L'ABSENCE ÉLÉGANTE

@valentin1972 - Merci Valentin pour votre lecture et ce commentaire. Je suis très touché par la référence à Don Quichotte que vous avez saisie au vol. Très sincèrement. Merci

Publié le 05 Mars 2025

kaenel

@eleonoresud. Merci Eleonore pour votre lecture et le commentaire détaillé qui me touche beaucoup.

Publié le 05 Mars 2025

valentin1972

Je crois que c’est un roman qui imite un roman comme l’histoire de Don quichotte imite le récit d’une épopée – la référence est bonne et sympa. Je suis d’accord avec d’autres lecteurs, l’histoire est ailleurs que celle qui se raconte. L’important, c’est pas les moulins. L’intrigue est originale mais discrète – la fin surprenante – Je n’ai pas su définir ce texte, ni roman, ni fable, ni polar, auto-fiction peut-être. Pour ma part, c’est ce que j’ai aimé. L’écriture est délicate, souvent bouleversante, l’humour est présent, quelques passages un peu hard à mon goût, un style contrasté, sobre. C’est nouveau, inclassable et bizzarement reposant ! Merci Kaenel pour ce texte, il est beau et intriguant. ps votre bio est belle....

Publié le 23 Février 2025

eleonoresud

J’attendais que quelque chose se passe – je pensais que j’étais dans un polar. Et puis, au fil du texte et du style, je pressentis que tout se passait ailleurs. Je fus loin d’être déçue. J’ai apprécié les descriptions des personnages qui sont fines et originales. Elles donnent une réelle épaisseur, une individualité . J’ai également beaucoup aimé les passages descriptifs. Beaucoup sont très beaux. Il y a une véritable recherche du mot juste. J’ai apprécié le récit de la relation amoureuse en plusieurs week-ends (Suisse, Bretagne, Essaouira). Cela donne un rythme à l’ensemble, chaque week-end ayant une ambiance particulière. Mais l’élément auquel j’ai été le plus sensible, c’est le ressenti du narrateur après la disparition. Il prend beaucoup de place mais c’est un plaisir de lecture que de suivre son écriture, la sensibilité du narrateur et la finesse de ses introspections. Le narrateur fait également de très fines observations sur personnes qui l’entourent et de son environnement. Il analyse avec grande profondeur, ses propres ressentis. Je ne sais si c’est de la littérature blanche mais il faut accepter « le blanc » - contenu dans le titre, de flotter dans l’incertitude d’une intrigue, dans l'incertitude qui différencie l'absence et mort ,pour découvrir ce qu’un lecteur a très justement qualifé d’au-delà d’un roman. Une belle expérience de lecture. Merci à son auteur.

Publié le 22 Février 2025

kaenel

@Michèle. Chère Michèle. je vous remercie pour votre bienveillance et les conseils éclairés que vous m'avez adressés par mail. Amicalement. (Votre belle nouvelle - Un noël inattendu - flotte toujours dans ma tête par je ne sais quelle mystérieuse opération...)

Publié le 22 Février 2025

kaenel

@Corine Bonjour Corine, je vous remercie pour cette lecture, même partielle. Je suis bien conscient que mon style est proche d'une écriture blanche. Cela crée une certaine distanciation et cette couleur n'est pas de nature à emporter son lecteur sur des flots impétueux. Je vous souhaite de futurs et lyriques navigations et vous remercie bien amicalement.

Publié le 22 Février 2025

kaenel

@Lisia - Bonjour Lisia et merci pour votre relecture et pour votre commentaire. Je suis touché.

Publié le 22 Février 2025

kaenel

@Clem. Bienvenu et honoré d'avoir été votre premier lecture. Merci pour cet avis fouillé. La référence à Don Quichotte ne vous a pas échappée - cela m'encourage authentiquement. Je vous souhaite de belles lectures à venir sur la plateforme.

Publié le 22 Février 2025

kaenel

@Charlotte - Merci pour cette relecture et ce nouveau commentaire. Aussi encourageant et délicat que le premier.

