Les comptes du passé

30 pages
Extrait
de Annick KIEFER
Les comptes du passé Annick KIEFER
Synopsis

Anne a trente ans. A la mort de sa mère, elle retourne vivre dans la maison familiale, auprès de son père, sujet à des troubles du comportement.
Elle porte en elle, depuis l’enfance, des questions avortées qui exigent désormais des réponses : pourquoi son père a-t-il brutalement rompu le lien, pourtant profond, qui l’unissait à Tante Jeanne ? Quel est ce mensonge à l’origine de la fragmentation de la sphère familiale, de l’équilibre paternel ?
Dans le besoin de comprendre, de renouer les liens rompus, de reconstituer le puzzle, Anne recueille des confidences, les extirpe des âmes blessées dans l’espoir de soulager son père et d’enrayer, une fois pour toute, le cycle infernal de la roue du destin.

Publié le 19 Mai 2019

Les statistiques du livre

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12 commentaires , 5 notes
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@Astrée Argol
Un grand merci pour votre élogieux message qui m'a d'autant plus touchée que j'ai quelque peu tourné la page, l'écriture ne figurant plus dans mon actualité.
Vos compliments m'inciteraient à y revenir et je vous en remercie.
Je n'ai pas trouvé d'éditeur pour "Les comptes du passé" ni pour les deux premiers tomes qui sont:
A la frontière – malgré eux, A la frontière – ce qu'elle a fait d'eux.
Mais il faut dire que je n'ai guère cherché.
Quoi qu'il en soit, même en auto édition, il arrive parfois que le hasard ou une subtilité quelconque occasionne une belle rencontre, celle de mots qui rentrent en parfaite résonance avec un lecteur qui, séduit par un titre, un thème ou une quatrième de couverture, s'est frayé un chemin jusqu'à l'auteur, même le plus obscur. Cela vaut n'importe quelle récompense, et un bel encouragement à se relancer dans une nouvelle aventure littéraire.
Merci, donc, à vous, la lectrice enthousiaste, ainsi qu'à l'auteure puisque j'ai vu que vous écriviez également. Le sujet de votre roman m'attire et je ne manquerai pas, lorsque j'aurai plus de temps disponible - et l'envie de rallumer mon ordinateur- de m'en octroyer la lecture.
Bien à vous.
Annick

Publié le 27 Novembre 2020

@Annick KIEFER
Voir mon commentaire ci-dessous.

Publié le 25 Novembre 2020
3
@Annick KIEFER Votre roman possède un souffle romanesque puissant qui m'a emportée. Votre écriture très maîtrisée parcourt à merveille les circonvolutions de l'esprit humain et parvient à brosser des personnalités fortes et attachantes comme celles de Madeleine, Anne et Jacques. Pour autant les personnages secondaires ne sont pas en reste et j'ai particulièrement savouré le dialogue vénéneux des voisins autour du cercueil de Louise. Un grand bravo donc pour ces premiers chapitres, et dites-moi, s'il vous plaît, que vous avez trouvé une maison pour éditer l'ensemble.
Publié le 25 Novembre 2020

@Sandrine C
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Votre remarque sur l'interlignage signifie-t-elle que la lecture sur ordi en est rendue plus difficile? Si oui, je tâcherai de modifier cela, bien que n'étant pas très douée pour ce genre de manip.
Cordialement.

Publié le 24 Juin 2019

Oui, il y a ces lourdeurs familiales, ces secrets, ces silences. On a tous connu cela ou entendu parler. Votre récit dit le poids de ces silences et leurs conséquences. Ce que l’on devine quand on passe un peu de temps dans cet Est, avec ces peuples qui ont connu cette partition. Cela s’entend à leurs mots. A leur non-dits. (votre interligne est bien serré pour la lecture sur ordi …)

Publié le 23 Juin 2019

@Berthe
Je suis désolée de vous avoir rendue triste. La scène dont vous parlez décrit à dessein la noirceur, la méchanceté des villageois,dont les dialogues permettent de résumer à la fois l'histoire des deux tomes précédents, mais aussi leurs relations grandement dégradées par l'annexion de fait, laquelle les avait violemment opposés.
Des trois tomes, ce dernier est sans conteste le plus sombre, paradoxe puisque le contexte historique est là davantage un prétexte.
Je pense que mon premier roman, "Le carnet de Lili", catalogué en tant que feel good book,conviendrait davantage à vos goûts. Le sujet en est également sombre, puisqu'il aborde la dépression et la maladie d’Alzheimer, mais il ne laisse pas ce sentiment de tristesse que vous avez éprouvé.
Quoi qu'il en soit, je vous remercie, Berthe, pour avoir lu et commenté mon roman.
Cordialement.

