Dualité ego/conscience, a-t-on jamais posé les choses en ces termes ?
Ce manifeste offre une exposition claire et succincte des tenants et aboutissants de l'ego et de la conscience. Les arguments exposés invitent le lecteur à se confronter à sa propre essence, mais surtout à ses illusions.
Une fois que chaque concept a été rigoureusement défini et éprouvé par l'expérience personnelle du lecteur, une fois que les artifices de l'illusion ont été abandonnés, sa relation avec la réalité se trouve inévitablement éclairée.
Retrouver l'album "REQUIEM 4 EGO" sur Youtube, directement inspiré du manifeste DEC. Un véritable bijou artistique, entre Humain et IA, qui mêle des influences culturelles diverses pour offrir un parcours initiatique puissant.
Ce livre est noté par
@DEC I
Bonjour,
Je vous contacterai directement par mail dès que j'aurai fini de faire les relectures finales de mon livre de plus de 400 pages expliquant le fonctionnement de l'univers et que je l'aurai édité.
Bien à vous,
Boris CHOMARD
@Boris CHOMARD
Cher Boris,
Malheureusement, lire et écrire sont pour moi des activités qui demandent beaucoup d'effort et d'énergie, ce qui les rend très pénibles. Néanmoins, j'ai pris le temps de lire les 20 premières pages du premier tome de votre trilogie, et je pense avoir saisi votre point de vue. Je serais ravi d'en discuter plus en détail avec vous de vive voix après une prise de contact par mail à l'adresse mail que vous connaissez.
Bien à vous...
@DEC I
Bonjour,
Nos échanges m'ont permis d'avoir une meilleure compréhension de votre point de vue. J'aimerais continuer nos discussions si vous le souhaitez toujours.
Je n'utilise pas les réseaux sociaux, ni Discord (je n'ai pas de micro).
Pour continuer à échanger avec vous, il fallait que je vous explique mon propre point de vue sur l'être humain et son fonctionnement. Comme cela aurait été beaucoup trop long sous la forme de commentaires et que j'envisageais de mettre par écrit ma perception des choses, j'ai donc écrit deux livres que j'ai publiés sur ce site ("l'être humain et sa souffrance morale" Boris CHOMARD 1) et '"L'être humain et son fonctionnement" Boris CHOMARD 2).
Si vous avez le temps de les lire, je pourrais vous contacter sur l'adresse mail que vous m"avez indiquée afin de voir ensemble comment reprendre nos discussions en ayant chacun la connaissance du point de vue de l'autre.
Bien à vous,
Boris CHOMARD
@DEC II
Soyez sages, faites des petits... et Kça saute !!!
Bonsoir @DEC Voici deux citations du recueil de Majead, qui, me semble-t-il, devraient être à votre goût et vous faire sourire :
"L'ego est un éléphant, sois son cornac."
"Je suis devenu libre le jour ou j'ai cessé d'être la proie de ma propre prédation."
https://www.monbestseller.com/manuscrit/21429-des-mots-mans-land
Je profite de ce petit mot pour vous féliciter pour votre communication via Tiktok :
https ://vm.tiktok.com/ZGeTL5drf/
Du bon boulot ;-). Bon courage.
Amicalement,
Michèle
@Ali BABA 47
Bonjour cher ami,
Ce manifeste provoque un certain malaise, évidement. Y répondre en donnant simplement son opinion revient à se décharger de quelques frustrations sans apporter une réelle valeur constructive, un peu comme laisser ses poubelles dans la cage d'escalier.
J'apprécie la critique constructive. Pourriez-vous, s'il vous plaît, élaborer un contre-argumentaire remettant en question les deux affirmations que vous mentionnez ?
Au plaisir... Cordialement.
Le support livre est de moins en moins acessible, les gens lisent de moins en moins.
Le public serait même aujourd'hui incapable de maintenir une attention plus de 9 secondes en moyenne.
<< La tolérance est l'ennemie de l'amour >>
C'est très dangereux de dire ça, c'est une affirmation binaire. Attention, si tu ne fais pas ta prière, tu n'as pas de cœur.
<< La seule solution est de changer l'homme avant de changer le système. >>
C'est absurde, prenez deux bonnes graines, plantez une graine dans une bonne terre et une autre dans une terre malade et observez le résultat.
Il faut lire l'érudit français Pierre Legendre ! Il développe notamment une critique implacable du problème. L'homme est le fruit de la société, de la culture, de l'environnement, et d'un héritage génétique.
@Steve WALK @Boris CHOMARD (pour infos complémentaires)
Cher Steve,
espérant répondre à vos attentes.
Page 3 et 25 : L’égo est une énergie émotionnelle. Il semble que l’Homme ait développé de nombreuses stratégies pour contourner l’égo, souvent en prétendant qu’un équilibre est possible, ce qui paraît irréaliste. À mon avis, l’Homme avait tout ce qu'il lui fallait pour vivre dans la nature ; l’égo n’était pas plus développé qu'il ne l’est naturellement dans le monde animal. L’Antiquité définissait l’égo comme la conscience de soi, une simple prise de conscience, ce qui contraste avec la conception moderne de l’égo émotionnel, souvent associé au plaisir tout en faisant passer l’égo pour un moteur de développement personnel. C’est pourquoi j’ai choisi de définir l’égo comme l’ensemble des mémoires psycho-affectives liées à la peur et au plaisir. Tantôt latent, tantôt actif, l’égo se compose uniquement de mémoires, de réactions et d’énergie émotionnelle, sans désir ni pensée consciente, et doit être distingué de l’émotionnel naturel. Selon cette définition, l’égo fonctionne comme un parasite. Ces mémoires se forment par manque de conscientisation et se dissolvent par la conscientisation ; il n'y a pas de rééquilibrage ni de compromis possible avec un tel « virus » ; il en va de notre rapport au réel.