Publié le 22 Février 2025

charlotte3333

Je rejoins l’un des commentaires – une écriture blanche – elle peut paraître froide comme elle impose une expérience de lecture plutôt exigeante. Mais le pouvoir des mots réside parfois dans leur retenue et leur capacité à se faire oublier pour mieux toucher. L’histoire est blanche comme les contrées de l’Alaska dont nous parle le narrateur– minimaliste et tragique à la fois. Le ton du narrateur est plein d'humour cependant. Le récit mériterait peut-être d’être raccourcie pour gagner en puissance. Elle m’a bouleversée quoiqu’il en soit. Un roman bien singulier, si poétique. Une belle expérience de lecture.

Publié le 21 Février 2025

clem2025

C’est ma première lecture sur le site…. Assurément le titre autant que les commentaires m’avaient indiqué que je ne lirai pas un roman d’action. Roman, fable, épopée intimiste… Un peu tout cela à la fois. La référence à Don quichotte est assez bien vue. Si l’absence est élégante, votre style l’est aussi. Quel singulier mélange, la remarquable sobriété, la complexité des sensations et des sentiments que vous évoquez. Sans évoquer la dimension poétique. Vous laissez flotter votre lecteur – probablement au risque d’en perdre certain – à moins qu’il ne s’attache à votre narrateur et souhaite connaître la fin. La force de votre texte est dans la simplicité – celle de son histoire et de son style. Il y a un au-delà du roman que j’ai vraiment aimé. Un objet peu identifiable, anachronique et troublant. En tout cas bravo et merci pour ce beau texte.

Publié le 21 Février 2025

LISIA

Je renouvelle mon commentaire. Après relecture, le texte a gagné en sobriété et en force. Le style poétique, l'incertitude, l' histoire, ce flottement incertain, toujours très littéraire, des fulgurances. J'ai retrouvé avec plaisir ce délicieux passage "J’avais suivi la lenteur d’une djellaba blanche, elle s’était tournée vers la mosquée et je m’étais tourné vers le port… ».. J'ai trouvé de nouveaux passages très vigoureux - la scène de la dispute, l'éclosion de la haine. Un texte qu'il faut peut-être lire comme une fable - cela n'engage que moi. Plus certainement, un texte atypique.

Publié le 21 Février 2025

Corine Messonique

J’ai lu quelques pages de votre livre, attirée par votre titre que je trouve très beau et votre biographie qui n’est pas mal non plus ;)
Votre écriture est élégante : phrases courtes, sans déchets ni fioritures, une écriture « blanche » en quelque sorte.
Personnellement je ne poursuis pas ma lecture car je trouve ce genre d’écriture trop froide, trop distancée et au final un peu lassante. Les phrases me font l’effet de petites vagues qui viennent mourir sur la page. C’est très personnel bien sûr mais je préfère une mer tempétueuse et lyrique!
Ce qui ne m’empêche pas de saluer la qualité du travail et de vous souhaiter de nombreux lecteurs.

Publié le 21 Février 2025

Zoé Florent

Bonjour @Kaenel, J'ai retrouvé une partie de mon commentaire sur la tribune de la mise en avant de votre beau roman. /// Le voici : "Bonjour @kaenel. J’ai un peu souffert à la lecture des deux premiers tiers de votre roman, mais votre plume poétique et la finesse des réflexions m’ont accompagnée agréablement, compensant une forme de saturation au niveau fluctuant. / Et puis, me suis-je dit pour stimuler mon empathie, quoi de plus légitime, pour un psy qui baigne à longueur de temps dans les eaux marécageuses de ses patients, que de décrire à son tour son lac intérieur ? Et pourquoi, du fait de la seule spécialité de son propriétaire, celui-ci devrait-il forcément offrir la pureté et la quiétude d’un lac de haute montagne ? À partir de là, volonté de transparence et sincérité ont pris le pas sur le reste. / Mais ma ténacité a été payante : beau, intense, émaillé de nombreuses fulgurances, le dernier tiers de votre roman a tout d’une pépite. /// “Ce que l’on ne peut pas atteindre en volant, il faut accepter de l’atteindre en boitant.” / “J’étais tombé dans la vie comme un chien et je grattais derrière une porte qui ne s’ouvrait pas.”… Merci pour ce partage fouillé, élégant..." /// Depuis, vous en avez modifié la structure, ce qui a eu pour effet d'effacer les difficultés ressenties lors de ma première lecture du début. C'est parfait ainsi, et je recommande de nouveau chaleureusement votre roman. /// Bon week-end. Amicalement, Michèle

Publié le 21 Février 2025

L'ABSENCE ÉLÉGANTE

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