GiL740
Présentation

J'ai toujours aimé la poésie. Sur le tard, un peu par hasard, je me suis mis à en écrire moi-même à la suite d'un courrier adressé à l'un de mes proches et rédigé en vers, par plaisanterie ; l'exercice lui ayant plu, il m'encouragea vivement à persévérer.
J'écris peu, deux ou trois poèmes par an, mais à la longue, j'ai pu les rassembler, vingt ans plus tard, pour en faire un unique recueil composé d'une soixantaine de poèmes, majoritairement des sonnets. Le recueil illustré sera bientôt édité dans La Nouvelle Pléiade.
J’en ai récemment extrait une trentaine de poèmes que j’ai insérés dans mon site : www.gil-poesie.fr. Dédié à la poésie classique et néoclassique, il présente plus de 250 textes de poètes d’hier et d’aujourd’hui ainsi qu’un abrégé de versification.

GiL740 a noté ces livres

3
Foutraque, ce recueil ? Que nenni ! Je dirais plutôt : cocasse, désopilant, quelque peu désarticulé, mais surtout, très fignolé sous son apparente liberté de plume. Je n’ai pas encore lu l’ensemble de l’abondante production de Galo d’Arsac mais, pour l’instant, c’est le recueil que je préfère. Les sujets, variés, sont tous divertissants ; la versification est classique, sauf dans les ballades où les rimes ne respectent pas toujours les strictes règles du classique (bon, et alors ?). Avant de citer les poèmes qui m’ont particulièrement plu, je décerne une mention spéciale au » Musement champaigne, et alques ordeious » (p23) qui m’a laissé émerveillé et admiratif. Donc, dans l’ordre croissant, mes préférences vont à : - Mon jour de gloire (p7) avec sa chute aussi savoureuse qu’inattendue ; - Sonnet d’automne (p21) dont j’ai goûté avec délectation la métaphore filée ; - Ballade de l’élu (p29), un « à la manière de » plaisant et si bien vu ! - Sonnet émerveillé (p13), brillant dans sa formulation et sa versification qui, tout en encensant le vers classique d’une poétesse anonyme, fait le procès du vers « qu’on dit libre », ce vers « sans âme » qui n’obéit à aucune règle. On est d’accord ou pas, mais il faut reconnaître que c’est très bien écrit... - Sonnet exclusif (p36) : il fallait l’inventer ! Quelle plus belle démonstration de la stupidité de l’écriture inclusive ! - Les deux Ballades d’autoflagellation et d’autosatisfaction (p43&45) : elles représentent pour moi un exercice de style de haut vol. Ah, j’allais oublier les Fatrasies (p37&41), aussi lestes que drôlatiques... Merci Galo d’Arsac pour ce recueil, surtout ne laissez pas en jachère cette veine prometteuse !
Publié le 13 Janvier 2023
2.4
Le style souvent précieux de Galo d’Arsac s’exacerbe dans ces poèmes licencieux. Il est vrai que, par souci d’équilibre, plus le discours se veut grivois, plus le style se doit d’être maniéré. Et je dois reconnaître que la préciosité de la forme classique – que d’une façon générale je ne goûte que modérément – sait ici mettre en valeur le piquant des situations… J’ai bien aimé "Absence" (p19) où la sincérité du fond pousse à la simplicité du style ; j’ai, bien sûr, beaucoup apprécié dans "Sonnet inachevé" (p5) l’humour de la pirouette finale, ainsi que, plus subtil, celui qui conclut les deux quatrains d’introduction à la "Chanson d’O." (p37). "Exploration" (p41) et "Attente" (p43) sont mes deux sonnets préférés qui méritent au moins cinq ★ : le premier m’a rappelé un poème de Stéphan Wul qui m’avait enchanté il y a une trentaine d’années (!!) – et dont j’ai perdu la trace mais pas le souvenir –, et le second m’a ravi par sa chute spirituelle (^^) : "Mon esprit fièrement bondit hors de sa cage Et promène ses mains sur toutes vos rondeurs !" Je distingue également le sonnet "Sagesse et tempérance"(p51) dont le charme empreint de respect et de galanterie m’a ému. Je décerne enfin une mention amusée aux gaillardes "Fatrasies linguales" (p57). Un grand merci, Galo d’Arsac pour cette salutaire leçon de vie : "Assumons ce jour nos vilains penchants !"
Publié le 20 Décembre 2022
2.4
Très beaux vers classiques, alexandrins en général, décasyllabes ou octosyllabes dans les ballades et les rondeaux. Le style est résolument celui du Grand Siècle, les rimes souvent plus modernes. Mes deux poèmes préférés sont "Les vieux amants" (p19) et "Rondeau de nos vieux jours" (Cycle d'Ombline, p31) que je note individuellement 5★. J'ai également adoré : dans les vieux Poètes, le "Manifeste" (p39), le "Rondeau du bel art" (p45) et les trois ballades qui suivent, ma préférée étant celle des poètes du temps présent (p51) ; dans le Volet funèbre, "Le départ" (p55) et "Avant l'adieu" (p61) ; dans Rondeau des saisons, le "Prélude" (p65). Merci Galo d'Arsac, GiL
Publié le 11 Décembre 2022