Laurent, le temps est assassin, sais-tu que Jeanne Berto est maquée avec un fort des halles, qu'elle vend du merlan à la Villette, que ses mensurations sont 90/110/95, je ne sais plus dans quel ordre... qu'elle a trois morveux, Kevin, Jason et Jennifer qui passent leur temps à jouer aux jeux vidéo et boire du coca...
Non, c'est une blague... mm à 80 balais, elle aura tjrs des mecs à ses pieds, on ne change pas une nana qui gagne... Ca va être rock'n'roll dans les EPHAD, on va retrouver nos vieilles copines et remettre une pièce...
@Vanessa Michel
Un grand merci Vanessa pour ta lecture des 100 raisons ! En effet, nous avons tous plus ou moins connu le carnaval de l'amour, cette période où le coeur se croit tout permis, aime à se grimer dans un genre différent, dans un personnage ténébreux ou extravagant. L'amour a la bougeotte, c'est un girouette qui a faim de piment. Il aime se montrer, danser, chanter, s'amuser dans les rues. Porter un déguisement est pour lui un exutoire et une solution pour cacher son vrai visage (ce pur cristal qu'il ne connait même pas) et peu lui importe ses faits et gestes, pourvu que personne ne le reconnaisse. S'il peut se revêtir d'une force puissante qui apporte à l'autre sérénité et paix intérieure, il le fera pour l'expérimenter. S'il doit se revêtir des attraits d'un tyran qui pue des pieds, il ne se gênera pas pour le mettre à l'épreuve.
Avec Jeanne Berto, ce carnaval était dionysiaque. Son instabilité, sa fougue, sa sensualité étaient insaisissables. Je me suis retrouvé tellement soûlé par les événements graveleux, magiques, glauques qui se sont déroulés sur une période d'environ deux trois ans que mon amour pour elle s'est insidieusement métamorphosé en une sorte d'acceptation de mon impuissance, comme d'un mauvais film que l'on se force à regarder jusqu'au bout par politesse. Je n'ai pas eu d'autres choix que de me détacher peu à peu de sa toile d'araignée expérimentale trop nocive pour mes frêles épaules. Tout autant, elle ne semblait pas pouvoir non plus se détacher de mes vertus de gentillesse, de patience et de miséricorde. Bref, un échange de bons procédés ! Elle aura su capter à travers moi le genre de type qu'elle rechercherait idéalement dans sa vie. Elle m'aura permis de fuir expressément après elle toutes celles qui lui ressembleraient, de près ou de loin.
Quoique, quoique ! :-)
Quelle splendide histoire d'amour ! Tout se pare et se découvre d'une époustouflante beauté, son portrait, le tien en miroir et ton écriture. Je suis ravie de découvrir l'histoire de ta "Nadja" délurée et libre, tellement libre qu'elle cherchait en permanence une nouvelle liberté, une autre frontière à franchir... Apprentissage accéléré pour le jeune Laurent, dans l'extase autant que dans la souffrance... Merci pour cette poésie qui contient l'origine du monde, dans le cœur, les tripes, l'âme, la forme, le fond, l'apparence... et cent une raisons d'adorer et d'applaudir ton travail. J'ai adoré et j'applaudis donc ! Bonne soirée.
"Vieux maux, ne rien connaître aux champignons de couche que choper une mycose quand on couche..." disait mère grand. à propos des champignons louches...
@- Laurent Moussard - Dieu qu'elle est bonne, cette nouvelle-là ! Ce diaporama tout en élans, tout en contrastes, colle parfaitement à cette diablesse de Jeanne... Une diablesse foldingue du genre très attachant, voire obsédant... Merci ! Amicalement, Michele
@Laurent Moussard
Soit disant que je serais un homme, subclaquant de surcroît, sans doute quelque peu pédophile, en tout cas gravement impuissant, si l'on en croit quelques couillons genrés qui sont encore en train de courir après leur plume sans jamais parvenir à la rattraper. Je ne sais quel plaisir ou quel bénéfice ils en tirent. Peut-être faudrait-il examiner leurs selles pour le savoir, mais j'avoue que ça ne me tente pas. Et ce, d'autant moins que je les emmerde.
@Bérangère Patatras
Jour glorieux !
Cet armistice en passe d'être signé dans le train de MBS ce 9 mars 2025, paraphons ce document historique, si tu le veux bien, de nos vieux hétéronymes - Jezabel et Zultabix - de ce temps où nos admirations respectives avaient encore un peu d'éclat et se paraient du lustre de la convivialité, non obséquieuse, mais saine !
