« Libertinages » est un recueil de poésie galante et parfois grivoise, issu de la correspondance épistolaire de l'auteur.
Odes, sonnets, rondeaux et ballades, tournés avec grâce en hommage au beau sexe et à sa magie éternelle, se succèdent en un élégant ballet aux couleurs éclatantes.
Ce livre est noté par
@Jean Alix Thierry Bozile Merci à vous pour ce commentaire.
Bien à vous
-LGA
J'adore
J'adore
@LAULAULA Un grand merci à vous pour votre commentaire et son collier d'étoiles !
Je reçois toujours comme une récompense la joie d'avoir rendu le goût de la poésie à qui croit l'avoir perdu, car je suis convaincu que le désamour actuel pour cet art vient essentiellement du manque de poètes véritables, ou plus exactement de leur manque de visibilité. Aujourd'hui c'est le vers libre qui fait la loi, qui est encensé partout, à tel point qu'il est souvent confondu avec la poésie elle-même. Rien d'étonnant donc à ce que les lecteurs s'en détachent. Mais les vrais poètes, il y en a encore, j'en rencontre dans nombre de concours auxquels je participe, et je nourris l'espoir que la qualité de l'élite finira par supplanter la médiocrité du nombre.
J'avoue que l'idée d'une tribune sur le sujet me trotte dans la tête depuis pas mal de temps, il va bien falloir que je trouve le temps de m'y coller !
Merci aussi pour le côté "dom Juan", c'est toujours flatteur ! Mais si certains de ces poèmes sont du vécu, d'autres auraient bien apprécié de l'être :)
Merci encore
Bien à vous
-LGA
@Francis LEDER merci d'y avoir pensé :)
@Francis LEDER Merci beaucoup pour ce commentaire.
Ces poèmes ont presque tous été inspirés par des personnes réelles et sont à leur image (ou du moins celle que je m'en faisais... parfois à tort ! ;).
D'autres sont des mélanges de plusieurs inspiratrices, quelques-uns s'adressent à des rêves...
Je voulais surtout, dans ce recueil, ressusciter l'esprit galant qui manque bien souvent à notre époque. Visiblement j'y suis parvenu !
Merci encore.
Bien à vous
-LGA
PS: j'ai repéré vos fables, que j'ai mises dans ma file de lecture, j'ai lu quelques pages fort plaisantes, je ne manquerai pas de le commenter :)
@galodarsac
Mutin, coquin, grivois... mille qualificatifs peuvent, à l'envi, estampiller tel ou tel de vos écrits libertins, mais un seul leur ira, à tous, comme un gant de dentelle fine à une main câline : élégant.
Bravo.
Francis
@GiL740 Merci beaucoup Gil pour ces nouvelles étoiles ! je n'avais pas l'impression d'être si "précieux" que ça, mais maintenant que vous le dites, à la relecture... :)
"Absence" est aussi un de mes préférés, avec deux autres que vous n'avez pas cités: "Mémoires et promesses" et "Butinages", mais c'est peut-être parce qu'ils sont un peu plus personnels (leurs dédicataires existent bel et bien, alors que pour certains autres poèmes il s'agit de plusieurs personnes réelles regroupées en une seule virtuelle... Oups je n'aurais pas dû dire ça ;)
Merci aussi d'avoir apprécié le mélange de sensualité et d'humour, ingrédients que je trouve indispensables pour ce genre poétique.
Bien à vous
-LGA
@Parthemise33 Mille mercis pour ces fleurs étoilées et ce commentaire. Parmi les muses celles qui furent purement épistolaires furent effectivement heureuses de recevoir leurs poèmes, quant aux nymphes émues... vous avez vu juste sur leurs cuisses ! ;)
Merci pour ce vibrant éloge.
Bien à vous
-LGA
@Gaby Chantrie Merci pour votre aimable commentaire, la poésie de l'ancien temps est un modèle pour moi, je suis toujours heureux lorsque j'arrive à en transmettre les saveurs.
On s’attend à voir paraître Madame de Montpensier, entourée de ses favorites, jouer dans les jardins par une belle après-midi de printemps (pas aujourd’hui !). L’image est douce et belle. Rassurante.
Merci beaucoup @Michel CANAL pour vote commentaire élogieux et vos étoiles. La poésie est en effet, pour moi, indissociable des règles établies par Malherbe et Boileau, et toute ma composition poétique est guidée par ce rigoriste mais juste tuteur. Ce qui n'empêche nullement les erreurs bien sûr (d'ailleurs je m'aperçois que je n'ai pas respecté la continuité des rimes dans le "sonnet exclusif", composé sans doute trop vite et "à l'arrache" !) mais j'ai toujours trouvé que cela ajoute une dimension supplémentaire, une musicalité au poème. Prévert, que vous citez, fut un des promoteurs du vers libre. Pour ma part, je considère que le vers libre est en fait de la prose, dans laquelle l'auteur revient systématiquement à la ligne. Et bien sûr cela peut être une excellente prose... ou pas. Car le problème de nos jours est que certains considèrent qu'il suffit d'aligner des lignes indépendantes pour créer un poème, sauf que n'est pas Prévert qui veut, et en ce qui me concerne je suis toujours un peu agacé quand je vois de la prose, fût-elle admirablement écrite, auto-qualifiée de poème... Car il ne suffit pas de crier "liberté du vers" pour être un poète : si l'on veut déroger à la règle alors on a l'obligation de produire une œuvre sublime, sans quoi l'on se déjuge et l'on galvaude la poésie, c'est tout le sens de ma "Ballade des poètes du temps présent" !
