Trois papes s’entredéchirent pour occuper le trône de saint Pierre! Funeste conjoncture, car d’épineux problèmes religieux hérissent la communauté chrétienne. Plus question de tergiverser, un concile s’impose! Ce sera à Constance!
Au moment où cet événement va s’ouvrir, tout près de là, un dilettante richissime offre un banquet réunissant neuf convives. Hélas, le lendemain matin, l’hôte de ce repas, le munificent Simplicio Cesare de’ Buonamici, est retrouvé mort, au milieu des livres épars de sa précieuse bibliothèque…
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Je relis rarement un roman à forte intrigue, un roman que je n’ai pas lâché jusqu’à son dénouement. Mais le contexte historique du Concile de 14 - 18, qui sert de toile de fond au crime de Cesare de Buonamici, est si dense que je ne m’y suis pas plongé lors de ma première lecture, trop pressé que j’étais par l’envie de découvrir l’auteur des crimes qui y sont perpétrés.
Mais je m’étais promis d’y revenir et je n’ai pas été déçu. J’ai pris le temps d’approfondir l’héritage des philosophes grecs et les méandres de la foi chrétienne. Les dogmes, les schismes, les hérésies.
L’ouvrage est érudit, documenté, truffé d’enseignements sur un moyen-âge méconnu… Trois papes au même moment, un à Rome, un à Pise et un à Avignon, comment en est-on arrivé là ? Le Concile de 14 -18 lève le voile sur cette incongruité de l’histoire.
Un livre à lire et à relire.
@A.P. Gounon. Merci, Anne, pour votre commentaire et pour ces trois cœurs que vous avez attribués au Concile de 14-18. Je suis heureux que vous ayez été captivée par ce polar au point de le lire d’une traite.
@Jean Daigle-Roy. Bonjour Jean. J'ai lu votre roman d'une traite, comme doivent se lire les bons polars ( et celui-ci est excellent). Mais il est bien plus que cela. On est au moyen âge, dans un imbroglio qui mêle trois papes, Lucrèce, Cesare de Buonamici, et un crime. C'est érudit, c'est passionnant, bref, c'est une réussite. J'ai vu avec plaisir que vous aviez reçu un coeur d'honneur pour celui de vos livres que je n'avais pas lu, mais que je je lirai sûrement. Bravo .Anne