Passionnée d’histoire, votre livre m’a forcément interpelée. Même si la France de cette période du dix-huitième siècle, n’est pas ma tasse de thé. Votre histoire débute vers août 1715 : le roi Soleil se meurt. Son successeur et arrière-petit-fils, le futur Louis XV, n’a que cinq ans. Le duc Philippe d’Orléans, le duc du Maine et le roi d’Espagne se disputent bientôt une longue régence qui s’annonce difficile.
Vu l’ambiance du livre, j’ai eu le sentiment de me retrouver dans le film de Bertrand Tavernier : « Que la fête commence » avec Philippe Noiret dans le rôle du régent et Jean Rochefort dans celui de l’abbé Dubois. Comme lui, vous portez un regard à la fois cynique, égrillard et dramatique sur la régence de Philippe d’Orléans... C’est avec votre jeune nobliau aux mœurs dépravées Charles de Volquies, aidé d'un garçon de mauvaise vie qui n'est autre que son amant, que vous nous faites entrer dans cette époque du pourrissement de l'Ancien régime. Contraint de participer, en tant qu’inspecteur de police sous les ordres du Commissaire Cruvelier, à la surveillance d’un suspect soupçonné de vouloir assassiner ledit duc d’Orléans, Charles outrepasse bientôt les limites de ses attributions et on va peu à peu découvrir l’ampleur du guêpier machiavélique dans lequel on l’a plongé. C’est avec brio que vous nous mettez sur la piste d’un tueur sanguinaire, proche des cercles du pouvoir et que l’on voit bientôt tous les témoins de son enquête, réduits, un à un, au silence.Comme vous savez manier le suspense à la perfection, on comprend vite que c’est la destinée de notre Charles qui se joue dans cette affaire qui est menée tambour battant.
Comme vous savez manier le suspense à la perfection, on comprend vite que c’est la destinée de notre Charles qui se joue dans cette affaire qui est menée de main de maître. Bravo
Publié le 03 Septembre 2016