Quant à traduire en vers ce que l'on écrit en prose, ce n'est pas forcément difficile techniquement car finalement les règles sont plutôt simples (j'ai dans l'idée d'ailleurs d'en publier un "digest", dans une tribune ou ailleurs, afin d'en encourager la pratique). La difficulté est plutôt dans la progression de l’œuvre, et dans sa musicalité : c'est, dans mon cas du moins, ce qui requiert le plus d'effort.
J'irai voir au plus tôt ce que dit Claire à Eric (usant d'acrostiches ?), dès que j'aurai achevé ma lecture actuelle d'une œuvre de Lamish, dont je suis tombé (littérairement parlant) amoureux.
Je suis très touché que mes sonnets vous aient évoqué Ronsard, car je lui voue un culte fervent comme à Marot, Villon, ou même plus ancien encore !
Je clos cette longue logorrhée en vous remerciant de votre augure de voir une de mes œuvres adaptée par un jeune talent... ainsi soit-il :) !
Bien à vous
- LGA
@Alexandre Majorczyk
Cher Alexandre, merci pour vos étoiles et votre commentaire !
Vous avez vu juste, c'est bien dans l'esprit libertin, au bon sens du terme, que j'ai écrit ces vers, tous dédiés à des femmes que j'ai connues plus ou moins dans ce cadre : vous m'avez percé à jour ! Pour moi toute femme est une Femme avec un grand F, de par sa nature même, et tout homme devrait la considérer comme muse en tous temps et en tous lieux : beaucoup d'entre elles ne demandent pas mieux et ne peuvent que s'en sentir plus belles encore !
Sur la poésie en général, nous sommes là aussi sur la même longueur d'onde, je ne la conçois pas autrement qu'avec les règles des maîtres anciens, qu'ils soient médiévaux comme Rutebeuf et Villon ou plus récents comme Hugo ou Aragon (qui est pour moi le dernier en date, parmi les connus et reconnus, à mériter ce titre). À ce sujet, je vous invite à lire, dans mon autre recueil (Fumées et mirages), le cycle que je consacre justement aux anciens poètes, mis en balance avec les nouveaux...
Car bien des poètes qui s'ignorent, j'ai eu l'occasion de le vérifier, sont tout à fait capables de ciseler la rime mais n'osent pas le faire, de peur de passer pour démodés ou, pire encore, rétrogrades, insulte suprême dans la marmite progressiste où nous pataugeons.
Je ne manquerai pas de découvrir votre propre poésie.
Bien à vous
- LGA
Bonsoir @lamish, avant tout un grand merci pour votre commentaire. Le fait que vous appréciiez ma poésie me touche à double titre.
D'une part, parce que vous êtes femme, vous êtes de celles qui savent recevoir un hommage humble et appuyé, aux antipodes, comme vous le dites, des deux extrêmes : les mufles sans éducation d'un côté, les extrémistes castratrices de l'autre. Mon but, de ce point de vue, était de montrer que la voie du dialogue et de l'amour courtois, qui a toujours régi les relations humaines, est toujours vivante : grâce à vous je vois que j'ai atteint mon objectif.
D'autre part, le fait que, selon vos propres dires vous n'êtes a priori pas attirée par la poésie, me renforce dans mon credo à ce sujet : la poésie moderne a tué la poésie tout court, à tel point que bien des gens pensent en être désintéressés simplement parce que ce qu'ils en connaissent n'est que la mièvrerie moderne qu'on leur impose partout, dans les media ou les soi-disant "concours de poésie" qui sont une course effrénée à la médiocrité. Mais quand ces personnes découvrent une œuvre qui, par leur côté "suranné" comme vous dites (et je prends cela comme le plus beau compliment qui soit), leur rappelle les grands maîtres d'antan, ceux qui prenaient le temps d'accoucher de leur œuvre comme d'un enfant, alors ces personnes sont touchées au cœur et découvrent que cet art est, bien qu'étouffé, encore bien vivant...
Sur ce dernier point, d'ailleurs, je vous invite, si ce n'est déjà fait, à lire sur mon autre recueil "Fumées et Mirages" les poèmes "Manifeste" et "Ballade des poètes du temps présent", qui résument fort bien ma pensée à ce sujet ! (Lisez aussi le reste, bien sûr, cela vous plaira j'en suis certain ;)
Chère Michèle, vous êtes la première à m'avoir fait l'honneur d'un commentaire sur ce site, et cela mérite un petit cadeau : permettez que je vous offre ce sonnet, tiré aussi de "Libertinages" mais qui ne figure pas dans l'extrait public. Il s'adresse aux femmes qui sentent venir, avec l'âge, les lassitudes routinières de l'amour, mais ne doivent pas s'en sentir coupables :
Assise sur son lit la belle était pensive…
La tête dans ses mains, elle était là rêvant
Combien elle aimerait être seule un instant
Pour libérer son cœur de cette ombre intrusive
Qui ne la lâche pas, insistante, oppressive,
À qui naguère elle avait tant donné pourtant,
Que son cœur désirait, voulait, bon an mal an,
Garder comme une aubade brillante et festive !
Las ! Du temps les effets subreptices venant,
De lassitude vint, inexorablement,
Le triste mal aussi d'en ressentir les chaînes…
Et tandis que dehors, tant de si beaux amants
Rêvent que d’adoucir et soulager ses peines,
La belle se morfond dans de tristes tourments !
Au plaisir de vous relire, chère Michèle, recevez avec ces quelques alexandrins toute la gratitude du poète reconnu dans son art !
Bien cordialement
Léon Galo d'Arsac