Jean Daigle-Roy

Biographie

Après une tournée panoramique de notre planète au fil des trois derniers millénaires de l’histoire (Les Arabesques), après une exploration spirituelle de cinq générations d’une lignée féminine (Hymne à la liberté de Dieu), Je vous avais entraînés en plein quinzième siècle dans un polar médiéval (Le concile de 14-18). Cette fois-ci, cap vers le futur, en 2063 plus précisément, dans un polar futuriste, intitulé Phœnyxx.

Jean Daigle-Roy a noté ces livres

3
Très intéressant. Je me suis rapidement pris d’affection pour le brave commandant Uzel Marzin. J’ai dévoré votre récit – trop bref, hélas! – avec un intérêt grandissant. La conclusion est bien trouvée, inattendue et pourtant en accord avec le thème. J’anticiperais une suite, où ce serait au tour d’Hortense de se porter au secours de son sauveteur. Comment cela serait-il possible? Je vous fais confiance pour trouver une réponse à cette interrogation. Après tout, l’amour, dit-on, déplace des montagnes.
Publié le 20 Juin 2024
3
Quel beau récit, à la fois poétique et drôle! Laura, à la lecture de ce regard rafraîchissant posé sur l’univers et sur ce qui fait la spécificité de notre Terre, je me suis ressouvenu des magnifiques contes de Félix Leclerc. Je pense, entre autres, au « Procès d’une chenille » (où l’araignée joue un bien vilain rôle, contrairement à ce qui se passe dans Cosmogonie). Dans votre profil, vous nous dites qu’écrire est « une façon comme une autre de s’émanciper du seul instant présent, et de se créer des fenêtres là où il n’y a que des murs ». Merci pour cette belle fenêtre lumineuse que vous m’avez fait découvrir. J’ai bien hâte de lire d’autres textes de votre part! (…) Post-scriptum : je vous inviterais à vérifier l’orthographe de certains passés simples où vous mettez un accent sur le u (apparût, fût, eût, tût) alors que cet accent n’est requis qu’à l’imparfait du subjonctif… petit accroc fort pardonnable dans un texte, par ailleurs, admirablement bien écrit.
Publié le 02 Juin 2024
3
Jean-Paul, vous nous dressez un portrait, étoffé avec soin, d’un écrivain en panne d’inspiration, mais toujours très couru. Quelle mise en abyme, dans ce roman, où les écrits s’imbriquent les uns aux autres! Votre personnage principal, véritable « symbole de l’impertinence » comme vous le dites si bien, est emporté dans les abysses quand il redécouvre des années de son histoire qui s’étaient évaporées de son esprit. De coup de théâtre en coup de théâtre, vous redynamisez judicieusement notre intérêt. Bravo!
Publié le 30 Mai 2024
3
Merci, Antonia, pour cette belle suite à votre précédent récit Les années d’or. Le résultat est d’autant plus admirable que la chronique d’une famille (et, ici, de plusieurs familles) comporte un défi supplémentaire. Tandis qu’une romancière ou un romancier peut laisser libre cours à son imagination pour ajuster les personnages et les péripéties à son gré, vous avez dû tenir compte des événements qui se sont réellement passés, notamment la mort prématurée de certains de vos ancêtres que j’aurais aimé suivre plus longtemps au fil de votre récit. (…) Certains chapitres sont particulièrement remarquables. Je retiens, parmi bien d’autres, le retour de guerre d’Antoine-Marc Guidicelli, lourd de toutes les souffrances accumulées, sublimées par les discrets gestes d’affection des deux époux à la toute fin du chapitre. J’ai beaucoup aimé, également, la scène où les enfants participent à la préparation des gâteaux pascals, scène très touchante qui apporte de la gaieté après tant d’épreuves. Notons aussi, à la page 49, le portrait de Mathieu Casanova que vous campez avec brio en un seul paragraphe! (…) Le roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon se concluait comme ceci : « Au pays de Québec rien ne doit mourir et rien ne doit changer… » De même, à la page 29 de votre récit, pour Joseph-Antoine Paoletti, « demain sera pareil à aujourd’hui, ici et pour toujours. À jamais ». L’histoire s’est bien chargée de bousculer ces attentes. Votre chronique familiale en fait foi.
Publié le 30 Mai 2024
3
Félicitations, Armelle! La narratrice de votre roman, Célénie, est un personnage déconcertant. Au prime abord, tout semble simple. Dans une langue familière mais correcte, elle entremêle indifféremment les commérages et les événements dramatiques, les queues de haricots pour les poules et le bénitier rempli de sang, la boulimie du petit dernier de la Georgette et le meurtre sordide du Ferlu. C’est comme si tout était à plat, au même niveau. Petit à petit, tout prend du relief. Célénie rend compte, avec force détails et un sens aigu de l’observation, de l’atmosphère particulière dans laquelle baigne le bourg : la chaleur accablante, la sécheresse, la stridulation des grillons et cet incessant mouvement des chevalets de pompage de pétrole. Elle-même se retrouve dans un enchevêtrement d’interactions sociales qui la retiennent prisonnière de cette plaine monotone. Le suspense se métamorphose en drame qui bouscule toutes les règles morales de votre narratrice. On voudrait lui arracher la plume et récrire le dénouement, mais on doit se rendre à l’évidence : cela ne pouvait finir autrement, tout l’environnement physique et social concourait depuis le début à cette conclusion. À quand votre prochain roman?
Publié le 27 Mai 2024

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