Entre songe et réalité, l'histoire est aussi courte qu'intense. Un exercice qui, s'il avait à se mesurer dans des dimensions littéraires, se lit comme on fume une cigarette. Bon et toujours trop court.
En voulant me détacher volontairement de l'exercice qui consisterait à écrire pour panser ses plaies encore béante, Marie a cette sensibilité à fleur de peau, que rien n’épargne. Elle est confrontée à une forme de masculinité qu'elle côtoie sans jamais réellement réussir à l'apprivoiser. Ça lui glisse entre les doigts, jusqu’à ne retenir en substance dans le creux de sa main qu’un souvenir marqué au fer rouge.
Une dernière cigarette, c'est aussi ce temps rêvé qui s’inscrit dans la durée, suffisant pour dire adieu aux personnes que l'on aime lorsque l'on sait qu'elles vont nous échapper. Un grand merci pour cette histoire chimérique.
Un énorme coprolithe pour votre participation au concours Monbestseller.
Publié le 26 Novembre 2019