Comme Antoine Loiseul, je me suis fait prendre par cette narration, toute en opposé, écrite au passé, comme si c'était très présent, un peu paresseuse, quoiqu'alerte, répétitive, mais fine observatrice d’elle-même, de ce qu’elle voit, de ceux qu’elle croise, sans condescendance, avec des petites remarques par ci par là qui font mouche. Certainement du pain béni pour un psy. Mais c’est un vrai roman, qui rend curieuse de ce qu'elle est, de ce qu'elle vit, de ce qu'elle va devenir le chapitre d'après, de tourner la page comme on dit. (Mais verres et pizzas maison reviennent très très souvent ! Comme les prénoms des garçons qui réapparaissent et dont a oublié qui ils étaient dans les vies d’avant ! Et le chapitre champagne paraît bien long et monotone tant il est beaucoup moins drôle, moins léger, malgré l’abondance et la légèreté des bulles, moins happy people, voire un peu boring)
Publié le 13 Février 2024