Page 8 : La méta-conscience est la conscience qui prend conscience d’elle-même. C'est comparable à Windows prenant conscience de lui-même. En ce qui concerne l’inconscient, il ne peut pas être considéré comme un objet au même titre que la conscience. La conscience est processus, et ce que nous appelons inconscient correspond aux processus de la conscience qui ne sont pas expérimentés par l’individu. Il est facile d’observer l’absence de libre arbitre en examinant chaque choix, qu'il s’agisse des vôtres ou de ceux de vos proches ; ces choix dépendent tous du passé, toujours. La conscience n’est pas libre des mémoires pour traiter l’information ; ces mémoires constituent précisément sa base de données.
Page 38 : Évoquant le système comme l'organisation du monde, je crains que les neurosciences, malgré leurs avancées prometteuses, ne cachent des objectifs moins reluisants. Les études sur la conscience et l’égo sont souvent occultées dans leurs fondements et mécanismes depuis des siècles. L’Homme social crée et nourrit l’égo (poids psycho-affectif lié à la peur et au plaisir) depuis qu’il a quitté le cadre symbiotique naturel, grâce à sa capacité unique à comprendre les causes et les effets, ce qui découle de sa conscience exceptionnelle.
Page 39 : J'ai d'abord échangé pendant 4 ou 5 ans avec un ami en particulier, puis avec mon entourage proche, en élargissant progressivement aux rencontres et finalement aux réseaux sociaux, avec des personnes de divers profils sociaux, culturels, professionnel et religieux. Le dialogue est la plus haute forme d'apprentissage, semble-t-il.
Restant à votre disposition,
Bien à vous, DEC
@DEC
Bonsoir,
Merci de votre réaction.
Je vous recontacterai dans une bonne semaine, étant souvent en déplacement.
Suis désolé d'avouer que je suis de l'ancienne génération non abonnée à TikTok, ni YouTube et sans expérience de Discord. Peut-être que je devrais enfin m'y mettre afin de répondre à votre souhait !?
Bien à vous.
PS: ne connais pas votre prénom
@Steve WALK
Cher Steve,
Merci beaucoup pour votre attention et votre commentaire. Une réponse écrite nous prendrait beaucoup plus de temps qu'un échange oral. Seriez-vous intéressé par une discussion vocale privée via Discord ou peut-être un live public sur YouTube ou TikTok afin que davantage de personnes puissent en profiter ?
Dans l'attente de votre réponse, bien à vous.
@DEC
Bonjour,
Le sujet que vous abordez est passionnant et est brillamment analysé dans votre essai. En toute modestie, plusieurs parties de votre ouvrage m’obligeront à les étudier de plus près car dépassant mes compétences et intellect d'autant plus que je ne suis pas spécialiste ni expert.
Malgré la conscience (!) de mes limites, j’ose vous faire part de mes interrogations et demandes d’éclaircissement :
- Page 3 : la conscience a comme seule arme la « raison » pour éteindre l’égo, dites-vous ; ce dernier à toute une énergie émotionnelle pour s’imposer. Je pense un peu comme le Dr. Serge Marquis dans ‘On est foutu, on pense trop’ que l’égo veut s’imposer naturellement, et nous perturbe continuellement de façon narcissique. Le Dr. Marquis suggère d’y remédier chaque fois que cet égo nous perturbe en inspirant fort tout en restant immobile. En y réfléchissant avec un peu de recul, je pense qu’un minimum d’égo est nécessaire pour notre survie, et qu’il est le résultat collatéral et fâcheux de notre nécessité d’Homo Sapiens initialement fragile de lutter (il y a plusieurs millénaires) contre une Nature hostile ; d’où l’attitude « hate/love » de l’homme moderne vis-à-vis de celle-ci.
- Page 8 : la méta-conscience est la conscience qui œuvre en rééquilibrage ; serait-ce une sorte de prise de contrôle du « mental-égo » par la « mentale-conscience » ? Et quid de l’inconscient, qui selon les dernières découvertes scientifiques précèderaient nos actes/gestes conscients de quelques microsecondes et diminueraient encore plus notre libre arbitre largement illusoire ; ferait-il partie de la méta-conscience ou de la péri-conscience ?
- Page 25 : autant je vous accorde que l’égo ne pense pas, autant je suis convaincu que l’égo désire fortement et de façon obsessionnelle à la satisfaction débridée et toujours croissante de son narcissisme existentiel, créant continuellement de nouveaux besoins.
- Page 38 : changer l’homme veut dire changer de système (lequel?) - d’accord -mais ne serait-il pas plus fondamental de remodeler notre cerveau en boostant la conscience-mentale plus en phase avec l’environnement du 21 siècle, où l’homme domine la nature et n’y est plus soumise. Les progrès fulgurants en biologie, neurosciences donnent des lueurs d'espoir.
- Pager 39 : « 10 années de dialogues » : avec qui, si ce n’est indiscret ?
Je vous remercie pour cet essai impressionnant ouvrage méritant une étude approfondie de la part de ses lectrices et lecteurs.
@Boris CHOMARD
Entièrement disponible, je reviens enfin vers vous concernant notre dialogue du manifeste DEC. Nous avions envisagé un contact verbal privé. Préférant rester anonyme, j'opterais pour Discord si vous utilisez cette application. Sinon, vous pouvez me joindre à agorac21.1@gmail.com pour trouver d'autres solutions.
Bien à vous.
@Boris CHOMARD
Bonsoir,
Nos chemins se croisent... À ce stade, je vous invite à relire le Manifeste à la lumière de ces nouveaux éléments. Merci de prêter une attention particulière aux schémas, en intégrant désormais le "siège expérimental". La fin de l'avatar psychique Je/Moi et du libre arbitre viennent après.
Je vois votre implication et vous remercie pour votre attention...
@DEC
Je vais essayer de trouver un point de vue intermédiaire qui soit fidèle à nos deux points de vue. Vous me direz si cela vous convient afin que je puisse exprimer de façon plus claire ce que j’ai voulu vous communiquer dans mes précédents commentaires.
