Donovan Letch

Biographie

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Donovan Letch a noté ces livres

3
Ayant eu l'occasion lors d'une incursion dans la nouvelle bataille d'Hernani qui fait rage dans le Landerneau des arts et des lettres version MBS où certains semeurs de zizanie homologués insufflent un souffle un zeste de poil à gratter dans le ronron ambiant, j'ai été agréablement surpris par votre style, vos qualités de bretteuse à l'ancienne et votre humour teinté d'ironie incisive tempéré (ou renforcé...) par une classe certaine dans la distanciation. Je me suis donc précipité sur une de vos créations au hasard que j'ai lapé comme du petit lait pour parler "chat" et je dois dire que l'ensemble dégage la même impression. Qui plus est, j'aime votre maîtrise du beau langage à l'ancienne, le rythme, la fluidité, une certaine forme de légèreté genre menuet , de pétillance bref - tout ! Mais votre classe en tout premier ! Cette capacité naturelle à prendre de la hauteur... ps Pour les fiançailles, j'en parle d'abord avec maman... Elle est pas trop bas bleus...
Publié le 15 Juillet 2023
3
Je ne suis pas un chaud partisan du renvoi d'ascenseur. Donc ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Mais étant sensible aux poèmes (voir le Piégeur Masqué, un autre pseudo), j'ai lu votre création par une curiosité aiguisée d'autant plus par les affinités qui se sont dégagées de vos commentaires. (Les animaux) Je dois dire que c'est à la fois puissant et émouvant. L'écriture est tendue, aiguisée. Le rythme est fluide ou heurté pour épouser les variations de votre état d'esprit. Comme dans tout poème qui se respecte vous laisser planer une part de mystère. Je salue l'ensemble. Reste une inconnue - une femme ou un homme ? Ça semble aller de soi mais il y a quelque chose dans le style qui fait légèrement interrogation. ex Fidji Fidji ex Piégeur masqué
Publié le 28 Juin 2023
3
Mme Poigret restera à jamais le fer de lance de la réhabilitation des pauvres femmes écrasées des années 50. Pour lui avoir redonné sa dignité et permis de relever la tête, depuis le paradis des Fumeurs de pipes, elle te dit "Merci" chaleureusement. (Je l'ai eue en ligne...)
Publié le 31 Octobre 2022
3
@catarina viti « Je viens de percevoir l’instant où la pensée se détache et fond, comme la foudre, sur un point du passé » L’écriture est tellement fluide sans basculer dans cette forme d’anorexie lexicale nommée minimalisme, qu’elle éclipse (presque) le récit pourtant prenant sinon envoûtant avec ses accents exotiques. Un peu comme la voix d’une belle fille pourrait rehausser sa beauté. L’alternance ciblée des longues et des brèves… Et les dialogues sagement contenus. Mais où entreposez-vous la somme colossale de mots et de phrases économisés. Une caserne désaffectée ? Une galerie de mine six pieds sous terre ? Mystérieux mystère. Maintenant, je saisis toute la portée de « la densité de la matière ». Point de détail : à l’instar de ma propre prose, on peut encore passer à la trappe quelques comparaisons et métaphores qui entravent le rythme. Comme c’est le cas dans l’exemple ci-dessus. Je ne savais pas non plus pour Saint Roch ; c’est un point d'histoire digne d'être relevé.
Publié le 25 Octobre 2022
3
@fannydumond . Quelle intuition ! Quelle psychologie… Quelle déduction ! Vous marchez résolument sur les brisées de Mme Poigret. Résumé des épisodes précédents : Je vous ai lâchement quitté tous les deux en rase campagne car je suis en dépression. J’ai perdu mon fils dans des circonstances tragiques, il y a quelques temps. Ca été très dur mais m’étant blindé à la souffrance depuis ma tendre enfance, j’ai - comme à mon habitude - refoulé l’émotion. Et bien entendu, ça m’est revenu d’une force décuplée sous forme de dépression un an après. Je ne veux pas m’attarder là-dessus. Je ne suis pas sorti du trou noir mais là dessus est venue se greffer une visite à l’ophtalmo pour ma DMLA qui m’a enjoint de réduire au maximum mes contacts avec l’écran. J’ai tenu bon jusqu’à hier en m’interdisant de travailler mes romans mais dans un accès de manque, j’ai décidé de rédiger une courte nouvelle à partir d’un extrait de “Seuls sont les solitaires”. Puis de la poster sur Monbestseller pour le plaisir pervers de retourner pour un moment dans ce sympathique nid de crotales. Bien entendu, je ne retourne pas sérieusement sur le site. Je vais laisser courir ce charmant petit monstre de 4 pages et retourner broyer du noir aussi sereinement que possible. Conclusion, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en train de reformer les 3 mousquetaires (...même si c’est curieux la manière dont revient le chiffre trois) Nous fûmes uniques et j’en garde un souvenir ému. Amitiés à Philippe. Je vous embrasse, une fois n’est pas coutume. Merci de détruire ce message après lecture et d'accuser réception.
Publié le 21 Octobre 2022