Ouhhhh on ne sort pas indemne de cette histoire. Quelle densité. Telle qu’elle devient pesante, étouffante. J’ai eu envie d’arrêter, tant je trouvais cette lourdeur envahissante. Et puis dans un roman on est formé à la rédemption, au lendemain meilleur. Mais non, avec vous, on s’enfonce. Pas de dialogues, que de la narration qui rajoute à la pesanteur de ces répétitions et de ce trou qu’elle persiste à creuser. Au bout d’un moment, on aimerait une pause, de la légèreté peut-être, une diversion, quelques pages sur un week end à la campagne, et on sait en même temps que cela ne serait plus le sujet de cette descente perpétuelle. A tel point que je me suis demandé pourquoi vous aviez voulu finir sur une fenêtre d’espoir ? Parce qu’on ne peut pas résister au potentiel de l’happy end quand on écrit un roman noir ?
Publié le 10 Octobre 2019