— Je tourne depuis quelque temps dans les rues, mais j’ai été viré de pas mal d’endroits.
— « So », une mauvaise passe ?
Elle c’est Déborah, une « millennial » américaine exilée à Paris. Elle a un accent anglo-saxon à couper au couteau. Moi c’est Antoine, un survivant de la rue, presque invisible. Enfin, je dis Antoine, mais finalement, je ne sais plus vraiment.
Non. Je ne sais même plus du tout.
Ce livre est noté par
Bonjour @brigale
et oui je sais, c'est compliqué et frustrants les "extraits" ! Merci beaucoup pour votre retour.
Je dois dire que le livre est en vente depuis deux ans maintenant, et il a eu un petit succes, le sujet n'attirant pas forcement les foules. En revanche il a reçu un excellent accueil, tous les retours sur les sites de ventes sont tres positifs.
Merci encore pour vos encouragements.
merci beaucoup @mohamed-lamine-toure1:)
Merci @lila-l pour votre commentaire. Je ne vais rien vous cacher, c’est une volonté de ne pas donner «un mauvais langage » à mon héros. Tout d’abord parce que ce serait caricatural sous prétexte qu’il est sans abri, de lui donner mauvais genre. Et ensuite ce ne serait pas en accord avec l’histoire, car cet homme dépourvu de tout a un passé bien établi et riche. C’est tout le thème de son aventure, il ne correspond pas à l’environnement.
J’en conviens avec vous, c’est malheureusement difficile de percevoir l’utilité de tout cela sur un simple extrait.
Faites-moi l’honneur de le lire en entier...
C’est toujours frustrant de commencer un livre qu’on sait qu’on ne finira pas. Cela arrive souvent de ne pas finir un livre. Mais en général on ne le sait pas à l’avance ! J’ai trouvé que vous aviez un vrai thème, mais comme dit dans un commentaire, que cela manquait un peu de véracité. Non parce que vous n’avez pas été sans-abri (depuis quand les écrivains doivent-ils vivre toutes les vies de leurs personnages pour être crédibles ?!), mais parce que votre écriture très écrite n’est probablement pas raccord avec votre personnage. Mais une fois encore, difficile d’avoir un avis tranché quand on s’arrête en route. Merci pour ce partage.
Merci beaucoup @eva-verna pour votre agréable et très constructif commentaire. Merci d'avoir pris le temps de l'écrire.
Il est vrai que je n’ai jamais été sans abri. En revanche je crois fermement aux relations humaines et c’est plutôt dans ce sens-là que j’ai « tenté » ce livre. Décrire le quotidien brut de pauvres gens n’était pas mon but premier, voyez y la description d’interactions que nous ratons et que nous devrions réinventer plutôt qu’une image « journalistique » ou « véridique ».
Mon roman plante avant tout un décor que j’utilise. Malheureusement j’y ai mis pas mal de choses vécues ou observées, mais du côté de ma richesse, pas de leur pauvreté.
L’idée du livre m’est venue alors que certains matins, je redescendais avec deux cafés tirés d’une machine au bureau où je travaille. Loin de le faire tous les matins, je tentais d’apporter un peu d’humanité (et de liquide chaud) de temps à autres à un jeune couple sans abri qui était posé au pied du bâtiment. L’histoire ne s’est probablement pas terminée comme mon roman. Ils ont dû être expulsés un matin s’étant établis dans l'alcôve d’accès à un centre publique.
Dans l’extrait proposé, la scène avec de jeunes handicapés est elle pour le coup totalement vécue et assumée. Extrêmement personnelle…
Avec mon travail d’auteur, je romance tout évidemment ! Alors est ce que je me suis je trop éloigné de la réalité? Vous avez peut être raison. J’ai imaginé tellement de choses autour de mes observations!
... Mais peut-être est-ce juste l’effet « extrait » de livre :)
Merci beaucoup @jean-bernard-hamaide pour ce retour qui me fait très plaisir. L’extrait que j’ai proposé porte sur la première partie du livre (il y en a trois) et croyez-moi, la route de mon héros est longue et souvent difficile. Mais il y a « peut-être » un peu d’espoir qui se cache quelque part...