Publié le 17 Juin 2019

@Agostini François-Xavier
Bonjour et toutes mes excuses pour cette réponse tardive, mais avec les beaux jours, je passe peu de temps sur l'ordinateur.
Je partage votre désir de vous couper d'un passé trop lourd : on ne peut voir où on met les pieds lorsqu'on regarde sans cesse derrière soi, ni avancer plié sous un poids trop lourd qui coupe le souffle et empêche de voir au loin. Se couper du passé est parfois une question de survie.
Mais qu'on le veuille ou non, il se rappelle à nous au travers de blessures suintantes, sur lesquelles on a passé le baume de l'oubli, pensant que l'oubli pouvait guérir. Notre passé fait partie de nous, nous a forgé tels que nous sommes. Le renier serait se renier soi-même. Si une seule rose pousse sur un tas de purin, elle mérite qu'on la cultive, quitte à se salir.
Vous avez bien raison, nous reproduisons sans cesse les mêmes cycles de drames, d'erreurs mais également de résiliences. Peut-être parce que chaque génération a besoin d'expérimenter pour comprendre et dire : plus jamais ça. Si bien que l'humanité dans son ensemble donne en effet l'impression de ne pas progresser. Mais cette vision d'ensemble est différente selon les individus, qu'ils soient optimistes ou découragés, bien ou mal lunés.
Sur le plan individuel, je pense que certaines ombres du passé sont à débusquer quand elles vous hantent, certains nœuds sont à défaire pour ne pas être tenté de se passer le coulant autour du cou. Il en est d'autres, si serrés, que l'on n'a ni la force, ni le courage de s'y attaquer. Et cela vaut mieux, car tout l'édifice affectif risquerait de s'effondrer. Ainsi, chacun agit en fonction du supportable pour vivre au mieux, en paix ou retranché de son passé.
Dans "Les comptes du passé", il ne s'agissait pas de règlement de comptes avec le passé de mes personnages, mais d'ouvrir le sac de non-dits que la dernière génération se trimbale afin de l'alléger.
On ne règle rien par la vengeance ou la rancune, mais il est parfois dur de lutter contre ses impulsions. Une des façons de le faire passe par la connaissance des événements passés qui ont encore des répercussions aujourd'hui, notamment sur les relations. Comprendre permet d'accepter , peut remplacer les mots qui ont toujours manqué, et tisser un lien, certes différent de celui qu'on espérait, mais un lien tout de même.
Enfin, pour répondre à votre question, sachez que je n'ai pas l'intention d'écrire sur l'avenir de nos sociétés, même sur un mode léger. Je ne possède aucune aptitude pour cela, laisse à des auteurs plus visionnaires et talentueux le soin de le faire. Ce qui ne m'empêchera pas de faire connaissance avec Clémence, Prophétia et vos autres personnages, qui m'ouvriront la porte de votre imaginaire.
Si vous désirez me répondre, je vous invite à aller sur mon blog pour éviter ici les pavés. Merci.

Publié le 17 Juin 2019
1.8
Drôle de livre ,noir,pessimimiste,triste. Pourquoi? On se voit bien dans un cimetiere,ou tout le monde se critique,les familles se jalousent et se déchirent ; vision horrible d'une société qui a vécue la partition de son territoire ,la guerre. Aucune place à la compassion Ni à la bonté Au moins tres bien ecrit. Je ne sais que vous dire car cette tristesse est envahissante.
Publié le 16 Juin 2019
2.4
VOIR COMMENTAIRE qui précède
Publié le 12 Juin 2019

