L'empreinte maternelle

97 pages de paul sandrin
L'empreinte maternelle paul sandrin
Synopsis

Longtemps, je me suis couché de bonne heure…
La raison en est simple, je me levais le plus souvent aux aurores. Je mis le nez dehors pour la première fois à 4 heures du mat, sous un ciel étoilé du mois d’août. Le pli était pris, je fus un lève-tôt prêt à conquérir le monde. Doit-on s'en féliciter ? Pour moi, rien n’est moins sûr !
Dès mes premiers cris, je me comportai mal, provoquant une grave hémorragie à ma mère. Elle ne m'en voulut pas. Elle acceptait la mort pour que vive son petit dernier.
Depuis la disparition de mon père, ma mère n’a cessé d’être l’objet de la vénération de ses quatre enfants, choyés de sa douceur, de son amour et de son dévouement . Pour moi, le petit gâté-pourri plus que de raison, cela s’accompagnait de la hantise constante de la voir aussi disparaître.

Publié le 17 Mai 2021

Les statistiques du livre

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1 commentaires , 2 notes
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5
@ Paul Sandrin J’ai eu grand plaisir à lire ce livre et vous remercie très vivement d’en autoriser la lecture sur ce site. Cet ouvrage m’a laissé une impression de maturité et d’authenticité. Comme si un ami de la famille, pas trop proche, mais pas trop lointain non plus, évoquait le temps de sa jeunesse avec un vocabulaire choisi, mais non pédant. Bien que dans un style qui date un peu, mais qui contribue au charme de ce livre, les idées défendues sont toujours d’actualité ! Et en plus, quel agrément de lire des phrases en un français châtié, sans aucune faute d’orthographe, comme il était normal d’écrire à l’époque où la langue maternelle était enseignée sérieusement ! Ce livre mérite cinq étoiles et tout mon respect. !
Publié le 26 Juillet 2021

@Thomas Bloqué Juste un petit mot. Ce n'est pas "pour que le patient perçoive l'intérêt et la qualité d'une séance" que le psy doit exiger des honoraires élevés. Freud justifie tout autrement ces honoraires. D'après lui, si le psy ne se fait pas ou presque pas payer, le patient s'imagine que les sentiments violents, quasi de l'amour, qu'il éprouve pour le psy, et qui résultent d'un phénomène appelé transfert, sont réciproques. A cause du transfert, il arrive que des psys soient harcelés jusque dans leur domicile et leur famille par des patients incapables d'accepter que le psy n'est ni leur ami ni leur amant, mais seulement un professionnel qui fait son métier. Les honoraires constituent alors une douche froide salutaire, qui évitent aussi que le patient aille chez le psy tout le reste de sa vie durant, parce qu'il ne parvient pas à s'en décrocher. Bien amicalement, Marie Peterburger P.S. Je n'ai pas encore lu le livre.

Publié le 18 Juillet 2021
4
Le narrateur avec ses frères et soeurs ont un lien vraiment fort avec leur maman, lien qui a été renforcé par un drame qui a contribué à souder toute la famille. Ce lien fort qui unit toute cette famille et l'admiration qu'ont les enfants pour leur mère, tout cela est assez marquant et touchant en soi. Après j'ouvre une parenthèse: les psys qui racontent à leurs patients comme dans votre récit, qu'il faut qu'une séance soit coûteuse pour que le patient en perçoive l'intérêt et la qualité, ces psys se foutent bien de la gueule de leurs clients. Et pourquoi pas leur donner gratuitement 100 euros et un mars à ses psys tant qu'on y est. Voilà je referme la parenthèse, c'était mon coup de gueule du jour. Non sinon j'ai trouvé que vous écriviez bien, que votre récit était vivant donc l'ennui n'est pas venu me saisir en vous lisant.
Publié le 30 Juin 2021