Parce qu'il offre une grande liberté de narration, le journal intime est un genre littéraire que j'aime beaucoup. Il y a souvent un effet "nostalgie" à lire les impressions, les sentiments, les réactions face à la vie qui va, qui avance, imperturbable, et parfois violente. Dans cet extrait, du livre "Les Carnets de Pauline Thot", on suit le mal être et les révoltes de l'adolescence, cet état intermédiaire où l'être n'appartient plus au monde de l'enfance, et pas encore à celui des adultes. Ce moment particulier de l'existence où s'opère la première véritable prise de conscience de l'impermanence des choses, du monde, de la vie. Sortir de l'adolescence est au moins aussi difficile qu'entrer dans la vieillesse, car ces deux états, plus que tout autres, nous parlent de renoncement. Merci beaucoup Rébecca pour cette lecture intemporelle. Bonne continuation à vous, Marguerite.
Publié le 25 Juillet 2016