Si j’ai bien compris, pour vous, il y a l’ego qui est le résultat d’une mémoire sociétale qui est une mémoire émotionnelle psychoaffective, une mémoire émotionnelle irrationnelle constituée de peurs et de plaisirs irrationnels. Il y a une mémoire émotionnelle (peurs et plaisirs rationnels) informationnelle (naturelle) qui ne fait pas partie de la conscience (ni de l’ego) mais qui fait partie du processus qui permet à la conscience d’être rationnelle, de traiter rationnellement les informations « traduites » par le corps concernant la nécessité de survivre pour se reproduire. Et il y a la conscience qui permet de prendre conscience de la causalité dans ce qui est perçu, qui peut donc piloter les réactions par rapport à ce qui est perçu.
Je vais intégrer vos définitions dans mon point de vue, cela donne :
Avant de le faire, je voudrais souligner le fait que vous aviez raison, nous n’avons pas la même définition de l’ego. Plus exactement, votre définition de l’ego fait intégralement partie de la mienne mais une partie de la mienne ne fait pas partie de la vôtre. Cela explique le fait que, pour moi, nous avions la même définition de l'ego alors que pour vous non. Vos explications m’ont permis de percevoir une nouvelle dualité de l’ego dont je n’avais pas conscience avant et donc de progresser dans ma propre compréhension des choses.
J’appellerai « l’être émotionnel sociétal » ce que vous définissez comme l’ego. Et j’appellerai « l’être émotionnel naturel » ce que vous définissez comme la mémoire émotionnelle informationnelle (naturelle). Dans mon point de vue, on a alors ce que j’appelle l’ego (l’être émotionnel) qui est la dualité de « l’être émotionnel sociétal » (l’ego pour vous) et de « l’être émotionnel naturel » (la même chose de nature différente). Et on a toujours la dualité de la conscience (l’être rationnel) et de l’ego (l’être émotionnel). C’est au niveau de la conscience que se trouve la perception du rationnel. Sans la conscience, la réaction rationnelle due à la mémoire émotionnelle informationnelle (naturelle) sans la mémoire sociétale ne serait rien d’autre qu’une réaction émotionnelle, sa rationalité serait alors non perçue.
Si j’ai bien compris cette partie de votre point de vue, je pense que ce point de vue intermédiaire peut permettre de continuer notre dialogue que je trouve très intéressant sur une base permettant une meilleure clarté dans nos propos en ce qui concerne les définitions de l’ego et de la conscience pour chacun d’entre nous.
Bien à vous.
@Boris CHOMARD
Cher Boris,
Je tente donc une brève approche plus "mathématique".
1. Condition primordiale du mouvement du vivant : SE REPRODUIRE. Mais pour se faire, l'ÊTRE (Corps + Émotion Naturelle + Psyché) devra se nourrir et se protéger.
2. Se nourrir et se protéger (pour se reproduire) : Capter et comprendre l'environnement :
2.1 Capter l'environnement : nous disposons de 5 sens (images, sons, etc.). Toutefois, les sens ne
saisissent pas la causalité (tout est causal).
2.2 Comprendre l'environnement : créer des concepts pour rendre compte de la causalité du monde qui nous entoure. C'est l'un des processus fondamentaux de la conscience.
3. Agir JUSTEMENT (se nourrir, se protéger pour se reproduire) devient possible après avoir PRIS CONSCIENCE de ce qui EST. Merci les sens, merci la Conscience.
4. L'Homme se distingue du monde animal car sa conscience est détournée de l'action juste ... Pourquoi ?
5. Réponse : A cause de peurs irrationnelles et des plaisirs, car l'ensemble de poids psychoaffectifs greffés dans les expériences passées s'activent inopportunément via des stimuli dans un nouveau présent. Et cet émotionnel n'a rien de naturel, de rationnel... il est sociétal !
Espérant avoir aider au cheminement.
Au plaisir de vous lire à nouveau.
@DEC
Je vais attendre que vous me fassiez signe lorsque vous serez de nouveau disponible pour reprendre nos discussions.
En attendant, je vous remercie pour les précisions que vous venez de m'apporter, elles vont me permettre de mieux appréhender votre point de vue. J'ai un point de vue, une façon de raisonner, une compréhension des choses très "mathématique" et votre point de vue beaucoup plus "intuitif" des choses m'intéresse beaucoup car c'est un de mes ponts faibles et qu'il est beaucoup plus difficile pour moi d'entrer dans ce genre de raisonnement. Je vais mettre à profit ces semaines pour le faire avec votre point de vue afin que nous reprenions nos éventuelles discussions sur les bases d'une meilleure compréhension du point de vue de l'autre.
Bien à vous.
@Boris CHOMARD
Merci encore pour votre attention. Je vous contacterai de nouveau, soit pour un échange détaillé, soit pour une conversation dans quelques semaines. D'ici là, je souhaite vous apporter quelques éclaircissements en réponse à vos commentaires, en particulier concernant l’être émotionnel, l’être rationnel et le choix de la conscience.
Pour clarifier mon point de vue, je conceptualise l'Être comme suit : le Corps, l'émotionnel naturel et la Conscience. Dans cette configuration, le corps sert de contenant à l'émotionnel naturel et à la Conscience, cette dernière dirigeant l'être sur le bon chemin. L'émotionnel naturel agit comme un lien entre le Corps et la Conscience. L'égo, constitué des charges psychoaffectives telles que la peur et le plaisir et stocké en mémoire (contrairement à l'émotionnel naturel), nous écarte de l'action juste lorsqu'il est stimulé par un nouvel événement.
Par conséquent, je soutiens qu'il n'existe pas de libre arbitre ni d'entité psychique (comme un "Moi") capable de choisir entre la Conscience et l'égo. Soit la Conscience dirige naturellement vers l'action juste, sans qu'un choix soit possible, soit l'égo s'active et la Conscience se trouve alors divisée entre deux impératifs contradictoires : l'action juste et la réaction émotionnelle, sans espace pour un choix, la conscience la plus forte l'emportera !
