Le N.M.F.T. est variable suivant les lecteurs. C’est le grand écart entre le fou-de-grammaire-à tolérance-0 et le lecteur hyper cool ++.
Pour ce qui me concerne, je perds ma cool attitude à partir de 2 F par page, à 3 F en moyenne par page, je commence à bouillir, au-delà, j’explose !
* Mais qu’est-ce donc que le NMFT ?
Mais c’est le Nombre Maximum de Fautes Tolérées, voyons !
Alors, toi, lecteur, quel est ton N.M.F.T ?
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J'imagine que des scripts ont été à l'origine de grands films et qu'ils ont été choisis en raison de leur dynamisme et non pour leur perfection orthographique. Alors, quelques coquilles non répétitives, il faut les pardonner.
Mon NMFT est variable. Je peux [comprendre : je suis en mesure de] lire un texte truffé de fautes, à partir du moment où j’ai admis que l’auteur n’a aucune connaissance de la langue (il écrit passeque il écrit et que ça lui plaît, ou que ça lui fait du bien).
Mon record a été de corriger un texte que j’ai trouvé « courageux » (Costantino "Un homme libre naît deux fois"), et dans lequel j’ai dû dégommer environ 2300 fautes (estimation)... et bien sûr, comme le dit @Dick C., il en reste forcément quelques dizaines.
Parce qu’il reste toujours des coquilles dans un texte, à moins qu’il soit relu par plusieurs personnes, dont, au minimum, un super professionnel bien payé.
Je ne vois pas pourquoi @Naf Duchon Allard, il faudrait créer des « castes » : « Amoureux de la Langue française » versus la caste des « abrutis d’illettrés qui ne savent pas écrire ». Quand @ANTALL, ou @Simon Quinio-Depos, ou @Michel CANAL nous disent qu’ils préfèrent un texte correctement rédigé, je suis presque sûre qu’ils se réfèrent au PLAISIR. Car il y a le même PLAISIR à savourer un texte mitonné avec soin par un auteur amoureux de la langue que celui à déguster un pot-au-feu de grand-mère, un minestrone cuit doucement, une daube mijotée trois jours durant.
Bien entendu, on éprouvera aussi du PLAISIR à manger le gâteau au chocolat de son petit neveu de dix ans, qui l’a cuisiné avec tout son cœur, mais n’a pas respecté les proportions, l’a laissé un peu trop longtemps au four, thermostat 8.
Il faut prendre les choses comme elles sont, dans leur jus.
J’ai récemment lu un excellent livre de Junain, et, dans la foulée, je lui ai collé quelques coups de pied au cul, parce qu’un gars de son calibre NE PEUT PAS SE VAUTRER.
Et quand un autre auteur (tiens, je ne dirais pas son nom, mais il a aussi écrit un excellent bouquin, le mot « mort » est dans le titre) ne fait pas le distinguo entre l’imparfait et le passé simple, je trouve cela couillon. C’est comme réussir toutes les étapes de la recette de la tarte aux abricots, mais oublier d’étaler un lit d’amandes en poudre et de biscuits concassés sous les fruits...
Pour moi, il n'y a pas de castes, seulement des auteurs différents avec des niveaux d'exigence personnelle différents, des conceptions différentes du lecteur. Et je ne vois pas pourquoi je devrais choisir entre un texte mal fichu, MAIS avec une âme, ou un texte parfait, MAIS sans âme, je préfère les textes des auteurs qui s'évertuent à atteindre les deux.
