« Moi, mon copain, c'est Quiqui. Et d'abord, Quiqui, c'est pas son vrai nom.
Son vrai nom c'est Jacky. Et il dit toujours : « avec un K c'est mieux. » Parce que moi, c'est Jacques et des fois on m'appelle Jacquot et j'aime pas du tout. Alors Quiqui y crâne avec son Jacky avec un K. Mais il y en a toujours un de la bande qui lui dit : « Toi, c'est Quiqui avec un Q. » Et ça fait rigoler parce que Q c'est une vilaine grosse lettre qu'il faut pas dire et Quiqui il aime pas qu'on rigole de lui. »
A Sermeray, dans la France rurale du début des années 1930, quand on a 8 ans et plein d'imagination, on trouve toujours de quoi s'amuser avec les copains...
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Je suis le petit-fils de l'auteur, qui n'a pas accès à internet.
Mon grand-père a été très touché par vos commentaires, et vous en remercie. N'hésitez-pas à donner votre avis, je continuerai de lui transmettre.
C'est merveilleux, cette vision du monde à travers les yeux d'un enfant. La conviction et la naïveté ensemble. C'est un vrai exercice de style ...bien mené.. Je trouve que les trois ou quatre premières pages sont un peu artificielle, peut être le temps de s'installer, mais quand le tempo est pris, c'est un régal. "Si papa mourait, maman serait fimaire... "
Les réflexions et les interrogations de ce petit garçon me font penser à Titeuf. Les mots que l'on ne comprend pas lorsqu'on est enfant et que l'on interprète à sa façon. Phrases en peu longues mais qui font tout le charme de ce récit : les enfants veulent tout dire de peur d'être interrompus. Bien vu ! Petit bémol : ce récit est un peu trop long à mon goût ; à force je me suis lassée.