Lorsque la Conscience prend pleinement conscience d'elle-même et de sa fonction, l'illusion du "Moi psychique" s'efface. Alors la conscience redevenue Pilote s'efforce de distinguer au mieux entre les émotions naturelles et irrationnelles. Ce faisant, elle est moins influencée par l'égo mais n'atteint pas encore la sagesse. Elle ne cherche pas à combattre l'égo, sachant que cela ne ferait que renforcer ce dernier. Elle cherche plutôt à dissoudre les charges psychoaffectives restantes par une prise de conscience accrue, la conscience Pilote chemine vers la sagesse... mais cela est une autre histoire!
Selon moi, les poids psychoaffectifs ne sont pas naturels. Ils se forment lorsque l'individu ne prend pas pleinement conscience d'une expérience. Ces poids se dissolvent lorsqu'on revisite et reconsidère en pleine conscience cette même expérience antérieure.
À très bientôt, bien à vous...
@DEC
Votre définition de l’ego (comme votre définition de la conscience) décrite dans votre manifeste me convient parfaitement, elle m’a même permis d’approfondir ma propre réflexion sur l’ego et la conscience. Je ne l’ai pas reprise dans mes commentaires car il s’agit pour moi de points de convergence entre nos deux points de vue et s’il y avait eu des points de divergences entre votre définition de l’ego et la mienne, je les aurais soulignés.
Je vais reprendre un des exemples cités dans votre manifeste afin d’illustrer de façon plus concrète mes propos, l’insulte.
Dans le cas du contrôle de l’ego au détriment de la conscience, l’insulte nous touche en tant que telle (souffrance) et crée une ou plusieurs émotions (mémoire émotionnelle) de par sa signification. La souffrance exacerbe la ou les émotions augmentant l’intensité de celle(s)-ci avec une forte probabilité de « perte de contrôle » (contrôle de l’ego au détriment de la conscience) amenant à une réaction émotionnelle irrationnelle négative vis-à-vis de celui qui insulte. Le contrôle de l’ego au détriment de la conscience est néfaste (pour moi) car il y a de la souffrance et car la réaction émotionnelle irrationnelle négative a de grande chance d’amener à plus de souffrance. Par exemple, si l’ego insulté réagit violemment par une agression physique sur l’ego qui insulte, il se mettra dans des problèmes alors que c’est lui qui est insulté. S’il le blesse ou le tue, étant l’agresseur, il sera responsable pénalement alors que si c’est lui qui est blessé ou tué, l’ego qui insulte ne sera pas pénalement responsable puisqu’en état de légitime défense, étant agressé physiquement. L’ego insulté est perdant et va souffrir encore plus dans tous les cas. Dans votre manifeste, vous dites : « Ce qui devient conceptuellement évident ici est très peu pris en compte dans notre quotidien, autrement, nous serions tous très attentifs à ce que les mémoires psychoaffectives ne prennent plus jamais la conscience en otage. », ce qui me semble être une définition du contrôle de l’ego au détriment de la conscience. Nous sommes très proche dans ce que nous disons, la seule vraie différence est dans la qualification de ce qu’est l’ego, néfaste pour vous, neutre pour moi donc bénéfique ou néfaste selon l’utilisation que l’on en fait.
Dans le cas du contrôle de la conscience au détriment de l’ego, l’insulte nous touche en tant que telle (souffrance) et crée une ou plusieurs émotions (mémoire émotionnelle individuelle) de par sa signification. La conscience a le contrôle, elle nie la souffrance et l’intensité de la ou les émotions suscitées par l’insulte afin de garder le contrôle. Cela amène à une réaction émotionnelle rationnelle vis-à-vis de celui qui insulte. Le contrôle de la conscience au détriment de l’ego est néfaste (pour moi) car il y a de la souffrance qui, même si elle est niée, reste une réalité. De plus, cela conduit à « construire un mur » entre sa souffrance et sa conscience donc en la laissant s’accumuler derrière ce « mur ». Ce « mur » se « construisant » au détriment de l’ego donc des émotions et sentiments qui le composent. Cela peut paraître bénéfique à court ou à moyen terme mais à moyen ou long terme, la souffrance accumulée derrière ce « mur » a de grandes chances de finir par le fissurer ou le détruire amenant à des réactions émotionnelles irrationnelles extrêmes. De plus, cela peut amener à une distanciation de plus en plus importante entre la conscience (l’être rationnel) et l’ego (l’être émotionnel) donc à la négation de ses émotions et de ses sentiments, ce qui peut être néfaste pour soi-même ou/et pour les autres.
Pour ma part, j’ai choisi de donner le contrôle à la conscience en tenant pleinement compte de l’ego, de sa réalité, de son importance. La conscience (l’être rationnel) construit l’ego (l’être émotionnel) qu’il décide d’être. Pour l’insulte, la conscience (l’être rationnel) « prend conscience » que les insultes ne sont que des mots qui sont en réalités seulement des sons et que c’est nous et personne d’autre qui décidons si ces sons nous touchent (souffrance) ou pas. Une fois cette « prise de conscience » faite, les insultes venant de personnes ne nous voulant à priori pas du bien, on décide logiquement que ces sons, ces insultes, ne nous touchent pas, et l’on ne souffre plus jamais des insultes qui nous sont adressées (on ne va pas donner le pouvoir de nous faire souffrir à des personnes qui ne nous veulent pas du bien). Les insultes gardent une signification qui crée une ou plusieurs émotions (mémoire émotionnelle) de par leurs significations mais sans l’exacerbation de l’intensité de la ou des émotions par la souffrance (il n’y en a aucune), la réaction peut donc être naturellement la complémentarité de l’ego (l’être émotionnel) et de la conscience (l’être rationnel), l’ego (l’être émotionnel) construit par la conscience (l’être rationnel). Pour moi, cela est bénéfique car il n’y a aucune souffrance et car cela permet à la conscience (l’être rationnel) d’apporter une réponse à chaque situation en tenant pleinement compte des émotions et des sentiments ressentis (l’ego, l’être émotionnel).
