
En 1950, Élisabeth Muller retourne dans son village natal des bords du Rhin, qu’elle a quitté peu de temps avant la guerre, en 1939.
Elle apprend que son jeune frère Charles a été exécuté par les nazis au camp du Struthof, pour avoir tenté de fuir, en compagnie d’autres réfractaires, le joug nazi.
Les traces de son frère la mènent dans un village du sud de l’Alsace. Là, sa présence réveille chez les habitants les souvenirs enfouis de l’époque douloureuse de l’annexion allemande, et les oblige à regarder en face leurs comportements ou agissements. Pris en mains par un destin implacable, qui exigeait d’eux le meilleur quand ils n’étaient souvent capables que du pire, les villageois se font les vecteurs de la grande Histoire, dont on feuillette les pages au travers de leurs actes.
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J'ai relu le tome 1 après avoir lu le tome 2.
C'est comme un film que l'on revois. J'ai découvert pleins d'allusions, de jeux de mots, de regards, qui trouvent leur explication dans le tome 2.
Cette relecture ne m'a apportée que du bonheur......
La construction de l'ensemble est fascinante, bien montée, bien construite.
Bravo l'auteure, bravo l'artiste.
J'ai connu cette auteure par son premier roman "les carnets de Lili".
J'avais apprécié son style, son aisance d'écriture, sa faculté de nous faire entrer dans l'histoire.
Dans ce second roman j'ai retrouvé le style précis, vivant, attachant.
J'ai découvert l'Alsace et ses habitants. La nature humaine dans tous ses états de bassesse, de grandeur ou de doute.
Des gens "ordinaires" qui en sortent grandi par la vie et des personnages petits petits petits malgré leur argent.
Si j'ai dévoré le premier tome de "A la frontiére", que dire du tome 2 ? Je l'ai goulument avalé.
J'attends la suite Historique de cette région et l'histoire de Charles, Tine, Louis, Elisabeth et les autres.
Mille merci à cette auteure d'essayer d'expliquer l'Alsace et les alsaciens.
L'Histoire est vraie, l'histoire est vivante, belle, attachante.
oups, elle m'a aidée.....