TRASH HUMANITY

181 pages de FREDEL SILEREVES
TRASH HUMANITY FREDEL SILEREVES
Synopsis

Un court roman de SF noire et trash, dans un monde fasciste pas si différent du nôtre : dans une société dirigée par le Syndicat des Pharmaciens, Claire l’intox se prend pour la Vierge de Fatima et mélange les drogues de Mersto-Nayer avec son sang. Tous ceux qui le boivent et qu’elle subjugue sont liés dans une histoire qui finit par imploser en Apocalypse.

En plus :
"Le rêve des baleines à bosse en route pour le pays du bonheur" : un père de famille décide de céder le Ticket d’accès au "pays du
bonheur" qu’il n’a jamais eu le courage d’utiliser. Son voyage se transformera en une fuite désespérée perdue d’avance.
"Six Mondiols" : Après avoir refusé de donner Six Mondiols à un Sdf, un homme perd tout ce qu’il possède. Il tombe malade et se réveille
au jour du jugement dernier.

Publié le 23 Avril 2017

Les statistiques du livre

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Ce livre est noté par

5 commentaires , 7 notes
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PS de 2020: même si j'ai eu mes réserves longuement exprimées, y a pas photo, cet ouvrage est parmi les meilleurs de ceux qu'on trouvera dans le coin - la plupart étant largement derrière qualitativement parlant, car on nous encombre volontiers de navetons navrants encalminés dans des idées et histoires croupissant depuis un gros demi-siècle, desservies par des styles anémiés sinon aléatoires. Je n'avais pas fait d'incursion sur MBS depuis un petit moment, j'y découvre un champ de ruines côté SF, avec deux ou trois ouvrages qui au milieu tiennent debout, comme celui-ci...

Publié le 31 Janvier 2020
2.4
Une lecture agréable qui nous plonge dans l'avenir d'une humanité sous drogues
Publié le 17 Avril 2018
3
Super livre. J'ai passé un très bon moment. Merci.
Publié le 19 Septembre 2017

@Romain Lebastard , merci pour ce commentaire intéressant.
Le choix et effectivement difficile entre resserrer le propos ou bien faire un roman plus long où les sujets de fond seraient plus développés. Ma précédente histoire, AMINA TALES, approche les 800 pages... J'ai certes voulu faire plus court ! Grace à vos encouragements il n'est pas exclu que j'écrive encore sur l'univers de TRASH HUMANITY, avec le même style qui semble bien vous plaire, et les lecteurs pourront en savoir plus sur cette dystopie trash pour moi assez jouissive à inventer.

Publié le 20 Mai 2017
2.4
On saute d'un personnage à l'autre, les points de vue différents nous offrent des visions très personnelles de l'univers dans lequel ils évoluent. Ça dégouline de crasse, de trash et de sale, l'écriture est nerveuse et sans concession. Mais si le style m'a énormément plu, j'ai juste eu un petit souci sur le fond. A force de vouloir nous montrer que la vie de Claire est dégueulasse, j'ai eu l'impression de lire plusieurs fois le même passage, sans pour autant bien comprendre en quoi consistaient les "orgies". Beaucoup de pistes (mystiques, dystopiques, pharmaceutiques, économiques, écologiques...etc) mais seulement des approches superficielles. La conclusion amène plusieurs réponses sur le pourquoi de tout ça, mais je rejoins JC : peut-être que rendre le récit plus compact ferait ressortir encore plus ce style incroyable que vous avez. En tous les cas, bravo à vous !
Publié le 19 Mai 2017

@J-C Heckers Merci pour cette longue critique, qui me donne envie de lire "Palimpsestes futurs", d'autant plus que votre recueil de nouvelles brassent des thèmes qui me sont chers, surtout les univers parallèles.
TRASH HUMANITY ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais je suis flatté que vous ayez pris le temps d'écrire de longues lignes à son sujet.