@Naf Duchon Allard Nous pouvons tous nous exprimer et donner notre avis, alors pourquoi votre ton agressif et malveillant au cours du débat et plus loin votre insulte, intolérable pour moi, à@Antall que je rejoins dans son sympathique propos ? Un auteur, qui plus est sur un site dédié à la littérature, se doit d’offrir à ses lecteurs un texte mis en forme et aéré, tant qu’à faire ! Toute œuvre artistique, voire manuelle comme celle d’un artisan, demande des finitions. Je conçois que vous parvenez à saisir le fond d’un texte malgré les fautes d’orthographe, de grammaire, de participe passé, plein de répétitions, avec un vocabulaire pauvre ou mal maîtrisé, etc. Quoi que vous en pensiez, il m’arrive de passer outre si l’intention de l’auteur me plaît. Mais je vous mets au défi de comprendre celui d’un auteur, l’automne dernier, avec son incipit d’une vingtaine de lignes, sans point, avec des virgules qui se baladent au gré de leur bon vouloir, truffé de « qui », de « que », de pléonasmes et autres joyeusetés. Il se vantait d’être bientôt dans toutes les bonnes librairies de France. Il était incapable d’exprimer ses idées dans ce fatras de mots à ses quelques lecteurs qui avaient eu « l’audace » de vouloir l’aider. Son prétexte étant de dire qu’il laissait le soin à son éditeur de le corriger. Eh ben ! bon courage à lui pour comprendre et revoir de fond en comble ce roman ! Et j’espère que cet auteur possède un portefeuille bien garni. Mon propos, si je dois l’expliquer, était de dire que de tels livres me tombent vite des mains, parce que je ne suis pas encore maso pour m’infliger une telle torture mentale, alors que tant d’autres œuvres achevées (et accessibles à ma vue défaillante) m’attendent sur le site ou ailleurs, faisant fi de quelques petites coquilles qui ont échappé à l’auteur, malgré ses nombreuses relectures. Moi, l’amoureuse des mots, tant que je pourrai, je continuerai de défendre notre belle langue, de promouvoir la lecture, de m’instruire encore et encore pour éviter ses chausse-trappes, de vérifier en cas de nombreux doutes et après moi, advienne que pourra !
@Michel CANAL quand je vise quelqu'un en particulier je le mentionne.
Quand je ne mentionne personne, je ne vise personne en particulier.
C'est l'ambiance des réponses et l'article ensemble qui étaient visés, pas vous.
J'ai tant besoin d'être recadrée.
J'ai vexé des égos, peut-être ?
@ANTALL Je préfère les personnes authentiques. Je vous laisse à vos masturbations bien trop intellectuelles.
@Naf Duchon Allard On parle là d'éthique de l'auteur. Et, c'est bien connu, quand on n'a pas d'éthique, on est pathétique ;-)
Wow, on dirait que vous êtes en train de réinventer des castes. La castes des "Amoureux de la Langue Française" versus la caste des "abrutis d'illettrés qui ne savent pas écrire".
C'est vraiment dommage.
Faut descendre de son nuage de temps en temps, la base d'un écrivain ça ne devrait pas être de devenir aussi pédant et discriminant.
On ne sait pas quelle vie se cache derrière quelqu'un qui fait des erreurs de français. On ne devrait pas juger les gens sur les fautes qu'ils font ou leur manière d'écrire.
Tout ça, tout ce qu'on fait ici, écrire, c'est finalement rien que des mots et pratiquement que du vent.
Dans le meilleur des cas, un livre peut changer une vie, c'est vrai. Mais la plupart du temps, tout le monde s'en fout. Et dans ce cas, autant s'amuser avec la langue.
Bashung a laissé "courirai" dans une de ses chansons, simplement parce qu'il trouvait que ça sonnait bien. Et bordel, ça sonne vraiment bien !
Mais je pense que vous l'avez rejetée juste pour cette erreur. Dommage pour vous.
J’accède un peu tardivement à cet article dont j’apprécie l’initiative. Il y a donc eu des avis.
Je partage ceux de @Simon Quinio-Depos et de @ANTALL. Je suis aussi de la vieille école, de celle qui avait des instituteurs à la hauteur (il n’était pas utile de les appeler plus tard professeurs des écoles), puis des professeurs compétents dès le secondaire, parfois d’ailleurs issus du corps des instituteurs.
Si la rigueur nuisait à l’écriture, ça se saurait. Seul le délitement de beaucoup de valeurs a provoqué de fait le déclassement des institutions, dont l’éducation nationale.