Par contre, ne m'amuse plus trop de savoir si Bichet s'appelle Bichette ou Monseigneur Tartempion ! Varices venant s'entortiller sur mes jarrets, j'ai passé l'âge de jouer à la dinette et à "Mépris de classe 2000" ! Je deviens vieux, vois-tu, et j'ai besoin dorénavant de toute mon énergie pour juter ce que j'ai encore à juter, avec mes pauvres bas de contention ! Évidemment, je n'aurais pas ce temps. Étant un tardif, il me faudrait au moins vingt vies pour tout parachever. Par conséquent, je préfère offrir des bonbons aux gens qui le méritent, parce que les flèches c'est périssables, d'autant plus qu'aujourd'hui elles te reviennent tempo dans la gueule à peine catapultées ! Bien à toi, talentueux/se fripouille !
PS : Soit disant que tu serais genré indécis ! Mais foin de ces rumeurs, je m'en tape le coquillard ! Si un ami est borgne, j'ai cette délicatesse de le regarder de profil ! Et puis, tels les anges, les stylos n'ont pas de sexe ! Manquerait plus que ça !
@Laurent Moussard
Vous êtes sans doute trop jeune pour vous en souvenir, mais j'avais déjà lu la chose, il y a quelques années, à une époque où, folle amoureuse du céleri rémoulade, j'essayais de percer sur le site en me spécialisant dans le commentaire hallucinogène, quoique de bonne facture. Comme vous le savez sans doute, le temps a depuis déroulé sous nos pas incertains et sur nos âmes frileuses son tapis rugissant, et, pourtant, n'en déplaise aux ombrageux orchidoclastes si chers au cœur d'une nouvelliste florentine qui ne perd jamais une occasion, dans ces nobles parages, de ne pas suspendre sa plume avant l'inévitable catastrophe, je continue de bien aimer ce que j'avais déjà bien aimé. C'est vous dire si on est peu de choses, vous peut-être d'ailleurs plus qu'aucun autre, mais il vous sera beaucoup pardonné parce que vous aurez beaucoup pêché, l'ablette et le micheton rayé en particulier.
Amen.
PS : Méfiez-vous des louanges du sieur Bichet, mieux connu des supporters de l'AS de Jouy-en-Josas sous le sobriquet de Bichette : il ne connaît rien de rien à la culture des champignons de couche.
@bichetdenis 001Y
Alors franchement, Denis, je t'invite à prendre nettement moins de pincettes avec tes "levrettes littéraires" . N'aie aucune honte à offusquer la sainte-nitouche dont la sècheresse vaginale soupire dans le confessionnal à l'heure où tous les lions vont boire. Mais n'écris jamais pour tenter d'éclairer ou raviver le coeur éteint de la frigide, c'est temps précieux perdu ! Qu'on aime ou pas le cul, le cul tendre, le cul festif, le cul barbare, le cucul la praline, on vient tous du Kamasutra et pas d'ailleurs ! Je signe et persiste ! Et que celle qui, par froideur innée, n'a jamais connu 15 orgasmes en mode rafale me jette la première pierre, je n'en ai rien à durcir ! :-)
Laurent, c'est pas ma faute si tu es bon, faut assumer ;-) Mais peut-être que ton txt me parle et me rassure, car si mes héroïnes sont un peu délurées... à côte de la tienne, ce sont des enfants de Marie, des grenouilles de bénitiers, des pensionnaires du Couvent des oiseaux... et que mes lectrices sur FB ou MBS me grondent gentiment parce que j'ajoute 2 ou 3 levrettes et une petite inflation pour désamorcer l'angoisse existentielle… Toi, c'est la totale, l'extase, l'apothéose...
PS : Bon, c'est vrai que mon sujet est Jeanne d'Arc, mais la tienne aussi s'appelle Jeanne...
@bichetdenis 001Y
Un nouveau grand merci, cher Denis, pour ta lecture ! Somme toute, ne m'en veux pas, je suis un peu gêné aux entournures ! Je trouve tes compliments très sympathiques, mais un peu hors-normes en regard de mon humble prose jonchée de colchiques et d'orties. Les poètes de la Pléiade souhaitaient retrouver l'inspiration qui avait fait la grandeur de la culture antique, développer et enrichir la langue française. Aussi, ils rejetaient les formes de la littérature médiévale, privilégiant des formes telles que l'ode, l'hymne ou encore le sonnet. Là, en guise de sonnet, c'est plutôt moi qui ai été sonné de rencontrer si jeune une telle furie amoureuse ! D'une précocité affolante, elle cultivait ce qu'on pourrait appeler l'amour universel inconditionnel que seuls sont capables d'entrevoir les plus grands mystiques. Or, lorsque l'on se retrouve UN parmi la multitude, quasi submergé par la tourbière sentimentale, l'on devient pauvre en oxygène et peu apte à déclamer : l'amour devrait être pour tous ainsi ! Je pense que c'est ce qu'elle cherchait à m'enseigner et que j'ai essayé de traduire de nombreuses années après, de façon presque détachée, comme l'on ferait un constat d'huissier ! Bien à toi !
