Adieu, tu m'as rendu tellement heureux

9 pages de Ellias Uctus
Adieu, tu m'as rendu tellement heureux Ellias Uctus
Synopsis

Pour digérer une rupture, il faut parfois vomir ses mots.
Coucher sur un bout de papier des maux qui nous pèsent, tant sur le corps que sur le cœur.

Publié le 09 Septembre 2024

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4 commentaires , 2 notes
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3
Votre texte a le mérite d'exister. J'ai aimé. Merci
Publié le 18 Septembre 2024
3
bonjour Beau texte sur la rupture et sur sa propre remise en question. Cela peut être, effectivement, salvateur de coucher les mots sur le papier. Mais l'amour des mots peut, sans doute, vous inciter à écrire d'autres essais sur la beauté de la rencontre, sur ce que cela peut vous apporter, avancer dans la positivité et ainsi d'exprimer des sentiments autres que les regrets... Cela serait tout aussi percutant Amicalement
Publié le 16 Septembre 2024

Bonjour @F.J. Lécollier. Merci beaucoup, il faut parfois laisser l'objectivité prendre le dessus. Peser les pours et les contres d'une expérience vécue, quelle qu'elle soit. Merci d'avoir pris le temps de me lire !

Publié le 14 Septembre 2024

Bonjour,

Belle démonstration sur l'art d'encaisser une rupture sans aigreur, mais avec classe et lucidité, en sachant conserver les bons souvenirs. Derrière le coeur, le cerveau. Remarquable !

Publié le 10 Septembre 2024

Bonjour @Michel Laurent

Je vous remercie pour votre commentaire. En pleine écriture d'un roman, je sentais qu'un de mes personnages avait envie de vider son sac pour pouvoir avancer.
Surprise ! Ce n'était pas lui, c'était moi ... J'avais besoin de le faire pour pouvoir continuer mon récit. Alors j'ai pris 30 minutes pour coucher ces quelques mots, que je comptais d'ailleurs supprimer ce matin.

Mais votre développement me donne en effet envie de m'y attarder un peu plus ! Merci !

Publié le 10 Septembre 2024

Court mais d’un romantisme fascinant ! J’ai particulièrement aimé ce passage :

« Tout commence un samedi, à la fête de la bière, il ne pouvait pas en être autrement. Je t’aperçois, tu souris aux gens, leur apportant le réconfort d’un burger. Je veux en être, je me fiche de manger, je veux juste te regarder. Alors je m’approche, maladroitement, je choisis le premier menu que je vois. Pour la petite histoire je ne le finirais pas. » 

C’est hélas tellement bref que l’on reste un peu sur notre faim (de burgers). Pourquoi ne pas développer ? Moi, je verrais bien quelque chose du genre :

Tout commence un samedi à l’incontournable Fête de la Bière. Où d’autre le destin pourrait-il orchestrer une telle épopée romantique ? Je t’aperçois, telle une déesse grecque perdue au milieu des vapeurs de friture. Ton sourire, étincelant comme la sauce barbecue sous un rayon de soleil, illumine les cœurs, distribuant généreusement des burgers, ces véritables ambroisies de la plèbe affamée. Tu sembles… divine, à l’exception de ce filet de ketchup qui coule sur ton tablier.

Je suis transcendé. Plus rien n’a d’importance : ni la bière, ni les amis qui me hurlent dans les oreilles. Je dois faire partie de cet échange sacré entre toi et les burgers. Manger ? Pfff, la nourriture est si secondaire à ce moment-là, c’est toi que je veux contempler ! Je m’avance, trébuchant comme un pingouin sur une patinoire, et choisis au hasard un menu. Pourquoi ce menu? Personne ne le saura jamais, c’était le premier qui m’a sauté aux yeux (ou, pour être honnête, celui dont j’ai réussi à déchiffrer le nom sans bégayer).

Et pour couronner le tout, cerise sur le gâteau – ou plutôt frite sur le burger, je ne finirai même pas ce repas ! Trop absorbé par ta présence céleste, chaque bouchée devient une mission impossible, un défi olympien. La nourriture? Pfff, elle est tellement fade en comparaison de l’intensité dramatique de ce moment...

Publié le 10 Septembre 2024