Nous sommes là aussi très proches dans ce que nous disons, la seule vraie différence est dans la qualification de ce qu’est la conscience, bénéfique pour vous, neutre pour moi donc bénéfique ou néfaste selon l’utilisation que l’on en fait. C’est normal puisque le contrôle de la conscience au détriment de l’ego et le contrôle de la conscience en tenant pleinement compte de l’ego, de sa réalité, de son importance, sont au même niveau dans les dualités de l’ego conscience, ce sont la même chose de nature différente.
Je vais résumer en donnant les dualités impliquées dans ce que je viens de dire. On a l’ego conscience qui est la dualité de l’ego et de la conscience.
On a la partie ego (l’un au détriment de l’autre) qui est la dualité de l’ego au détriment de la conscience et de la conscience au détriment de l’ego. Les deux sont au niveau de l’ego car ils sont le 1 (ego) opposé au 1 (conscience), le quelque chose opposé au quelque chose, chacun le centre de ce qu’il perçoit (voir mon premier commentaire du 21 avril). De plus, le choix de la conscience au détriment de l’ego est, pour moi, un choix émotionnel irrationnel puisqu’il me semble que choisir de nier une partie de ce que l’on est (l’être émotionnel) n’est pas rationnel, et que c’est donc un choix de l’ego, de l’ego qui se prend pour la conscience (ce qui n’est pas illogique puisque l’ego et la conscience en tant que deux parties de la même dualité sont la même chose, de nature différente mais la même chose). Enfin, à terme, le choix de l’ego au détriment de la conscience donc de la construction de l’ego sans la conscience (construction de l’ego en fonction de ce qui arrive et de l’être émotionnel que l’on est avec sa mémoire émotionnelle), abouti au même résultat que le choix de la conscience au détriment de l’ego qui lorsque le mur se fissure, se brise, devient l’être émotionnel que l’on est avec sa mémoire émotionnelle donc l’ego.
Et on a la partie conscience (l’un complémentaire de l’autre) qui est la dualité de l’ego en tenant pleinement compte de la conscience, de sa réalité, de son importance, et de la conscience en tenant pleinement compte de l’ego, de sa réalité, de son importance. Les deux sont au niveau de la conscience car ils sont le 1 (ego) + 1 (conscience), le 2 qui est 1, deux quelques choses complémentaires, l’ego conscience qui a conscience de l’ego, de ce qu’il est, de ce qu’il décide d’être. De plus, le choix de l’un complémentaire de l’autre est, pour moi, un choix émotionnel rationnel puisqu’il me semble que choisir de tenir compte de la totalité de ce que l’on est (l’être émotionnel + l’être rationnel) est rationnel, et que c’est donc un choix de la conscience, de la conscience qui sait qu’elle est un ego (ce qui n’est pas illogique puisque l’ego et la conscience en tant que deux parties de la même dualité sont la même chose, de nature différente mais la même chose). Enfin, le choix de l’un complémentaire de l’autre amène à faire en sorte que la conscience et l’ego soit de plus en plus les mêmes, de plus en plus la dualité qu’ils sont, c’est-à-dire la même chose de nature différente. La construction de l’ego par la conscience à son image où la conscience devient l’ego.
Je pense, et je peux me tromper, que les réactions opposées très tranchées (positives et négatives) à votre manifeste viennent du fait que vous qualifiez l’ego de négatif, de néfaste, et la conscience de positive, de bénéfique. En effet, les personnes qui ne sont pas satisfaites de leur ego, qui souhaite faire évoluer ce qu’elles sont, trouvent en votre manifeste un moyen de le faire et ont donc un point de vue positif sur celui-ci. Et les personnes qui sont satisfaites de leur ego se sentent agressées dans ce qu’elles sont de par votre jugement très négatifs sur ce qu’elles sont, ce qu’elles se perçoivent être, leur ego. Naturellement, logiquement, elles réagissent de façon négatives à votre manifeste voire même par des propos violents.
Pour ma part, je ne pense pas du tout que votre manifeste est quelque chose de négatif en soi. Bien au contraire, je le trouve personnellement très intéressant, il m’a apporté dans ma compréhension et ma réflexion sur les sujets abordés dont mes commentaires en sont le résultat. Et je vous remercie beaucoup pour ça ainsi que pour l’avoir publié. Pour moi, votre livre est neutre, c’est l’utilisation que l’on en fait qui peut être positive ou négative.
Je suis totalement d’accord avec vous sur le fait que l’écriture peut parfois limiter ce type de discussion et j’aurais beaucoup de plaisir à en discuter avec vous de vive voix.
J'espère que la longueur de mes commentaires ne vous pose pas problème.
Bien à vous.
@togico2408
Très chère Troll Nora Dolorès Perynne de Merteuil Gabler Togico,
Je suis ravi que vous puissiez enfin aborder l'essence de vos turpitudes sur cette page.
Ceci fait, pouvons nous enfin engager le débat sur le fond en ce qui concerne le Manifeste "Dualité Ego Conscience" ?
@Boris CHOMARD
Bonsoir, bien au contraire, je suis ravi de pouvoir en discuter. J'ai été assez occupé récemment, et il me semble que nous n'avons pas la même conception de l'ego. De plus, l'écriture peut parfois limiter ce type de discussion. Je n'ai pas la prétention d'être un écrivain, mais je souhaite rendre le manifeste aussi clair que possible.
Dans le manifeste, l'ego se distingue de l'émotionnel rationnel et se manifeste via les poids psychoaffectifs peur/plaisir, qui détournent la conscience Pilote de l'action juste.
Seriez-vous intéressé à discuter de cela de vive voix pour un échange plus fluide ?
Merci encore pour votre attention.
Bien à vous.
@DEC
J'ai de nouveau relu plusieurs fois votre manifeste pour être sûr et je ne vois pas de différence entre nous en ce qui concerne la définition de l'ego. Les seuls points de divergence entre nos points de vue me semblent être sur le fait que vous qualifiez l'ego de façon négative alors que pour moi c'est l'utilisation que l'on en fait qui peut être négative et non l'ego en que tel, et le fait que vous qualifiez la conscience de façon positive en tant que telle alors que pour moi donner le contrôle de la conscience au dépend de l'ego (puisqu'il est négatif selon vous) est négatif aussi.
