action, l'importance de l'essentiel. Ce sont justement des points que je suis en train de retravailler. Un grand merci pour vos encouragements !

Publié le 12 Décembre 2019

Bonjour Bérengère,
Plus que quelques heures avant la remise des prix.
Je souhaite le meilleur à votre ouvrage,
Cordialement, Catarina

Publié le 11 Décembre 2019
2.4
Parallel, Les lignes exilées. Mon interrogation et mes éléments de soutien … L’auteur par son pseudo serait en résonance avec son titre ; alors, est-ce la personne d’un seul récit ? cela donne de la force, mais fragilise, aussi. Dans ce long récit complexe, les réseaux font communiquer Jakab Kalai alias Nocturnal, habitant de l’est européen, plus précisément la Hongrie (mais il n’y restera pas) et DaMihiMortem [donne-moi la mort, en latin, pseudo, mais la fille est française). Lequel est le plus désespéré ? la fille, semble-t-il. Mais le jeune homme vibre en écho à sa justesse, dit-il. Le tout dans des dialogues un peu longs ; apprendre à ne conserver que l’essentiel serait plus fort, je trouve. Car la tragédie est bel et bien là – aussi. Une épure plus forte et fine et dense me semblerait meilleure ; car cet ouvrage a du potentiel (ou plutôt son auteur). L’idée de départ est excellente, le style est net, les mots bien choisis. A mon avis, il faudrait juste resserrer le texte et l’action, sans se laisser déborder par les séquences dialoguées à distance ; il y aurait moyen de les reformuler, pour ne garder que les répliques essentielles. Mais ces dialogues s’arrêtent, DaMihiMortem a-t-elle cédé à ses démons suicidaires ? P. 39, le lecteur apprend qu’elle s’est jetée sous un train… mais elle en réchappe, cette Cassandre. Bon suspense, car le jeune Jakab craint ce que signifie le silence et va chercher à la rejoindre. Leur vie ensuite m’a paru un peu longue et détaillant trop de sentiments complexes mais fugitifs (ce qu’on ne sait pas alors !). Mon impression : + / - J’ai apprécié le rapport aux livres (Le Maître et la marguerite, si beau texte !) et à la culture, et l’ancrage dans le temps présent. Mais les excès même des deux protagonistes m’ont semblé sans distance, donc à reformuler. Pour un autre livre, plus abouti, car mûri. Les lignes exilées devront être oubliées puis reprises, dans un autre moment de vie (me semble-t-il), où l’indétermination aura pris du lest, et Parallel se sera posé-e ( ?).
Publié le 29 Novembre 2019
3
J'ai trouvé l'amitié entre ces deux êtres extrêmement touchante et l'amour qui naît entre eux leur permet de dépasser solitude et manque de confiance dus à des situations de harcèlement ou des difficultés familiales décrites avec justesse. Des indices judicieusement suggérés donnent l'envie de continuer la lecture. Et quel événement inattendu dans la seconde partie ! Chaque mot est bien choisi pour faire ressentir la progression positive des personnages, en France et en Hongrie. Originalité, profondeur et réalisme sont les mots que je préfère pour définir ce roman moderne. Le sujet pourrait paraître sombre à certains moments mais comme écrit l'auteur, " L'espace d'un instant, ces mots avaient tout illuminé", un simple sourire, une simple parole peut faire renaître l'espoir.
Publié le 13 Juillet 2019

@fredo78 : Un grand merci pour cette critique sensible et très attentive. Elle tape en plein dans le mille en reflétant ce que j'ai voulu transmettre dans ce livre.

Publié le 13 Juillet 2019
3
Ni vraiment un thriller psychologique, ni vraiment un roman philosophique, c’est un texte qui coule et vous tient au fil des pages, tel un grand fleuve tranquille, et vous plonge dans une ambiance très particulière : le long cheminement d’un être sensible vers son alter ego, le partage de visions que seules de telles âmes appréhendent naturellement. Et enfin un dénouement qu'il serait criminel de dévoiler ici et qui, pour celui l’ayant déjà vécu dans sa vie, en ressentira une intense émotion et peinera à retenir ses larmes. Un texte écrit dans un langage et un style remarquables.
Publié le 05 Juillet 2019

Merci @Thierry Vitteau d'avoir pris le temps de lire mon roman jusqu'au bout. J'en suis touchée, même s'il n'est pas allé dans la direction que vous auriez souhaitée. Certes, les réflexions peuvent être sombres, mais elles me paraissent assez importantes et graves pour mériter d'être évoquées. J'ai tout de même voulu l'accompagner de lumière.

