Jack Kerouac : le rebelle
«Man, I’m beat», Kerouac se qualifie ainsi auprès des journalistes. Cela signifie dans la dèche, sans espoir, dépressif…
Kerouac, faute de mieux, essaie d’infléchir cette signification, qu'il sent péjorative.
C’est en référence au tempo «beat» du jazz qu'il s'appuie..
Kerouac lui attribue un sens spirituel : être «beat», dit-il désormais, c’est être en état de «béatitude».
>> On the Road, qui sort en 1957, remporte un succès foudroyant. C’est ainsi que les media baptisent «beatniks», cette génération qui exactement au même moment s’agrège à cette manière de vivre.
Mais rapidement, Les hippies chassent les beatniks dés les années 1965.
Emprunts de philosophies orientales, de libération sexuelle, ils conquièrent les routes et gagnent la «vieille Europe».
Peut-être moins viril, mais plus universel.
>> Son mouvement, pourtant prometteur d’une révolution sociologique phénoménale s’est fait encapsulé par les « hippies ».
Méditations, monologues intérieurs plus ou moins mystiques sur le sens de la vie, la mort, l'amour ou l'amitié.constituent l’essentiel de ses récits.
Symbole de la beat generation, Jack Kerouac devient une icône avec son roman autobiographique 'Sur la route'
Dans l’écriture s’enchevêtrent la réalité, les souvenirs, les visions et le rêve.
Il est considéré aujourd’hui comme le simple témoin de son époque et rencontre un lectorat qui, pour des raisons socioculturelles, se sentent en connexion avec ses écrits
.>> La Fureur de vivre avec James Dean, L’Equipée sauvage de Marlon Brando, Graine de violence de Richard Brooks ont accompagné cette décennie.
Jack Kerouac n’est finalement sacré que «roi des Beats», icône d’une génération, alors que ses prétentions littéraires étaient plus ambitieuses…
«On the Road» l’a précipité dans la gloire puis dans le silence, comme une fin annoncée. Comme une oeuvre unique (même s'il a beaucoup produit).
C'est la photo instantanée du virage d’une époque
Le monde continuait d’évoluer. Les remises en question de la société générées par les Beats, puis par les beatniks, les hippies, se sont politisées, puis remplacées et substituées à d'autres philosophies, d'autres modes de vie.
Laissant Kerouac sur la route comme le simple repère d’une époque.
La vie, pensais-je, a forcément toujours raison au bout du compte ; si elle bafoue mes beaux rêves, c'est que ceux-ci étaient absurdes et injustifiés. (Hermann Hesse, Le loup des steppes)
Merci pour votre article.
@Zoé Florent, merci encore ! J'ai suivi le conseil et changé l'adresse mail. Toutes mes notifications étaient bien cochées même avec l'ancienne adresse mail. Mais il a fallu que je ressaisisse entièrement ma fiche ! Heureusement les bouquins sont restés. lol. Merci encore pour cet échange, ça pourra toujours servir à d'autres (mais je n'ai toujours pas reçu de notif :-) je pense que je suis blacklistée :-) Bises
@LAULAULA PS : j'ai oublié, mais cela m'étonnerait que ce ne soit pas fait ;-) : dans les paramètres de votre compte > mes alertes, il faut cocher toutes les cases... Bel été également !
@Zoé Florent très chère Zoé, voilà un vrai sujet d'entraide ! Eh bien je vais essayer de voir cela. Je n'ai pas 15 adresses mail non plus... En tous cas ça me fait bien plaisir ce petit message suite à ma bouteille à la mer :-) au grand plaisir de se recroiser ici et là... Et bel été ! Amicalement. Laurence
@LAULAULA Bonsoir chère Laurence,
Je me permets ce commentaire (qui n'a rien à voir avec le sujet de cette tribune), car j'ai rencontré plusieurs fois ce problème d'absence de notifications (je suis loin d'être la seule). La dernière fois, les gestionnaires n'étant pas en mesure de le solutionner (les joies du net :-) !), j'ai changé l'adresse mail associée à mon compte MBS et, miracle, cela semble avoir "relancé la machine", car depuis, je les reçois ;-).
Bonne soirée. Amicalement,
Michèle
Bonjour très chères amies, très chers amis, ne recevant toujours pas de notifications ni de mails de monbestseller, je me réjouis d'avoir eu l'intuition de venir voir ce qu'il s'y trouvait comme actualité et de découvrir cet excellent article ! Bravo @Catarina Viti
En plus j'ai découvert un commentaire sur un commentaire que j'avais fait auquel j'ai pu répondre... Mais bon ça nécessite un travail de fouille pour retrouver tout ça auquel je ne m'astreins pas assez souvent !
Toutes mes amitiés
Selon Volker Michels, responsable de l’édition de son œuvre chez Suhrkamp, ses lecteurs aiment la simplicité de la langue et du message de Hermann Hesse, mais les universitaires comme les critiques littéraires l’évoquent souvent avec mépris.
Pour autant, de nombreux colloques lui sont consacrés, mais peu d’Allemands y participent.
« Quand “Le loup des steppes” a paru, en 1927, pas un seul journal allemand n’en a publié des passages», écrit son éditeur. À noter que ses livres furent déclarés «indésirables» par les nazis à partir de 1936 ; que nombre de ses titres ont été interdits de republication ; qu’à partir de 1940, Suhrkamp reçut l’ordre de ne plus verser d’honoraires à l’écrivain.
Le ressentiment national allemand pour cet homme naturalisé suisse ne se dissipera que peu à peu, après sa désignation comme Prix Nobel de littérature en 1946.
«Il y a peu d’auteurs qui ont résisté aux turbulences de la politique allemande d’une manière aussi intègre que lui et surtout résisté aux tentations des recettes miracles de l’idéologie nazie», conclut enfin son éditeur, et rien que pour cela, je dis respect et souhaite une longue vie dans nos mémoire à l’œuvre de Monsieur Hesse.
Merci pour cette tribune aussi intéressante que nuancée, qui m'a aussi donné envie de revisiter l'oeuvre de Kerouac.
Bon week-end à tous. Amicalement,
Michèle
Puisqu'on semble oublier Kerouac, je me sacrifie... Allez, je vous prépare un "Les Classiques et moi". C'est le moins que je puisse faire pour Lui (le Dieu, certain l'on dit "Pape", de la Beat, l'Immortel, le Fou, le Béni du Ciel, le Clochard Céleste).