Au vu de votre commentaire, il me semble que vous n'avez pas publié votre manifeste afin d'en débattre avec les autres, sentiment renforcé par le fait que mes autres réflexions sur votre travail ne suscitent aucune curiosité de votre part. Je n'insisterai donc pas.
Bien à vous.
@Boris CHOMARD
Bonsoir et merci pour votre attention.
Nous n'avons tout simplement pas la même définition de l'ego. J'explique dans le Manifeste le pourquoi du comment.
Bien à vous...
@DEC
Je trouve votre texte très intéressant et j’aimerais vous faire part de la première réflexion qu’il m’inspire afin que vous en preniez ce que vous en voulez.
Je ne comprends pas l’opposition (contradiction) entre l’ego et la conscience dans votre texte puisque vous dites qu’elles sont une dualité. De mon point de vue, la dualité (une chose qui est deux mêmes choses de nature différente) est deux choses complémentaires, deux points de vue différents de la même chose. L’opposition (contradiction) apparente des deux parties d’une dualité pousse à choisir un point de vue par rapport à l’autre donc à décider que l’une est la vérité alors que l’autre non. Je pense que les deux sont, chacune, une vérité de la vérité et que l’opposition apparente entre les deux est une différence et non une contradiction.
Dans votre texte, je perçois une vrai opposition (contradiction) entre l’ego et la conscience (dualité selon vous) où l’ego est néfaste et la conscience est bénéfique alors que pour moi, les deux sont bénéfiques. C’est le fait de donner le contrôle à l’une au dépend de l’autre qui selon moi est néfaste, le contrôle de l’ego au dépend de la conscience ou le contrôle de la conscience au dépend de l’ego. Ce qui est bénéfique ici, pour moi, c’est de donner le contrôle à la conscience en tenant pleinement compte de l’ego, de sa réalité, de son importance.
Une des réalités de l’ego est le raisonnement émotionnel qui est la dualité de deux réactions émotionnelles différentes pour chaque émotion, la dualité d’une réaction émotionnelle positive et d’une réaction émotionnelle négative, deux mêmes réactions (réaction par rapport à une émotion) de nature différente, une positive et une négative. L’ego est ce qui permet de se percevoir être quelque chose, être 1, être le centre de ce que l’on perçoit. L’ego est ce qui permet de percevoir la logique émotionnelle, la pulsion (réaction) émotionnelle pour chaque émotion donc de percevoir les deux logiques émotionnelles différentes (positive et négative) pour chaque émotion.
L’ego est ce qui permet à la conscience d’être (la même chose de nature différente) en lui permettant de percevoir deux logiques, deux raisonnement différents pour la même chose, la même émotion. La perception de deux choses différentes, de deux raisonnements différents pour la même chose (la même émotion) permet la perception de la différence. C’est cette perception de la différence qui permet à la conscience de raisonner de réfléchir sur chaque chose en percevant deux raisonnements différents pour chaque chose, la possibilité de raisonnements différents pour chaque chose, la possibilité d’une infinité de raisonnements différents pour chaque chose. L’ego est ce qui permet la dualité de ce que l’on se perçoit être (l’ego) et de ce qui construit (définit) ce que l’on se perçoit être (la conscience), la même chose (ce qui définit ce que l’on est) de nature différente, ce que l’on est (l’ego) et ce que l’on se perçoit être (la conscience).
Pour moi, il ne faut pas choisir l’ego ou la conscience mais il faut donner le contrôle à la conscience en choisissant (construisant) l’ego que l’on décide d’être qui permet d’être conscient de ce que l’on perçoit et détermine comment l’on perçoit notre réalité. Les deux sont bénéfiques, aucun d’eux ne vaut plus que l’autre, ils sont complémentaires et aussi importants l’un que l’autre.
Cette contradiction permanente perçue tout au long de votre texte entre les deux parties de toutes les dualités que vous décrivez m’a gêné lors de sa lecture, c’est pour cela que je voulais vous en faire part.
Désolé pour la longueur de mon commentaire auquel je ne rajouterai pas les autres réflexions que votre texte très intéressant m’a inspirées afin qu’il ne devienne pas beaucoup trop long.
@DEC
J'ai lu votre manifeste avec grand intérêt. Je vous remercie de votre effort de clarté. cela me donne envie de croiser votre écrit avec les dernières recherches en neurosciences...
Merci pour ce partage.
Cordialement
Albert H. Laul
@Hervé Jonet
Parfait. je reviens à vous début Février.
@DEC
J'en serais enchanté. Au plaisir de vous lire.
@HERVÉ JONET
Merci beaucoup. J'ai vu votre profil et je souhaiterais partager nos expériences le cas échéant.
Félicitations. Approche théorique et développements pertinents de notions, liées notamment à l'égo, auxquelles j'adhère en de nombreux points.
@DEC
Félicitations pour ce manifeste. Comme vous le conseillez, je le relirai.
Il m'apparait comme un chemin similaire à la méditation Vipassana et peut être à d'autres formes de méditations.
JC
@Annie Pic
Chère Annie,
Je vous remercie beaucoup pour avoir pris le temps de lire attentivement. Cependant, je vous encourage à ne pas trop vous attarder sur la quête de la maîtrise, car elle peut s'avérer vaine. En effet, il semble qu'à chaque moment de changement radical dans nos vies, une prise de conscience préalable ait été suffisante pour orienter vers l'action appropriée. Il ne s'agit pas tant de volonté ou de maîtrise, mais plutôt de la lumière que procure une prise de conscience suffisamment éclairante pour nous guider. Le discernement est le "médicament" le plus puissant car il agit au cœur de la cause, d'abord.
Bien à vous...
@Phillechat 3
J'en serais ravi, à votre convenance.
Vos avis nous intéressent plus que tout !
@DEC
Je vous remercie pour votre réponse. Je suis désolé, je n'ai pas vraiment le temps de me lancer dans une longue discussion, mais je peux vous répondre plus brièvement ici.
