Bien qu’elles manquent quelque peu de vivacité, les deux premières parties (ICI et LÀ-BAS) rappellent les riches et vastes mises en scène de Marcel Proust et de certains romanciers du XIXe siècle. Pour ma part, je me suis laissé captiver par le récit de Pépé Lucien, au fil du troisième chapitre (PARTOUT), personnage relayant les propos de sa bisaïeule Mémé Étiennette. L’intrigue se noue, entrelaçant ces réminiscences mémorables d’un lointain passé aux aventures fantasmagoriques vécues par l’héroïne, Ophélie, au cours de la nuit précédente, perdue dans une forêt enchantée. Le dernier chapitre (AILLEURS) s’ouvre sur une très belle évocation nimbée de poésie, puis nous entraîne dans une course effrénée, à la poursuite d’un dénouement qui pourrait nous fournir une explication crédible à l’univers étrange dans lequel Ophélie est plongée. Très belle écriture. Un certain nombre de fautes d’orthographe; ici et là, quelques structures grammaticales défectueuses, rien de bien conséquent que détecterait aisément un excellent correcteur tel que le logiciel Antidote (qui s’intègre de façon conviviale aux logiciels de traitement de textes). Bravo! J’ai hâte de lire d’autres textes de votre main.
Publié le 23 Mars 2025