Comme l'élixir floral d'étoile de Bethléem apaise après un choc, les mots du poète, quintessence des souffrances et des espoirs du genre humain, aident à une résilience nécessaire.
Le poète propose ici une décoction émolliente de 45 textes en 5 étapes de préparation : Souffrances contemporaines, Traumas anciens, Résilience, Amour salutaire, Arts réparateurs.
Quand vous entendez dire du mal des musulmans
Dressez l’oreille. On parle de vous.
Quand vous entendez dire du mal des juifs
Dressez l’oreille. On parle de vous.
Quand vous entendez dire du mal des autres
Dressez l’oreille. On parle de vous.
Quand vous entendez dire du mal de vous
Fermez l’oreille. On parle en l’air.
Version imprimée à 9,90€, ici:
https://www.thebookedition.com/fr/les-etoiles-de-bethleem-p-400625.html
Ce livre est noté par
@Zoé Florent @Alhéna Skat @Fernand Fallou @Fabien Debenest @JP LAURIER
@Pierre d'Arlet @galodarsac
Bonjour à tous,
La version papier de mon recueil "Les étoiles de Bethléem" est (enfin !) disponible chez TheBookEdition. (Une belle alternative française à Amazon.)
J'espère que vous apprécierez la plus-value de la version imprimée. Le texte brut reste accessible sur mbs dans son entièreté.
Belle découverte,
Albert H. Laul
https://www.thebookedition.com/fr/les-etoiles-de-bethleem-p-400625.html
@Zoé Florent
Merci de votre commentaire élogieux et de votre sensibilité à la sincérité, indispensable à notre volonté d'écriture.
Cordialement
Albert H. Laul
Pour relancer mon booktime:
Hamlet, acte III, scène 1 traduit par Voltaire (1761)
Être ou n'être pas, c'est là la question;
S'il est plus noble dans l'esprit de souffrir
Les piqûres et les flèches de l'affreuse fortune
Ou de prendre les armes contre une mer de troubles
Et en s'opposant à eux, les finir ? Mourir, dormir,
Rien de plus; et par ce sommeil dire : Nous terminons
Les peines du cœur, et dix mille chocs naturels
Dont la chair est héritière, c'est une consommation
Ardemment désirable. Mourir, dormir :
Dormir, peut-être rêver! Ah, voilà le mal !
Car, dans ce sommeil de la mort, quels rêves aura-t-on
Quand on a dépouillé cette enveloppe mortelle ?
C'est là ce qui fait penser : c'est là la raison
Qui donne à la calamité une vie si longue :
Car qui voudrait supporter les coups, et les injures du temps
Les torts de l'oppresseur, les dédains de l'orgueilleux.
Les angoisses d'un amour méprisé, les délais de la justice,
L'insolence des grandes places et les rebuts
Que le mérite patient essuie de l'homme indigne.
Quand il peut faire son quietus
Avec une simple aiguille à tête ? qui voudrait porter ces fardeaux,
Sangloter, suer sous une fatigante vie ?
Mais cette crainte de quelque chose après la mort,
Ce pays ignoré, des bornes duquel
Nul voyageur ne revient, embarrasse la volonté
Et nous fait supporter les maux que nos avons,
Plutôt que de courir vers d'autres que nous ne connaissons pas.
Ainsi la conscience fait des poltrons de nous tous;
Ainsi la couleur naturelle de la résolution
Est ternie par les pâles teintes de la pensée;
Et les entreprises les plus importantes,
Par ce respect, tournent leur courant de travers,
Et perdent leur nom d'action...
Pour relancer mon booktime:
Hamlet, acte III, scène 1 traduit par Voltaire (1733)
Demeure, il faut choisir et passer à l'instant
De la vie à la mort et de l'être au néant.
Dieux justes, s'il en est, éclairez mon courage.
Faut-il vieillir courbé sous la main qui m'outrage,
Supporter ou finir mon malheur et mon sort ?
Qui suis-je ? Qui m'arrête ? et qu'est-ce que la mort ?
C'est la fin de nos maux, c'est mon unique asile;
Après de longs transports, c'est un sommeil tranquille;
On s'endort, et tout meurt. Mais un affreux réveil
Doit succéder peut-être aux douceurs du sommeil.
On nous menace; on dit que cette courte vie
De tourments éternels est aussitôt suivie.
O mort ! moment fatal ! affreuse éternité !
Tout coeur à ton seul nom se glace épouvanté.
Eh ! qui pourrait sans toi supporter cette vie ?
De nos fourbes puissants bénir l'hypocrisie ?
D'une indigne maîtresse encenser les erreurs ?
Ramper sous un ministre, adorer ses hauteurs ?
Et montrer les langueurs de son âme abattue
A des amis ingrats, qui détournent la vue ?
La mort serait trop douce en ces extrémités.
Mais le scrupule parle, et nous crie : arrêtez.
Il défend à nos mains cet heureux homicide,
Et d'un héros guerrier fait un chrétien timide.
@Alhéna Skat
Merci infiniment de votre lecture attentive. Je suis content que ces quelques textes vous aient plu. J'espère que mes romans dont je retravaille le premier "Turbidité & Sensibilité" vous plairont également.
Dès que le temps me le permettra, je reprendrai la lecture de "l'enfant du péché".
