C’est une diabolique histoire de schizophrénie que nous livre ici Fred Opalka.
Une histoire où l’on perd ses repères, où la folie nous parait raisonnable et la raison nous parait folle…
Et le lecteur, devient un fou « sage et résigné » qui subit le joug d’un asile. Il se soumet sans résistance à un destin fatal.
Une écriture soignée et maitrisée cadre ces débordements incessants ou l’oppression domine. Des surprises de taille explosent aussi aux derniers chapitres….
Un thriller psychologique dont le lecteur est la première victime.
Alex n’a pas vraiment eu le choix de sa vie. Il apprend à la survivre. Jusqu’au jour où ses parents l’amènent dans un musée et qu’il fait une rencontre qui change sa vie. Il découvre Le cri, le célèbre tableau d’Edvard Munch. Alex va alors entretenir une relation fantasque avec ce chef d’œuvre. Jusqu’à cet instant précis où le tableau lui-même arrivera à libérer Alex de tous ses démons.
"Écrire, dit Fred Opalka, c'est se donner de droit vivre dans la peau d'un autre, respirer son air, écouter sa petite musique, jusqu'à cracher sur une page l'obsession qui creuse nos pensées. Et espérer transmettre du sentiment."
Autour d’un tableau d’un célèbre expressionniste allemand, un enfant scrute et comprend les règles de son existence, de son environnement et de l’intensité de ses souffrances. Ce tableau devient mystérieusement le point de référence de sa vie. Paradoxalement sa pathologie (sensée l'exclure de la vie sociale) devient un filtre de lecture et de lucidité sur la Société, ses proches… Et c’est l’acuité de son regard qui fait le piquant et la tension du livre. Un regard calme, parfois presque blasé, objectif, toujours serein mais sans concession sur la famille, la bourgeoisie, le milieu médical. Un roman très ingénieux, parfois dérangeant qui fait de la folie un standard de normalité.
Retrouver un personnage que l’on connaît déjà, revivre sa passion pour le tableau de Munch, sa relation ambiguë avec le Professeur, regarder de nouveau danser Madame Balaquine dans son dressing sur un air de Julie London, s’extasier encore sur le choix et l’assemblage des mots pour les écrire, est suffisamment rare pour être pointé, créer une alerte : “Hé, pépite, auteur talentueux en vue !”
C’est pour ce partage, ces échanges, vos avis, vos suggestions, vos critiques que Fred Opalka publie gratuitement ses romans sur monBestSeller.
En passant par là, un grand merci à toutes les lectrices et tous lecteurs qui ont pris de leur temps pour découvrir Alex....et un grand merci @monbestseller pour cette mise en avant.
Bonnes lectures à toutes et à tous....
Merci.... Zozo.... lol en écrivant cela instinctivement, ça me fait penser aux "four symbols" de Led Zeppelin pour leur album IV. Un petit côté Jimmy Page qui te colle plutôt bien à la peau.... rock'n roll...
Yep ! Bravo, Fred :-) !