Gil ou les conversations meurtrières

40 pages de Bruno Cheilme
Gil ou les conversations meurtrières Bruno Cheilme
Synopsis

Gil, jeune adulte un peu déboussolé, ne sait pas encore quoi faire de sa vie. Ses parents s’en inquiètent. Pour l'aider dans son orientation, ils vont lui faire rencontrer successivement, le prêtre de leur paroisse, une amie très femme fatale, une psychiatre et leur députée bien aimée.
Malheureusement l'espoir de fournir à leur fils un guide va prendre à chaque fois une tournure inédite. En effet, ces adultes sont tous foncièrement désaxés, fatigués d’exercer leur fonction première. Ils vont tous avoir un comportement déplacé. Le prêtre va se comporter comme une femme fatale, la femme fatale comme une psy, la psy comme un homme politique et la femme politique comme un dieu. Chacune de ces conversations va se terminer par la disparition de l’intervenant.

Publié le 16 Septembre 2024

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3 commentaires , 1 notes
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Alors survivre ou ne pas survivre!

Publié le 04 Novembre 2024

Je ne sais pourquoi, votre pièce m’a remis en mémoire une citation d’Alphonse Allais que le grand philosophe André Comte Sponville faisait en introduction d’un cours sur, selon lui, l’impasse du stoïcisme : « Ne nous prenons pas au sérieux, il n’y aura aucun survivant. »
Bonne écriture à vous.

Publié le 19 Septembre 2024

@Zoé Florent Merci beaucoup pour votre commentaire. Décoiffer, singulier, jubilatoire, voilà des qualificatifs que je ne saurais renier, car telle était bien l'intention de cette pièce. J'aimerais tellement la voir montée sur une scène. Bien à vous, Bruno

Publié le 17 Septembre 2024
3
@Bruno Cheilme Eh bien, voilà des conversations meurtrières qui décoiffent ! /// "Je suis devenu libre le jour ou j'ai cessé d'être la proie de ma propre prédation", écrit Majead Art'felinat (je vous conseille la lecture de son recueil : https://www.monbestseller.com/manuscrit/21429-des-mots-mans-land). C'est l'impression que m'a laissée la démarche de Gil. Bel épanchement, belles analyse et déconstruction... pour un mieux ? en théorie, peut-être, car en pratique, c'est un peu mal barré, quand bien même le final résume tant d'événements que je n'ose rêver ;-) ! /// Le genre "théâtre" offre une grand liberté, dont vous avez su abuser. Bravo et merci pour ce partage aussi singulier que jubilatoire. Amicalement, Michèle
Publié le 17 Septembre 2024