Publié le 14 Mai 2017
1.8
Désolé de venir casser la bonne ambiance du concert de louanges, mais je dois confesser une grosse déception sur plus de cent pages. Je ne sais pas à partir de quel moment j’ai commencé à m’ennuyer, au bout de quatre chapitres, c’est sûr. Arrivé au terme de la novella, j’ai pensé à un Matheson qui aurait pratiqué le délayage en adoptant un style dans le genre vulgaire devenu assez commun pour ce genre de sujet, et ça ne m’a pas réjoui. D’abord parce que le dit Matheson aurait écrit ça il y a un demi-siècle, avec plus de dureté, de concision, et une moindre proportion de grossièretés. Bon, d’accord, on n’appellera pas ça une mise en perspective pertinente, mais ça aura été ma première réaction. On est venu me vendre du cash dur fort, et du bon en plus, je vois de la dope coupée au sucre glace et au talc (ou alors avec de l’eau si ça doit s’injecter). Qui ne m’aura fait presque aucun effet, et m’aura surtout suscité l’impatience d’en finir. Au sortir de Trash Humanity j’ai donc eu le sentiment que c’était bien trop long, que tout ça pour ça, même le paroxysme et les pages conclusives m’ont à peine laissé un goût amer. Dont celui d’avoir lu des tas de fois ce genre de choses et, ici, de ne pas avoir retiré grand-chose de l’effort. Ou de ne pas avoir su, c’est possible aussi. Ce qui expliquerait que je n’aie pas accroché. Je fais alors une pause avant de m’intéresser à la suite. Le rêve d’une baleine à bosse (etc.) m’emporte un peu plus loin et me satisfait mieux. Parvenir enfin à savourer, c’est déjà ça, et je trouve enfin une patte de l’auteur, ce qui le distingue. Plus tard, quand je termine Six Mondiols, je me dis que c’est dommage qu’il y ait eu Trash Humanity, parce que j'ai sincèrement bien aimé ces nouvelles (pas à la folie, mais bon, voilà). Ou plutôt, je trouve dommage que Trash Humanity n’ait pas fait, lui aussi, une trentaine de pages – au pire une cinquantaine, mais pas plus. Les bonnes idées auraient été plus saillantes, le propos plus brutal et sur moi plus efficace, même si je suis devenu peu perméable aux variations dystopiques de ce genre. Bref, résumons (sic). Mitigé et perplexe, j’estime que si ce n’est pas mauvais (loin de là), il n’y a pas de quoi se pâmer, et que dans le premier volet du livre l’auteur est tombé dans un bavardage un peu complaisant alors que j’estime qu’il eût fallu serrer le kiki au texte, faire quelques coupes et surtout concentrer la dose pour un effet immédiat et maximal. Bien sûr, ce n’est que mon opinion (discordante) et, comme je l’ai indiqué plus tôt, je n’exclus pas que mon métabolisme demeure indifférent à certains produits, ce qui expliquerait que je n’aie pas été plongé dans le même ravissement que bien d’autres lecteurs. Quant à savoir si cela signifie que j’aurais conservé plus de lucidité, je ne vais pas m’avancer. Surtout pas. Car, qui sait si, au contraire, je n’aurais pas été victime de mes propres cécités ?
Publié le 14 Mai 2017

@monBestSeller

Merci de cette mise en avant;

Publié le 13 Mai 2017

"Trash Humanity" est le "Livre le +" du 12 mai. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : http://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/7525-ebook-a-.... Bonne lecture ! Et n'oubliez pas : laissez un commentaire à l'auteur qui vous en sera reconnaissant.

Publié le 12 Mai 2017
3
fab
Très belle écriture, très forte. Et un vrai récit qui laisse des traces trash. Merci pour ce partage.
Publié le 09 Mai 2017
3
Il n’y a qu’1/2 mensonge dans le titre, et « trash » n’est pas celui qui l’est ! Cash en plus d’être tough. Très fort. Très dur. Très superlatif. Et très heureusement qu’il y a des sites comme monbestseller pour lire des récits qu’on ne lirait nulle part ailleurs. Il y a une vraie pensée, un vrai récit et un vrai style. Bravo.
Publié le 01 Mai 2017
3
Très TRASH, limite hors zone... et pourtant on reste accroché. On devine que la fin sera tragique, que l'espoir est vain, mais les idées originales, les inventions nous retiennent... Docteur, suis-je malade ?
Publié le 24 Avril 2017