Jane O’Brien est une jeune et belle multi-veuve en série. Elle aime les mâles, les vrais, mais ne supporte pas leurs comportements machistes, vantards, menteurs, tricheurs, flagorneurs, jaloux... Elle a subi les assauts des plus entreprenants qui n’en voulaient qu’à son beau corps de garce, jusqu’au jour où elle a rencontré un homme différent des autres, tellement sensible et attentionné qu’elle l’a épousé.
Avec le temps, elle a fini par s’apercevoir qu’elle avait été trahie par un sadique. Elle s’en est vengée, l’a tué. Ce fut l’apothéose. Depuis, elle tue ses maris, aussi immanquablement qu’une mante religieuse.
4500 mots
Cette histoire est extraite du livre "Morts sans queue ni tête" publiée par Jean-Pierre Mabille sur ce site
Ce livre est noté par
@Zoé Florent
Chère Michèle, merci pour ce nouveau commentaire constructif qui m'accompagne dans la recherche de mon identité stylistique. Le respect que j'éprouve pour notre belle langue française m'incline à me soumettre à ses règles grammaticales. En revanche, j'apprécie de la chatouiller, la titiller, la traire comme un puceron et, si fourmi je puis y parvenir, en extraire le lait pour nourrir mes propres enfants.
Amicalement, Jean-Pierre
@galodarsac
Je vous invite tout spécialement à lire dans Morts sans queue ni tête, l'histoire Demain dès l'aube, qui devrait vous ravir.
Amicalement,
Jean-Pierre Mabille
Bonjour @galodarsac
Je pense que le hasard n'est pas étranger à votre lecture de cette histoire le jour du grand Aïd. J'apprécie pleinement vos commentaires qui viennent appuyer une note remarquable. Merci à vous.
Je vous invite bien sûr à découvrir Morts sans queue ni tête, contenant ce récit ainsi que dix autres réunis en Ouroboros. Vous le trouverez sur ce site dans les rubriques "autres", "autres" sous mon identité "Jean-Pierre Mabille"
Pour ma part, j'ai déjà pris plaisir à lire vos quelques lignes ; il serait étonnant que vos avis tranchés m'indiffèrent...
@JP MABILLE À votre question page 4: "Un poète sait-il pourquoi il a des vers et à quoi ça rime ?" la réponse est oui, du moins en ce qui me concerne :
Un poète a des vers pour aller à la pêche,
Le lecteur adorant mordre à son hameçon.
Il se fait prendre alors d'admirable façon
Et jubile en lisant les tirades qu'il prêche :)
Quant à celle de la page 22, à savoir si le corps privé de tête fonctionne encore, je ne sais, mais la réciproque est vraie: les têtes coupées vivent encore un peu, et parfois certaines sont sacrément bavardes ! (c'est une perche que vous m'avez tendue, j'en fais une pub pour moi-même c'est de bonne guerre: si vous aimez l'humour macabre mes "avis tranchés" ne pourront que vous plaire !)
Bien à vous
-LGA