Bien littérairement,
Albert H. Laul
@Albert H. Laul_2
Cher Albert H,
Je viens de reprendre la lecture de votre recueil de poésies qui mérite bien les 5 étoiles.
J’ai beaucoup aimé :
** Un morceau de pain
** Quand vous entendez dire
** T’aimer
** L’adultéresse
** Quel Prix
Arrivée à la lecture des Haïkus où, je dois l’avouer, mes connaissances sont très faibles, si je dois en choisir un, c’est le « Haïku 2 ».
Dans vos quatrains des « Hymnes au Maître Hokusaï », mon préféré est « Écumes enneigées ». Sans pour autant dédaigner les autres, tellement bien accompagnés de leurs illustrations.
Me voici arrivée à la fin de votre recueil. Je vais donc vous quitter avec regret en vous encourageant à continuer à nous émerveiller par votre talent.
Avec tous mes sentiments de sympathie amicale et littéraire,
Alhéna.
@Alhéna Skat
Merci de vos encouragements. Je m'en vais lire "l'enfant du péché".
Cordialement,
Albert H. Laul
@Alhéna Skat
Merci de vos encouragements. Je m'en vais lire "l'enfant du péché".
Cordialement,
Albert H. Laul
Fichier pdf remanié et ajout de nouveaux textes en vu d'une édition papier (très prochainement).
Très bonne lecture (J'espère !)
Albert H. Laul
@Fernand Fallou
Merci de vos encouragements. La poésie est, en effet, un créneau difficile du fait de sa part de doutes irrépressibles, de reprises incessantes, de répétitions inlassables, de recherches perpétuelles, et d'un sentiment d'insatisfaction constant.
Mais quand, par magie, après bien des efforts, le vers chante à l'oreille, quel plaisir, quelle volupté, quelle félicité !
Bien à vous,
Albert H. Laul
Cher @Albert H. Laul_2
La poésie est un créneau difficile. Tellement difficile que j’ai enlevé tout ceux que j’avais écrits. Bravo de vous y être accroché avec ce recueil bourré de très beaux passages.
Fichier pdf corrigé.
Bonne lecture (J'espère !)
Albert H. Laul
Deux nouveaux textes ajoutés au recueil :
1) Soutien-gorge (ci-dessous)
2) Hymne au maître Hokusai (3 nouvelles œuvres commentées).
Bonne lecture (J'espère !)
Albert H. Laul
@Pierre d'Arlet
@galodarsac
N'hésitez pas à me dire si certains lacets du corset de la poésie classique sont détendus. Bien à vous.
Soutien-gorge
Comme j’aimerais être un soutien de ta gorge
Le tissu coloré du maintien de tes seins
Les bonnets en métal arrondis à la forge
La lanière de cuir sur ton corps à dessein
Comme j’aimerais être un soutien de ta gorge
Et transmettre l’écho quand ta voix se déploie
Corriger ton histoire où le crime regorge
A bomber ta poitrine en fierté, je m’emploie
Comme j’aimerais être un soutien de ta gorge
Arracher ton corset et ce voile au visage
Abolir les carcans de celles qu’on égorge
Vaine expiation d’un bourreau par usage
@Fabien Debenest
Merci de votre commentaire.
Je suis content que vous y ayez lu des éléments intéressants.
Cordialement
Albert H. Laul
On y voit des éléments intéressants, maintenant, tout ne me plait pas, certes.
Bonjour @Albert H. Laul_2, mes alexandrins et autres octosyllabes on été publiés ( en partie ) sur mBS, l'année dernière. Je les ai dépubliés 6 mois plus tard...comme je vous l'ai écrit, les beaux vers, les poètes sortant du lot sont rares sur mBS et après la publication d'un " coup de gueule " sur ce site, dénonçant ces auteurs du n'importe quoi, qui devraient se relire et se poser les bonnes questions, je me suis retiré ! Mais j'ai continué à écrire et je viens de publier trois petites nouvelles à quelques semaines d'intervalle...sur plusieurs comptes ( comme vous ), le point commun : LAURIER...quelques-uns de mes lecteurs m'ont reconnu...
Même si vous faites quelques entorses au néo-classique, j'aime bien votre style !
@J-Pierre LAURIER
Merci pour votre message encourageant ! J'y puise une envie de persévérer à bien faire car :
Ce qui est bien fait, plaît, charme et ne déçoit guère
Mais faire pour plaire n’est pas bien faire et plaire
Bien faire n’est pas négocier, vendre ou charmer
Bien faire, c’est suer, peiner, à soi renoncer
S’élever vers un idéal de perfection
Et nourrir l’espoir d’ériger l’œuvre en canon.
Bien à vous,
Albert H. Laul
PS n°1 : Merci pour votre boutique "Au Hasard" que je commente sur sa page dédiée.
PS n°2 : Où trouve-t-on vos alexandrins ?
Si la lecture vous a plu, n'hésitez pas consulter mon premier roman :
Turbidité & Sensibilité.
https://www.monbestseller.com/manuscrit/18734-turbidite-sensibilite
Et mon deuxième roman: Aridité & Sensibilité.
https://www.monbestseller.com/manuscrit/18734-aridite-sensibilite
Bonne lecture (J'espère !)
Cordialement
Albert H. Laul