Le silence des pantoufles

Tout m'a semblé très juste dans ces pages. Même certaines situations qu'on pourrait penser extrêmes. J'ai aussi beaucoup apprécié l'écriture. Un vrai style : émotionnel et parfois caustique. Le livre rappelle des moments de l'histoire, décrits ici par un appelé en Algérie lucide devant ce qu'il a sous les yeux.

@Nelson M
Merci de vos appréciations. Elles me sont précieuses.
Bien à vous, Cédric

@capucine fleur
Non je n'ai pas de jumeau. Mon frère ainé avait 14 ans de plus que moi... Et je ne suis jamais allé en Algérie. Pour répondre à votre interrogation, mon premier objectif était d'évoquer la guerre d'Algérie vue par un appelé "ordinaire" et non la jumellité et l'usurpation d'identité.
Merci de votre commentaire.
J'ai publié "officiellement" plusieurs romans dont "Une femme simple" (éditions Grasset) et "Les sirènes du Pacifique" (éditions Mercure de France) sous un nom de plume : Cédric Morgan.
Amicalement à vous,
Cédric

Vous êtes jumeau vous-même ? Ou en avez eu ? C’est certainement un syndrome classique du jumeau ce dont vous parlez, à la fois tentaculaire tant c’est tentant, et répulsif. La confusion entretenue par eux-mêmes et leur entourage depuis toujours, la différence ressentie de l’un et de l’autre, les jalousies bien sûr, le regard des parents, probablement différent selon qu’il s’agit de l’un ou de l’autre, tout ça vous le dites ou le laissez entendre au fil de vos lignes. Je trouve qu’elles mériteraient un peu plus de clarté parfois, il y a des phrases qu’on doit relire pour être sûr de bien les comprendre. Après, le mécanisme qui est le canevas de votre livre est dur à gérer, la part psychologique omnipotente, le doute, le remord, et la vie, celle de tous les jours, alors que ce n’était pas la sienne. Se mettre dans les pieds de l’autre… très beau titre le silence des pantoufles. Mais je trouve que vous devriez simplifier le scénario un peu, rendre sa lecture plus fluide, moins d’allers et retours dans le temps, dans la part psycho vs réelle, entre l’un et l’autre. Avez-vous voulu écrire sur la vie d’un appelé et les horreurs qu’il croise, ses peurs, ses espoirs, ou sur cette usurpation d’identité ? Les deux sujets sont magnifiques et abyssaux.