Ils constituent via les réseaux sociaux aujourd'hui une force alternative à la critique, et sont souvent plus puissants qu'un media. Commercialement en tout cas. C'est une puissance de prescription constituée de critiques amateurs mais passionnés...
Le numérique n’a pas que des défauts en littérature
Le numérique n’a pas que des défauts. Youtubers et youtubeuses, en particulier, utilisent leurs chaines comme lieu de débat sur la littérature.
Emma Watson lançait son club de lecture féministe sur la toile en 2016 et révélait Margaret Atwood, dont l’œuvre connut un grand succès international notamment après son adaptation en feuilleton.
Les book clubs sont féminins et souvent féministes
La plupart des nouveaux « book clubs » ont pour objet central de soutenir de nouvelles auteures. C’est à partir du constat de la domination masculine de la littérature que Charlotte Pudlowski et Melissa Bounoua ont lancé leur studio de création de podcasts Louie Media (Louiemedia.com). Ce site révèle exclusivement des écrivaines.
A travers une discussion bimensuelle dans un espace renouvelé à chaque réunion, les influenceuses littéraires ouvrent leurs réseaux de lectures et les échanges en ligne sont fréquents.
Twitter et Instagram ne sont pas en reste quand on parle de livres
Twitter fait partie de la fête avec des comptes, comme Twitter Littera tweet qui permet échanges et rencontres en ligne. Instagram a été le réseau pionnier des « book clubs » mais les contraintes techniques ont freiné son développement.
Quoiqu’il en soit les habitudes changent, et le diktat des critiques littéraires traditionnels ne sera pas le seul à faire la pluie et le beau temps. Pour les échanges, débats et rassemblements, il faut compter aujourd’hui avec des lectrices averties, sur la toile, souvent féministes et toujours passionnées.
» Mieux vaut l'entendre que de le dire