Pourquoi être parti sous ce ciel menaçant ? Un seul motif : arrêter l'affluence incessante de ses pensées. Celles-ci se succédaient par rebondissements, s’entrecroisaient en d’interminables ricochets. Ce bruit de fond perpétuel ...
Je ne pouvais pas passer par là sans freiner et m’arrêter… Vous connaissez le syndrome du cycliste qui pleure dans les descentes et rit dans les montées… puisqu’il sait qu’après l’une, l’attend l’autre ! C’est pour ce que vous dites bien que j’aime le vélo, on s’évade !
@Lucas Belmont
L’idée se présente à l’esprit, on s’en saisit, la considère sous tous les angles : son poids ; sa forme ; sa couleur. Même le parfum s’en mêle. Cette estimation faite, la teneur du message éclaircie, on se lance dans la rédaction. Le texte est remis aux lecteurs car quelle autre destinée si ce n’est celle d’être lu. Partant de là, il ne nous appartient plus, il s’envole, libre. Je suis heureux de découvrir, par votre commentaire, qu’il porte en lui autant d’éléments évocateurs. Merci pour la note.
@JOHANNELLE
Bonjour, votre commentaire est tout aussi agréable à lire. Merci pour la contribution. En effet, se retrouver soi ne peut passer par le mensonge de la compétition. Il s'immisce et perturbe nos volitions les plus intimes. Difficile de désactiver ce logiciel, installé dès l'enfance à la racine du mental, sans tomber dans son piège. Heureusement, sur les bas-côtés du chemin, il y pousse encore des fleurs.
Vous avez une écriture agréable à lire et votre nouvelle est intéressante, avec un double challenge, celui d'une part du désir de se reconnecter à soi-même et d'autre part, cet instinct de compétition qui rivalise à l'autre. En revanche, je reviens surtout sur votre écriture qui, à mon sens, est particulièrement belle.
@Damian Jade
Merci pour la note et votre plaisant commentaire. Il est vrai que notre jeune homme est resté connecté tout du long. Peut-être faudra-t-il que je raconte sa reconnexion au monde des marguerites en espérant qu'il ne s'attrape pas les pieds dans un tapis de pensées sauvages.
Magnifique approche de ce que nos pensées peuvent être envahissantes et de comment l'ego s'y attache.
Votre texte est aussi haletant que la poursuite de la gloire de votre personnage, et aussi vrai que l'est son court mais indispensable cheminement.
Le jeune homme me semble n'être que l'alter-ego qui, à n'en pas douter, atteindra lui aussi les chemins de la sagesse au détour de quelques pensées détachées du soi et reconnectées aux marguerites.
Damian.
Publié le 17 Janvier 2023
Marc Richard
Biographie
60 ans ! Comme le temps passe ! Bientôt le même âge que mon année de naissance. Vais-je renaître ce jour-là ?... Allez savoir. Néanmoins, je...
Ce livre est noté par
@Destiny HOUEDANOU
Merci de m'avoir lu ; pour votre compliment et la jolie note. Bonne semaine.
@Phillechat
Merci pour votre lecture et la jolie note. Bon après-midi.
@ Chris Martelli
Un commentaire livré par une fane de la petite reine : c'est royal ! Merci d'avoir ralenti et fait votre pause par ici pour me lire.
Je ne pouvais pas passer par là sans freiner et m’arrêter… Vous connaissez le syndrome du cycliste qui pleure dans les descentes et rit dans les montées… puisqu’il sait qu’après l’une, l’attend l’autre ! C’est pour ce que vous dites bien que j’aime le vélo, on s’évade !
@Lucas Belmont
L’idée se présente à l’esprit, on s’en saisit, la considère sous tous les angles : son poids ; sa forme ; sa couleur. Même le parfum s’en mêle. Cette estimation faite, la teneur du message éclaircie, on se lance dans la rédaction. Le texte est remis aux lecteurs car quelle autre destinée si ce n’est celle d’être lu. Partant de là, il ne nous appartient plus, il s’envole, libre. Je suis heureux de découvrir, par votre commentaire, qu’il porte en lui autant d’éléments évocateurs. Merci pour la note.
@JOHANNELLE
Bonjour, votre commentaire est tout aussi agréable à lire. Merci pour la contribution. En effet, se retrouver soi ne peut passer par le mensonge de la compétition. Il s'immisce et perturbe nos volitions les plus intimes. Difficile de désactiver ce logiciel, installé dès l'enfance à la racine du mental, sans tomber dans son piège. Heureusement, sur les bas-côtés du chemin, il y pousse encore des fleurs.
Vous avez une écriture agréable à lire et votre nouvelle est intéressante, avec un double challenge, celui d'une part du désir de se reconnecter à soi-même et d'autre part, cet instinct de compétition qui rivalise à l'autre. En revanche, je reviens surtout sur votre écriture qui, à mon sens, est particulièrement belle.
@Damian Jade
Merci pour la note et votre plaisant commentaire. Il est vrai que notre jeune homme est resté connecté tout du long. Peut-être faudra-t-il que je raconte sa reconnexion au monde des marguerites en espérant qu'il ne s'attrape pas les pieds dans un tapis de pensées sauvages.