Longtemps, je me suis couché de bonne heure…
La raison en est simple, je me levais le plus souvent aux aurores. Je mis le nez dehors pour la première fois à 4 heures du mat, sous un ciel étoilé du mois d’août. Le pli était pris, je fus un lève-tôt prêt à conquérir le monde. Doit-on s'en féliciter ? Pour moi, rien n’est moins sûr !
Dès mes premiers cris, je me comportai mal, provoquant une grave hémorragie à ma mère. Elle ne m'en voulut pas. Elle acceptait la mort pour que vive son petit dernier.
Depuis la disparition de mon père, ma mère n’a cessé d’être l’objet de la vénération de ses quatre enfants, choyés de sa douceur, de son amour et de son dévouement . Pour moi, le petit gâté-pourri plus que de raison, cela s’accompagnait de la hantise constante de la voir aussi disparaître.
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@Thomas Bloqué Juste un petit mot. Ce n'est pas "pour que le patient perçoive l'intérêt et la qualité d'une séance" que le psy doit exiger des honoraires élevés. Freud justifie tout autrement ces honoraires. D'après lui, si le psy ne se fait pas ou presque pas payer, le patient s'imagine que les sentiments violents, quasi de l'amour, qu'il éprouve pour le psy, et qui résultent d'un phénomène appelé transfert, sont réciproques. A cause du transfert, il arrive que des psys soient harcelés jusque dans leur domicile et leur famille par des patients incapables d'accepter que le psy n'est ni leur ami ni leur amant, mais seulement un professionnel qui fait son métier. Les honoraires constituent alors une douche froide salutaire, qui évitent aussi que le patient aille chez le psy tout le reste de sa vie durant, parce qu'il ne parvient pas à s'en décrocher. Bien amicalement, Marie Peterburger P.S. Je n'ai pas encore lu le livre.