De leur Franche-Comté natale, trois frangins sexagénaires décident de rejoindre à pied leur frère aîné dans le Mâconnais. C’est quatre jours de marche, entre défi et amusements. Pris au piège du plaisir de la randonnée, ils décident de poursuivre, l’année suivante, leur route sur le chemin de Compostelle. C’est toute la beauté des paysages du Jura, de la Bresse, du Charolais, de la Haute-Loire, de l’Aubrac, de l’Aveyron, restituée dans ce voyage. C’est aussi l’ambiance de famille, l’atmosphère particulière, l’ironie, la bonne humeur et les dangers de la promiscuité entre ces trois frères. Brusquement le chemin s’arrête là, un soir d’été, dans la belle ville de Cajarc.
Ce livre est noté par
@Joseph Victor Marclair
Merci pour votre message élogieux.
C'est vrai que je m'enivre en permanence des paysages qui m'entourent. Sur le chemin de Compostelle, bien sûr, mais aussi dans ma vie de tous les jours. Accompagné de mon fidèle compagnon Schnaps, je marche régulièrement dans mes prairies et mes bois de Franche-Comté, et l'hiver dans les montagnes pyrénéennes du côté de Banyuls, ils m'enveloppent toujours d'une belle sérénité.
Je suis heureux que vous ayez parcouru une partie du chemin de Compostelle à mes côtés depuis votre chambre, sur une chaise longue en terrasse, ou peut-être ailleurs, mais toujours dans votre tête les beaux paysages de France.
Depuis, j'ai poursuivi seul mon chemin jusqu'en Espagne. Un jour, j'écrirai, je l'espère, la suite de ce périple passionnant.
Merci encore pour votre témoignage.
@Isabelle Lestine
Cette balade fraternelle, quelque part inachevée, se transformera ce prochain mois de mai en promenade solitaire en poursuivant mon chemin jusqu’à Roncevaux. L’esprit sera certainement différent mais je songe à garder, voir améliorer, cette écriture qui vous a plu.
Merci pour votre avis. Il m’a particulièrement touché puisque, malgré mon âge, je soulève mon pas et traîne mon bâton de pèlerin sur les premières marches de la littérature. Et quand je lève la tête je vois la cime bien haute, tels les sommets pyrénéens.
(Ce n’est pas la première fois que l’on m’invite à aérer mon texte. Je vais donc en tenir compte. Je vous remercie encore vivement pour vos compliments et vos conseils avertis).
Amicalement,
Jacky Coulet