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Abandon_site a noté ces livres

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Zoé sait comme nulle autre sonder les cœurs. Elle nous fait partager ici la désespérance d’un couple qui se défait. Le courage de dire à l’autre que le chemin s’arrête, celui de lui laisser malgré tout une dernière chance de se reprendre en main pour se rendre compte rapidement que c’est vain. Ce qui est remarquable dans l’écriture de Zoé, c’est qu’elle entretient de situations lourdes sans nous accabler, avec une sorte de lucidité légère. Du grand art. Bravo Michèle.
Publié le 06 Février 2024
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Votre nouvelle, @Celine DENIS, est intéressante et fort originale. Il y a certainement un petit travail à faire sur la forme (activez en particulier la césure des mots dans votre traitement de texte. Il semble y avoir un problème de mauvais codage sur certains indicateurs de fins de paragraphe - la dernière ligne d’un paragraphe ne doit pas être justifiée, car généralement incomplète). Pas spécialement porté sur la pratique SM, celle que vous décrivez me semble relativement soft et ne me dérange pas. Je crois que l’on peut voir les rites vaudous et la sorcellerie comme des récits fantasmagoriques. Il peut y exister la même métamorphose que celle par laquelle notre inconscient habille, en les travestissant, nos refoulements. Il ne faut pas croire ces rites étrangers à notre culture occidentale. Notre civilisation moderne est peuplée de zombies. Si l’on n’en est pas convaincu, il suffit de prendre le métro le soir vers 17h et d’essayer de dénombrer le nombre d’addicts à leur smartphone. A en croire l’épistémologue et philosophe René Thom (le père de la théorie des catastrophes), les gens comme moi qui œuvrent dans la modélisation mathématique se comportent, avec leurs modèles, comme des sorciers vaudous avec leurs poupées lardées d’épingles. Le vaudou, comme les mathématiques, sont un culte à l'esprit du monde de l'invisible. Bravo à vous et continuez à exprimez dans vos écrits toute votre originalité.
Publié le 03 Février 2024
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Je savais Zoé particulièrement douée pour nous conter toute la sensualité de l’amour. Je ne savais pas Michèle disposée à nous montrer la cruauté de ceux qui, ayant perdu toute boussole, sont capables d’aller jusqu’à frapper et violer une femme. L’amour et la haine étant les deux faces d’une même médaille, les psy nous disent que ce sont parfois les mêmes qui célèbrent la beauté de l’amour et se livrent à cette immonde violence. Ils trouveraient derrière la torture une forme d’érotisme. Perversion narcissique, naturellement. Cette nouvelle résonne particulièrement en moi. Je crois avoir écrit une scène approchante dans un de mes textes. Mais cela prend une tout autre force quand on la lit sous la plume d’une femme, particulièrement quand celle-ci a le talent de Zoé Florent. Bravo et merci à toi, Michèle.
Publié le 24 Janvier 2024
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Vous avez le don de faire partager votre sensibilité de façon fort poétique, vos textes sont très agréables à lire, plein de douceur. Bravo Michèle.
Publié le 04 Janvier 2024
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@Zoé Florent Tout de même, prendre 10 ans pour une petite estafilade, cela me paraît profondément injuste ! Certes la griffure était portée à la carotide, mais est-ce réellement la faute de la victime (oui, oui, Isabelle est bien au final la victime, en se prenant dix ans de purgatoire pour une petite boutonnière en couleur) si le geignant avait la carotide fragile et mal protégée ? Et puis, autant que je sache, tout être normalement constitué dispose de deux carotides. Pourquoi ne s’est-il pas contenté de celle qui lui restait, au lieu de continuer à se vider salement comme un cochon ? Sans doute parce qu’il pensait devenir ainsi le héros d’une nouvelle. Raté, le titre de l’histoire, c’est « Isalaide » et non « Ma dernière saignée » ! Merci, Michèle, pour cette nouvelle pleine d’humour et très agréable à lire.
Publié le 27 Décembre 2023

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