Sans les chercher dans ce qui m’est donné à lire, je constate hélas de trop nombreuses fautes que des journalistes ou des auteurs supposés "instruits" ++ ne devraient pas commettre.
S’agissant des logiciels de correction, à commencer par ceux intégrés à celui de notre bureautique, je dis : méfiance. Ils ont leurs limites. Il ne faut pas prendre leurs suggestions pour argent comptant. Par ailleurs, si le mot "fautif" dans son contexte existe (faute d’accord par exemple), le logiciel de correction ne le relèvera pas forcément.
Merci @Naf Duchon Allard de m’avoir fait chercher si "corrigeable" était en usage ou pas.
Comme il faut conclure et répondre à la question posée : Alors, toi, lecteur, quel est ton N.M.F.T ?, je préciserai que je fais preuve de tolérance tout en me confortant dans l’idée que hélas, tout fout le camp... et la notion d’orthographe en fait partie. Mais comme à toute chose malheur est bon, j’apprécie d’être sollicité par mes amis comme bêta-lecteur-correcteur, et d’être devenu le correcteur attitré d’auteurs francophones dont je bénéficie indirectement de leur succès littéraire.
Je m’inquiète tout de même de ce nivellement par le bas et plus encore de l’écriture inclusive qui tente par tous les moyens de vouloir s’imposer. Que sera notre belle langue dans quelques années ?
Si le fond est important, la forme peut venir le gâcher.
Il peut rester quelques coquilles, mais je partage l'avis de Simon sur le soin à apporter à l'orthographe. Puisqu'il existe des logiciels qui remplacent ce qu'un être humain normalement instruit est devenu incapable de faire (oui, c'est bien un tacle déguisé à l'efficacité de notre chère Éducation nationale), ils doivent dans ce cas être dûment utilisés afin de rendre un texte présentable.
Le respect que tout auteur doit à son lectorat se décline en deux points essentiels : la mise en page et le soin apporté à l'orthographe. La ponctuation est le troisième, mais c'est parce que je suis monomaniaque ;-)
Alors moi je suis de la vieille école ; l’orthographe c’est important. L’orthographe d’un mot reflète son étymologie, son histoire, et ça ça se respecte. Et les accords c’est ce qui montre les relations entre les mots, ce qui donne du sens à la phrase. Quand je vois un texte je ne le lis pas pour le comprendre phonétiquement, je le vois et le comprends. Face à un texte mal orthographié, je commence, s’il est sur papier, par le corriger en l’annotant au crayon. Ensuite je le lis pour le comprendre. Un réflexe de psy, peut-être…?
Je ne me focalise pas sur les fautes d'un texte.
Sur ce site, mais à d'autres endroits d'internet, il y a de tout : des débutants en écriture, et des plus confirmés.
On a tous été des débutants.
Et si on nous avait dit dès le départ "tu fais trop de fautes", on aurait laissé tomber l'écriture, on aurait dit peut-être "ce n'est pas pour moi, je suis nul".
Les fautes, ça se corrige, il y a même des professionnels pour ça (du moins avant l'invention des logiciels de correction, il y avait des êtres humains qui nous relisaient et nous corrigeaient).
C'est pour ça que je fais plus attention à l'âme du projet, au cœur qui a été mis dedans, plutôt qu'aux fautes corrigeables ou aux mauvaises tournures. Un texte, ça se reprend, ça se corrige, on apprend ça tout seul avec le temps, ou bien on a besoin de quelqu'un pour le faire.
Par contre, c'est vrai que je m'arrête assez rapidement de lire un projet sans cœur et sans âme, même s'il est parfaitement rédigé.
Trouvaille : lu dernièrement quelque part : une faute se pardonne, une erreur se corrige ! Quant à ma grenouille, elle fait un plongeon dans son bocal quand je me focalise sur les erreurs qui font que je ne comprends plus ce que je lis. À noter, que je ne suis pas en reste pour en laisser traîner, malgré mes nombreuses relectures !