
Nous sommes au début du dix-septième siècle, à la veille de l'expulsion massive des Musulmans d'Espagne, considérés comme un danger mortel dans tout le royaume. L'atmosphère est des plus délétères, mais elle n'empêche pas Hernando, un paysan et un autodidacte morisque, de nourrir une double ambition. Il rêve de devenir avocat alors qu'il ne possède rien de plus que le bagage que le curé du village lui a inculqué, et de conquérir le cœur de la belle Maria qui n'est autre que la fille du comte de Salinas, son suzerain, c'est-à-dire son maître. On le devine, son avenir s'annonce plein d'embûches.
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@Zoé Florent Bonjour, chère Michèle,
Les belles étoiles que tu as décernées à mon roman m’ont fait beaucoup plaisir et encore plus ton commentaire. Au moment d’écrire cette histoire, à chaque page, j’avais la hantise d’ennuyer le lecteur, et lorsqu’une lectrice aussi avisée que toi m’affirme qu’elle l’a lue presque d’un trait, je me sens des ailes. En ce qui concerne mon style (si j’en ai un !), tu as mis en plein dans le mille. Dès le lycée, j’avais un penchant prononcé pour le classicisme. J’avais le goût de l’équilibre et la mesure dans l’écriture que je considérais et considère toujours comme devant être au service de l’idée. L’esthétique pour l’esthétique ne signifiait rien pour moi, et j’avais pour principe cette belle phrase de Pascal : « La véritable élégance se moque de l’élégance ». On se rejoint, toi et moi, sur ce point selon lequel l’accessoire ne doit jamais faire oublier l’essentiel et que plus notre phrase colle à ce que nous voulons exprimer, plus elle est belle.
Merci donc chère Michèle pour ton gentil commentaire. Je t’embrasse en te souhaitant une agréable journée. Amicalement, Antar.