@Phillechat 3
Cher ami,
Votre critique est très intéressante, car dans ce type de situation, nous bénéficions tous. Soit nous améliorons notre capacité à nous faire comprendre, soit nous nous corrigeons et enrichissons nos connaissances. Pourrions-nous approfondir cette échange dans un cadre plus propice, car les commentaires ont leurs limites en termes de dialogue ?
Bien à vous...
Philosophiquement c'est plutôt inclassable.
La première partie est plus phénoménologique que purement rationaliste.
La deuxième tend vers la psychologie voire un soupçon de psychanalyse.
La troisième repose sur un dualisme classique légèrement renouvelé.
Introduire ce dualisme est la marque même d'une approche métaphysique.
Après tout : pourquoi pas ?
Comme l'indiquait Nietzsche le libre arbitre ne survit qu'à force d'être réfuté idem pour la métaphysique.
Intéressant mais cette triple approche manque de cohérence philosophique.
@Zoé Florent
Au départ, ils n'étaient que huit.
Bien à vous ...
@DEC Merci pour ce nouveau format beaucoup plus lisible sur tablette et smartphone.
Bonne soirée !
Michèle
@Catarina Viti
Chère Catarina, merci beaucoup pour votre attention.
On dit que tous les chemins mènent à Rome, et nous savons comment ceux qui ont pris ces chemins ont fini. "La vérité est un pays sans chemin" d'une part car sa profondeur de champ ne permet pas de définir la cible par nature inconnue, d'autre part nous partons tous d'un point de vue différent. Cet essai, quant à lui, est un chemin que l'Homme doit nécessairement emprunter pour redécouvrir sa propre nature perdue, quel que soit notre point de départ.
Il ne s'agit pas de guérir et d'atteindre la Sagesse. En réalité, il existe trois profils bien distincts : celui qui demeure dans l'ignorance de la nature de nos souffrances (le psychotique), celui qui en a connaissance (le névrosé), et enfin, celui qui a réussi à les surmonter (le sage). Le pourcentage de personnes correspondant à ces profils révèle l'urgence non pas de guérir, mais au moins de comprendre profondément la problématique. Or, il semble que le monde soit malade et chacun tente de guérir sans une réelle compréhension.
Nous cherchons tous plus de bien-être, de sagesse et d'union, et ceci est le seul et unique chemin : voir et comprendre ce que sont véritablement la conscience et son virus, l'ego (ensemble des mémoires psychoaffectives peur/plaisir). Plutôt que de me focaliser exclusivement sur ma propre guérison, j'ai pris conscience de l'importance de tenter d'informer le plus de monde possible, de la manière la plus profonde et la plus accessible possible. Je n'ai rien à vendre, ni ouvrage, ni formation, ni guérison, pas plus que moi-même pour m'enorgueillir finalement.
N'hésitez pas à reconsulter cet essai pour plus de détails. Je préconise toujours une première lecture rapide, puis, dans un second temps une deuxième, chapitre par chapitre. De cette manière, la conscience intègre mieux, malgré les réactions émotionnelles engendrées. Cette version sera finalisée dans les prochains jours, et une nouvelle itération est déjà prévue pour l'été prochain, toujours dans le but d'apporter toujours plus de clarté et donc de compréhension.
Bien à vous ...
PS : une erreur que je corrigerai, il s'agit du deuil de la "conscience Duale" et non de la "conscience causale".
Je n’avais toujours pas lu votre texte, et j’avoue que je ne sais même plus comment j’en suis venue à l’ouvrir, ce matin (rires).
Votre travail est le travail incontournable de tout individu ayant quelque espoir de ne pas mourir cuit dans l’eau de son bain. Tâche immense, car il s’agit de désigner le chemin vers un pays qui est précisément « un pays sans chemin ». Les taoïstes l’ont montré (les idiots regardent encore le doigt), Krishnamurti a fait ce qu’il a pu. Vous prenez le relais. Bonne chance.
J’ai particulièrement aimé un passage de votre essai. Celui-ci :
[en effet, quand « la conscience pilote » prend conscience du fonctionnement de notre être expérimental et existentiel, le deuil de la « conscience causale » devient un fardeau au moins aussi lourd que la perte d’un être cher, car il s’agit effectivement d’une mort de l’identité encore plus intime.]
Pour opérer ce saut dans l’inconnu, il est nécessaire d’accepter de « tuer, en nous, l’assommant perroquet ». Ce pauvre petit magnétophone qui est tout ce que nous sommes. Et ces pauvres petits slogans que nous appelons nos valeurs, notre humanité.
Vaste programme. La route est longue, j’espère que vous avez de quoi tenir !
@Annabelle Markarian
Chère Annabelle, gardez bien à l'esprit mon premier commentaire : "une première lecture rapide (environ 1 heure), puis une seconde, chapitre par chapitre, étalée dans le temps (le temps qu'il faudra)", afin de voir et comprendre en profondeur. Comprenez qu'il ne s'agit pas d'un point de vue personnel, mais d'une approche réaliste de notre fonctionnement intérieur commun, que l'on peut vérifier par soi-même. Au plaisir...
@Jacquet Alex
Bonjour et merci votre attention.
Je vous rejoints tout à fait sur l'appréhension de ce qui est, aux regards de nos expériences passées.
En ce qui concerne l'exemple du noir et du blanc, il porte avant tout sur : "la perception de la réalité dépend des questions posées et donc de la profondeur de champ qu'elles imposent". Par exemple, la question "Quelle couleur préférez-vous entre le noir et le blanc ?" est clairement une question de préférence personnelle, tandis que la question "Quelle est la couleur des pages de ce manifeste ?" fait référence à un fait objectif qui ne dépend pas de la préférence, mais est simplement une réalité observable.
Le manifeste lui-même possède une profondeur de champ considérable, c'est pourquoi je recommande souvent une première lecture rapide avant d'entamer une exploration plus approfondie, en prenant le temps de parcourir chapitre par chapitre sur une période étendue.
Bien à vous ...
