Les nouvelles du monde sont mauvaises ? Raison de plus pour s'en remettre au pouvoir libérateur de la fiction réaliste
Inspirés de la réalité ou purement imaginaires, ces huit récits de "realistic fiction" ont pour sujets le mépris et l'indifférence envers les déracinés de la guerre et de la décolonisation, le racisme et le cynisme de notre société devant l’exode des réfugiés qui se pressent au frontières de l'Europe, l’inconscience de ceux qui font la guerre avec des drones et croient pouvoir vivre en paix avec leur conscience, la gestion exclusivement bureaucratique et statistique de l'avenir du pays, la perte d’identité et la folie qui guettent ceux qui remettent tout leur espoir dans la technologie et pour finir, l'exclusion des vaincus de la découverte du nouveau monde.
Ce livre est noté par
@Eric Pichelingat
Merci à nouveau pour ces compléments d'information. Noah Harari figurait en tête de la liste de mes prochaines lectures, cela tombe bien ! J'en profite pour vous signaler également la traduction par mes soins du roman de Sax Rohmer "le scorpion d'or", tombé dans le domaine public, sous 'Gabriell' sur MonBestSeller.com. Bien à vous.
@brigale Merci pour votre commentaire, je suis heureux de vous avoir distrait un peu de l’actualité, de la télé, du téléphone… et de vous avoir fait perdre votre temps intelligemment dans la lecture, ce qui peut nous arriver de mieux, à nous pauvres humains tiraillés entre le monde des faits et le monde des mots ! Heureux aussi à l’idée de vous lire prochainement dans le texte, hors commentaire, puisque vous êtes auteur. Je ne connais pas encore l’association Technologos mais je viens d’aller voir leur site et j’ai lu une partie de leur manifeste pour une prise de conscience du diktat de la technologie. Aujourd’hui non seulement les NBIC nous entrainent dans un monde formaté à l’image de nos peurs, de nos goûts et de nos émotions, mais comme le signale le philosophe Yuval Noah Harari dans son dernier livre, elles remettent totalement en cause ce que nous pensions être notre essence même et notre dernière défense : le libre arbitre. Je vous joins à ce propos un extrait du livre particulièrement significatif que j'ai traduit en français : https://www.sautcreatif.com/fr/le-pouvoir-hacke-les-esprits-yuval-noah-harari/
Un double merci pour votre retour de lecture @jbtanpi et pour toutes les étoiles qui l’accompagnent ! Merci également de partager l’inquiétude pour notre époque qui a orienté votre choix de lecture. Comme dit la philosophie sud-africaine Ubuntu, ce sont les autres qui font de nous ce que nous sommes, de même qu’un livre sans lecteur ne serait qu’une série de pages tournées par le vent…
Merci pour votre lecture attentive de ces 8 nouvelles et pour votre commentaire si pertinent @federer36 ! Vous avez brillamment résumé le tableau aux lecteurs. « Les apparences sont une force d’occupation de la réalité » écrivait très justement Roberto Bolaño dans 2666. Et il me semble que les fictions courtes sont à leur tour un bon moyen pour traiter des thèmes brûlants mais ressassés jusqu'à la nausée par l’actualité, comme le déracinement, le racisme, la solitude, la technocratie ou la surveillance de masse. Avec la fantaisie qui appartient au genre de la nouvelle et l’ironie comme clef de lecture naturellement…