Bonjour, les "comptes" du passé tout le monde le fait à sa manière, votre style est clair, agréable. Mais je me demande si faire les "comptes" du passé fait évoluer l'être humain, en Asie, la philosophie est justement d'oublier le passer, comme l'on cesse de regarder une photo jaunie. La nostalgie fait du mal, et développe les troubles du comportement, dont vous parlez. Comme dans mon roman délirant, fantastique un peu virtuel "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" sur Monbestseller, mes personnages, surtout JULIA et Clémence vive sans cesse avec les retours du passé pour préparer une revanche... Noam, lui, non-humain, semble s'en détacher pour être sûr de mieux se concentrer sur sa mission de destruction ou refonte du monde invivable que les humains lui ont laissé. Annick pensez-vous que les "comptes" du passé c'est juste l'occasion d'un livre un seul, et ne pensez-vous pas comme dans les philosophies antique de Sénèque par exemple il ne faudrait pas commencer par oublier le passé pour mieux avancer, Dans "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" l'Homme ( femmes et hommes ) n'ont rien retenu du passé et c'est l'erreur de jugement de ce monde qui va si mal. Regardez dans quel état est la planète Terre, au bord de l'éclatement général, puisque rien des "comptes" du passé ne sert à améliorer les choses. Une crise économique n'empêche une autre d'arriver, une guerre inévitable revient quand même. Non un seul livre sur les comptes du passé passe encore, Pensez-vous écrire peut-être, un jour, une utopie, un rêve, un délire fantastique comme dans "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" pour vous arracher du passé ? Le bonheur est dans l'instant et l'avenir, les "comptes" du passé servent juste à entrer en introspection mais ça fait plus de mal que de bien. BONNE LECTURE AGOSTINI François-Xavier

Publié le 12 Juin 2019

Bonjour, le passé ne se recherche pas il est perdu de toute façon c'est ce que j'écris dans "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" sur Monbestseller, un roman atypique, étrange, complexe où chaque personnage JULIA, NOAM, Clémence, comme les vôtres, vivent pourtant entourés par les effets du passé et ses conséquences sur le présent et dans un monde virtuel en phase terminale tel est l'état de notre planète. Pensez-vous Annick que le passé doit s'accrocher à nous au point de déstabiliser la vie des gens et les empêcher d'avancer ? Faire les "comptes" du passé peut suffire à réaliser un livre maximum, car le passé me rappelle tous les jours de ne pas y penser car justement c'est là que commence les troubles du comportement... On comprend ça avec l'âge et la sagesse qui l'accompagne. Mais l'Homme ( femmes et hommes ) ne retiennent rien du passé et le monde actuel est futur se prépare aux mêmes erreurs de jugement. Une crise économique n'empêche pas l'autre d'arriver, une guerre évitable de revenir... C'est ainsi le tourment continuel de l'humanité, en fait la question est de savoir si le passé ne sert pas juste de sujet de conversations et d'écriture au risque de lasser ? Question philosophique. Pensez-vous un jour écrire une utopie, un futur probable, voire même un délire possible comme dans "Prophetia et Clémence la revanche contre la barbarie" ? Je crois que le "délire" c'est-à-dire une petite dose de folie permet d'éviter les "comptes" du passé et vous qu'en pensez-vous ? BONNE LECTURE AGOSTINI François-Xavier.

Publié le 12 Juin 2019

@Paola56 @Julie Clément
Suite à vos remarques, j'ai ajouté des pages à l'extrait. Bonne lecture !

Publié le 11 Juin 2019

Il n y a que 14 pages. C est difficile de donner son impression. Je n ai pas eu la possibilité d entrer dans l émotion et dans l histoire tout simplement. Peut être y aura t il une suite que je lirai afin de m en imprégner davantage. Julie Clément

Publié le 10 Juin 2019

@Jacques p
Je suis ravie que cet extrait vous ait donné envie de poursuivre votre lecture. Ce sont ces petits mots qui donnent un nouveau souffle à l'inspiration et l'envie taries.

Publié le 10 Juin 2019

@Paola56
Merci, Paola, pour votre commentaire enthousiaste, une belle récompense pour un auteur auto-édité qui a peu d'audience. Si vous poursuivez votre lecture, j'espère qu'elle sera à la hauteur de vos attentes.
Cordialement.

Publié le 10 Juin 2019
3
Très intéressant, passionnant même ! Un écrit et une lecture fluide, des personnages quelque peu "bizarres," inquiétants mais que l'on a envie de découvrir... Mais 14 pages... grande déception, pas compris qu'il ne s'agissait que d'un "extrait" ! Grande envie de poursuivre cette lecture.
Publié le 08 Juin 2019
3
Merci à vous pour cet extrait, je vais découvrir la suite. Belle écriture!
Publié le 30 Mai 2019