@Conquans Olivier
Cher Olivier, votre rectitude vous honore. A la diatribe de sa "conscience duale", vous répondez à sa "conscience pilote", ce qui est remarquablement juste. J'aimerais pouvoir en faire autant en toute circonstance. Chapeau !
@POURNOUS20
Cher ami, je suis ravi que vous puissiez en découvrir les deux aspects. Espérant que le sociologique vous portera à partager aussi largement que possible. Bien à vous ...
#conspitaré, Dans une argumentation, l'argumentum ad personam est une attaque personnelle portée par la partie adverse, sans rapport avec le fond du débat.
Au plus bas degré d'engagement rhétorique, il eût été préférable un verbe idoine à ce tissu d insultes, de moqueries et autres inepties, pures incivilités ici inappropriées, ne laissant entrevoir qu' aigreur.
Pourvoyez en intelligence respectueuse les lecteurs que nous sommes, au lieu de souillure...
@A.WELMAN
Cher Docteur, auriez-vous un moment à consacrer à notre chère amie
Alhéna Skat qui sur cette page nous interroge sur l'Ater ?
Bien à vous ... DEC
@Alhéna Skat
Bonjour, malheureusement sans connaître l'histoire en question je n'ai pas de matière pour y réfléchir. Si j'ai bien compris c'est assez compliqué et privé, je ne vois donc pas comment avancer ensemble sur le sujet.
Si vous avez une autre approche, je serai ravi de vous répondre.
Bien à vous ... DEC
@DEC
Bonjour,
Tout d’abord, un très grand merci de m’avoir répondu.
Je me sens très honorée qu’une grande dame, aussi compétente, je devrai dire possédant une telle science, ait accepté de répondre à ma question sur les Alters.
En fait, ma demande concernait un phénomène tellement invraisemblable que même les médecins sont dépassés par des résultats incompréhensibles pour eux, ou leur savoir. À leur décharge, je ne leur ai pas mentionné cet évènement tel qu’il s’est déroulé, craignant qu’ils ne me cataloguent comme une démente.
Ces faits remontent au 3 mars 2020.
Il m’est difficile d’écrire ici cette histoire, celle-ci étant très longue. J’avais pris la précaution de la noter sans attendre de crainte que, le temps passant, elle se trouve déformée par le souvenir.
J’ai longtemps cherché en vain, abandonnant toutes les hypothèses les unes après les autres. La dernière à laquelle j’ai pensé serait la matérialisation ou la manifestation produite par mon ego inconscient. J’avais entendu dire, je ne sais où, que chacun de nous possédait un Alter qui pouvait interférer sur le déroulement de sa vie.
C’est la question que je me pose, qu’est-ce qu’un Alter ? S’ils existent vraiment, est-il possible qu’ils puissent générer certaines situations qui peuvent paraître à ce point rocambolesques ? Pouvez-vous m’éclairer sur ce point-là que je trouve bien mystérieux et qui m’angoisse ?
Je vous prie de bien vouloir m’excuser de voler de votre précieux temps et d’accepter, avec mes sincères remerciements, l’expression de mon profond respect et toute ma considération.
Alhéna.
@DanyNuageblanc @misstral @DAÏS AOUICHE
Merci beaucoup d'avoir fait le chemin jusqu'ici !
Merci pour votre temps, votre attention et vos commentaires.
Je félicite tout particulièrement Dany, que je connais mieux, pour son attachement à vérité et nos retrouvailles célébrées !
@DEC Je te félicite pour ton manifeste court et conscis.
Pour avoir participé à plusieurs lives sur la DEC, je me permets de te transmettre ma pensée sur l'instant présent : un goût de trop peu , néanmoins riche d'enseignements.
Tes émissions m'ont permises d'accéder à une forme de résilience et ton manifeste est un guide pour ce qu'il me reste à vivre ici et maintenant.
@Alhéna Skat
Chère Madame,
merci beaucoup pour votre lecture et votre sympathique commentaire, malgré votre grand âge. Le manifeste démontre que les entités psychiques du passés tels que : « Je », du « Moi », du « Ça » ne sont pas des objets réels mais des illusions. Ils s'agit en fait de mémoires psycho-affectives. Je vous propose de procéder ainsi, donnez moi s'il vous plait des exemples d'Alters que je pourrais ainsi commenter.
Bien à vous ... DEC
@A.WELMAN , merci pour ce chaleureux commentaire.
A mon avis, un poids affectif se crée par un manque de conscience, tandis que la prise de conscience permet de dissoudre ce poids affectif et d'engendrer ainsi un changement radical. Contraindre ou équilibrer la raison et les émotions, est à mon sens, inopportun voire impossible, car cela ne fait que comprimer les émotions.
J'espère pouvoir en discuter avec vous, le cas échéant.
Bien à vous...
5*@DEC
Court certes mais en revanche très intéressant car profond en ce qu'il positionne parfaitement l'individu présocialement voire en plein domaine de foules ou discussions (dialogues et autres formes de communication conscientes ou non, verbales ou pas!). L'idée originale pourrait dans une certaine mesure rejoindre mienne (mon oeuvre). Le but final étant de retrouver un équilibre psychoaffectif personnellement quasi rompu ou perdu par effet de causalité insolite… ce qui rééquilibre au terme final l'attitude adoptable une fois conscience intime réglée puis dès lors alter-ego retrouvé dont l'âme-sœur en serait l'idéale manifestation de l'esprit non frivole.
Avis propre du docteur Andru Wellman.
@klm @BAITZ Pierre Heol @Nicola Niclass @Zoé Florent
Merci d'avoir lu ce manifeste et d'avoir fait part de vos impressions.
Au plaisir d'échanger de nouveau avec vous, bien à vous ...
@klm
Qu'est-ce qui nous incite à choisir un livre, un essai ou un manifeste? le hasard? l'envie d'aventure?
ou a ce confronté à quelque qui nous dépasse?
Mon ego m'a dit: vas y.
Ma conscience m'a dit: non, tu ne vas rien comprendre.
j'ai osé et malgré la complexité du sujet, j'ai adoré.