L’an dernier, lorsque j’ai lu votre nouvelle : Le Projet Traumaless, je me souviens que je vous avais dit avoir beaucoup aimé, mais aussi, que j’étais restée sur ma faim avec la chute, que j’avais trouvée trop plate. Vous m’aviez alors répondu que cette nouvelle était en fait un projet de roman. Roman que je viens de lire, et qui m’a totalement séduite cette fois.
Avec Le projet Traumaless, le lecteur est entraîné dans un récit de hard SF, un genre que j’affectionne particulièrement. Tout le langage technique utilisé ainsi que les formulations, sont impressionnants de justesse. Au point qu’on ne peut s’empêcher de s’interroger sur votre profession : Psychiatre ? Scientifique ? Ingénieur ? Tout y sonne juste, tant sur le plan scientifique que celui de l’humain, et c’est carrément bluffant. On est plus dans l’anticipation que dans la SF pure, surtout quand vous parlez de l’assouplissement du protocole de soins par Traumaless ; en effet, nos sociétés connaissent ce problème, réel et grave, au sujet des vaccins (mais pas que) qui sont mis sur le marché avec des délais de carence de plus en plus courts, et cela, pour des raisons de rentabilité. Délais qui permettaient autrefois d’avoir un idée réelle de leur impact sur les individus. Merci beaucoup Philippe pour cette excellente lecture, et bonne continuation à vous, Marguerite. PS : cf. p.44 : devant faire preuve (d’) altruisme.
Publié le 16 Janvier 2017