Publié le 01 Juin 2019
2.4
Un livre bien écrit mais tellement sombre et trop éloigné de mes lectures habituelles. J’ai peiné à pénétrer dans cet univers désespérant et j’ai dû me forcer pour aller jusqu’au bout. Heureusement pour vous, la tendance actuelle vous donne raison, alors bonne chance à votre roman pour le concours.
Publié le 23 Mai 2019

@Laure Avedian : Je suis toujours ravie de lire les commentaires des lecteurs, quelle que soit leur opinion, donc je vous suis reconnaissante de m'avoir fait part de votre avis. Comme vous dites, je pense que ces lignes résonnent de façon personnelle à chaque lecteur, peut-être selon son âge, mais surtout son vécu et sa sensibilité. L'atmosphère est sombre, mais il s'agit vraiment de sujets que je souhaite évoquer, dénoncer. Les difficultés que rencontrent les personnages sont peut-être plus présentes qu'on ne le pense dans notre société, et ces vies ne doivent pas être ignorées. Cela dit, le noir ne fait pas tout, et j'ai voulu, progressivement, faire entrevoir la lumière. Merci beaucoup pour vos encouragements, il me vont droit au cœur.

Publié le 09 Mai 2019
3
Cela fait déjà quelque temps que j'ai lu votre livre, mais j'ai hésité à vous laisser un commentaire... C est un roman un peu générationnel à mon sens, j'y retrouve le mal être de l'adolescence, à l'époque où j'idolatrais Baudelaire et où je croyais que l'unique couleur de la poésie était le noir. Aujourd'hui je dois avouer que cette histoire ne résonne pas vraiment en moi, même si je comprends bien qu'elle puisse rencontrer d'autres lecteurs. J'ai toutefois souhaité vous adresser tous mes encouragements à poursuivre votre voie (voix ?) d'auteur, car votre plume est pleine de promesses. J'espère vous lire dans une autre histoire... Amicalement, Laure
Publié le 01 Mai 2019

Bonjour @MALISA,
Merci pour votre lecture et votre retour. Malgré le fait que vous ne soyez pas parvenue à vous attacher à Cassandre et Jakab comme je l'aurais souhaité, je suis heureuse que vous ayez apprécié l'écriture et la description des personnages. Certaines lignes suivent de curieux chemins que j'ai voulu immortaliser.

Publié le 20 Avril 2019
1.8
Votre écriture est agréable, vous savez décrire avec précision vos personnages et les circonstances qu’ils traversent sans vous perdre dans des détails inutiles. Pourtant j’ai eu un peu de mal à avancer dans votre récit, et je n’ai pas réussi à m’attacher aux deux personnages principaux, Cassandre et Jakab illustrant à merveille une jeunesse désabusée. Leur tristesse chronique qu’ils trainent à longueur de pages malgré des allers-retours entre Paris et la Hongrie n’ont éveillés en moi ni émotion, ni sympathie. Un petit sursaut d’espérance semblait se dessiner vers la fin du roman avant qu’il ne sombre de nouveau dans un désespoir absolu. En fin de compte votre roman nous rappelle le théorème des droites parallèles qui malgré elles ne se rencontrent jamais.
Publié le 15 Avril 2019

@Sylvie Giraud : Je me ferai un plaisir de découvrir les Balkans lorsque j'aurai l'occasion de lire votre roman. Étant donné que je ne connais absolument pas ces pays, c'est une belle perspective. Ces contrées méconnues sont souvent plus chaleureuses qu'on ne le pense et réservent des surprises inattendues.

Publié le 04 Avril 2019

Je suis auteure et lectrice, et je dois dire que dans mon roman "Le petit lutin de Pristina" qui se déroule au Kosovo et en Albanie, j'accorde moi aussi une importance toute particulière à la description de la nature qui est d'une beauté époustouflante ! C'est un élément incontournable de mon récit à lequel je confère presque le statut d'un personnage... J'ai voyagé à plusieurs reprises dans les pays Balkaniques et c'était à chaque fois quelque chose d'unique... Selon vos dires, ( et je vous crois !) je pense que la Hongrie n'échappe pas à la règle avec peut-être une part de mystère en plus... Et si l'accueil des ses habitants est aussi chaleureux qu'en Bulgarie, au Kosovo ou en Albanie, je ne peux que réserver mon vol !! :-)) Sylvie

Publié le 02 Avril 2019

@Sylvie Giraud : Merci beaucoup pour votre retour et vos encouragements, ils me font chaud au cœur. C'est toujours enrichissant d'avoir l'avis de lecteurs, je prends bonne note de votre ressenti.
Enfin, je suis comblée si mes mots vous ont donné envie de découvrir la Hongrie... je ne peux que vous recommander ce merveilleux pays.

Publié le 02 Avril 2019
3
@ Parallel Votre livre est d'une noirceur envoûtante... Avec votre plume délicate et féminine vous nous prenez en otage dans un monde "Parallèle" ! On se laisse happer par une atmosphère sombre et étrange avec vos deux anti-héros torturés vivant au bord du précipice... Vos descriptions de paysages sont sublimes et me donne bigrement envie de partir en Hongrie ! Par contre ( ce n'est que mon humble avis) le début de votre livre n'est pas facile d'accès, je trouve la correspondance entre vos deux "déglingués de la vie " un peu longue.. Merci pour ce partage et.bravo pour votre sélection chère Parallel, vous le méritez amplement ! Sylvie
Publié le 01 Avril 2019

"Les Lignes exilées" de Parallel, Sélection de février au Prix Concours monBestSeller. Découvrez l'interview de Parallel https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/10785-les-lignes-exi....

Publié le 28 Mars 2019

Merci beaucoup, Élisabeth, pour tant d'enthousiasme. La lumière et l'espoir sont là.

Publié le 19 Mars 2019
3
Livre dont l'écriture est puissante, une analyse psychologique très fine des personnages, toute une lumière se dessine à travers les pages, une fin des plus surprenantes .En un mot lisez ce livre où beaucoup peuvent se retrouver et puiser à travers ces lignes toute une force intérieure. livre où la tristesse côtoie tout un espoir, Elisabeth MISSONIER
Publié le 19 Mars 2019
3
Tu sais combien ton histoire m'a touchée. J'espère qu'elle en touchera beaucoup d'autres.
Publié le 14 Mars 2019

Merci pour votre retour, @lamish. Il me fait très plaisir, surtout si vous n'avez pas l'habitude de lire sur ce sujet. Je suis contente que vous vous soyez attachée aux personnages et ayez saisi leur complexité.

Publié le 23 Février 2019

"Les Lignes exilées " est le "Livre le +" du 22 février. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/10747-parall.... N'oubliez pas de laisser un commentaire à l'auteure, c’est pour cela qu’elle a publié son roman sur monBestSeller.

Publié le 22 Février 2019

Merci à vous, @Chris Martelli, d'être venu me lire, de m'avoir fait part de votre ressenti et de vos réflexions. Si ces mots sont indélébiles, alors cela veut dire énormément pour moi. Je suppose que certains textes viennent du plus profond de nous-mêmes. L'écriture libère et mène à la lumière. Et parfois, il est beau de garder une part de secret.

Publié le 19 Février 2019
3
Oui ! Le livre de la tristesse, de la noirceur. Et de la beauté du noir. Et de l’amour. Très impressionnant. Et très indélébile. Magnifique texte. Ecrit avec une plume de soie. C’est toujours très étonnant quand on lit un beau texte de se demander d’où il vient, comment il est né. Il y a tant de souffrance dans le votre. Comme vous le dites, parfois la douleur est extrêmement belle. Merci.
Publié le 19 Février 2019

Merci d'être venue lire ces lignes, @Sandrine C. La noirceur et la tristesse sont là, mais j'ai essayé de les rendre belles. Je suis touchée que vous vous soyez attachée à Cassandre et Jakab, et que vous ayez perçu de l'espoir.
En effet, le rythme au début, avec les échanges de messages, est assez différent par rapport à la suite du roman, mais cela me paraissait un passage obligé. Nécessaire pour rentrer dans leur monde, comme vous dites.
Par rapport au manque d'empathie que vous décrivez, je serais curieuse d'en savoir plus. Est-ce un manque d'empathie de la part des personnages, ou bien le fait que vous n'avez pas ressenti assez d'empathie pour eux ?

Publié le 15 Février 2019
3
C’est ça, c’est le livre de la tristesse. Très beau. Très noir. Il y a une progression discrète au fil des pages, qui nous attache aux lignes, au récit, à Cassandre et à Jakab. A l’espoir sans doute. Le début épistolaire n’est pas simple d’accès. Mais nécessaire sûrement pour comprendre la noirceur, le vide. Et peut-être l’apprivoisement de l’un et l’autre. Très belle balade, très lente. Mais j’ai ressenti un peu un manque d’empathie. Voulu ?
Publié le 15 Février 2019

Merci beaucoup @ox 61 pour votre commentaire encourageant. Je suis heureuse que vous ayez aimé, et que ce livre ait pu résonner personnellement en vous.

Publié le 02 Février 2019

vous m avez fait voyagé , c était sublime ! avec ce livre je comprend un peu les choses qui me hante , merci a vous et bravo

Publié le 02 Février 2019

Merci beaucoup, @Kiran Syrova. Le sujet est délicat, en effet, mais il me semble important. J'ai essayé de l'aborder comme le soufflait mon cœur. Ces démons sont de ceux qui persistent, mais je caresse l'espoir que l'on puisse un jour s'en libérer.

Publié le 28 Janvier 2019
3
Le sujet qu'évoque votre roman n'est pas aisé, pourtant, vous le traitez avec brio. Les personnages sont sincères et leurs sentiments se transmettent à travers les mots, leurs réactions. La rencontre entre les deux protagonistes m'a beaucoup touché, de même que la détresse que pouvait ressentir Cassandre. Les scènes sont riches et les descriptions amenées avec finesse. Lorsqu'on prend part au voyage, il est difficile de s'en éloigner. Arriveront-ils à dompter leurs démons ? Je l'espère. Puisse d'autres se joindre à cette aventure pour en comprendre toutes les facettes que vous glissez entre les lignes.
Publié le 28 Janvier 2019