Sublime, divin, ou plus exactement diabolique. Je n'ai pas perdu un mot, pas une miette de ces amours hallucinantes. Est-il possible d'en dire plus, mieux, sur l'enfer amoureux ? Un chef-d'œuvre de la poésie érotique, la Pléiade !
Publié le 09 Mars 2025
- Laurent Moussard -
Biographie
La chair est faible, hélas ! Et j'ai lu tous mes livres. D'ailleurs, je vous les recommande vivement. Il sont vraiment très bien. Oups !...
Ce livre est noté par
@bichetdenis 001Y
En effet, cher Denis, elle aura intérêt à avoir de très grands pieds !
Bien à toi !
Tout semble être dans le "quoique quoique" ;-) Bien à toi
Laurent, le temps est assassin, sais-tu que Jeanne Berto est maquée avec un fort des halles, qu'elle vend du merlan à la Villette, que ses mensurations sont 90/110/95, je ne sais plus dans quel ordre... qu'elle a trois morveux, Kevin, Jason et Jennifer qui passent leur temps à jouer aux jeux vidéo et boire du coca...
Non, c'est une blague... mm à 80 balais, elle aura tjrs des mecs à ses pieds, on ne change pas une nana qui gagne... Ca va être rock'n'roll dans les EPHAD, on va retrouver nos vieilles copines et remettre une pièce...
@Vanessa Michel
Un grand merci Vanessa pour ta lecture des 100 raisons ! En effet, nous avons tous plus ou moins connu le carnaval de l'amour, cette période où le coeur se croit tout permis, aime à se grimer dans un genre différent, dans un personnage ténébreux ou extravagant. L'amour a la bougeotte, c'est un girouette qui a faim de piment. Il aime se montrer, danser, chanter, s'amuser dans les rues. Porter un déguisement est pour lui un exutoire et une solution pour cacher son vrai visage (ce pur cristal qu'il ne connait même pas) et peu lui importe ses faits et gestes, pourvu que personne ne le reconnaisse. S'il peut se revêtir d'une force puissante qui apporte à l'autre sérénité et paix intérieure, il le fera pour l'expérimenter. S'il doit se revêtir des attraits d'un tyran qui pue des pieds, il ne se gênera pas pour le mettre à l'épreuve.
Avec Jeanne Berto, ce carnaval était dionysiaque. Son instabilité, sa fougue, sa sensualité étaient insaisissables. Je me suis retrouvé tellement soûlé par les événements graveleux, magiques, glauques qui se sont déroulés sur une période d'environ deux trois ans que mon amour pour elle s'est insidieusement métamorphosé en une sorte d'acceptation de mon impuissance, comme d'un mauvais film que l'on se force à regarder jusqu'au bout par politesse. Je n'ai pas eu d'autres choix que de me détacher peu à peu de sa toile d'araignée expérimentale trop nocive pour mes frêles épaules. Tout autant, elle ne semblait pas pouvoir non plus se détacher de mes vertus de gentillesse, de patience et de miséricorde. Bref, un échange de bons procédés ! Elle aura su capter à travers moi le genre de type qu'elle rechercherait idéalement dans sa vie. Elle m'aura permis de fuir expressément après elle toutes celles qui lui ressembleraient, de près ou de loin.
Quoique, quoique ! :-)
Bien à toi !
"Vieux maux, ne rien connaître aux champignons de couche que choper une mycose quand on couche..." disait mère grand. à propos des champignons louches...
@Zoé Florent
Je suis curieuse. Et admirative. Où donc avez-vous appris à vous exprimer dans un tel sabir ?
@Laurent Moussard
Soit disant que je serais un homme, subclaquant de surcroît, sans doute quelque peu pédophile, en tout cas gravement impuissant, si l'on en croit quelques couillons genrés qui sont encore en train de courir après leur plume sans jamais parvenir à la rattraper. Je ne sais quel plaisir ou quel bénéfice ils en tirent. Peut-être faudrait-il examiner leurs selles pour le savoir, mais j'avoue que ça ne me tente pas. Et ce, d'autant moins que je les emmerde.
@Bérangère Patatras
Jour glorieux !
Cet armistice en passe d'être signé dans le train de MBS ce 9 mars 2025, paraphons ce document historique, si tu le veux bien, de nos vieux hétéronymes - Jezabel et Zultabix - de ce temps où nos admirations respectives avaient encore un peu d'éclat et se paraient du lustre de la convivialité, non obséquieuse, mais saine !
Par contre, ne m'amuse plus trop de savoir si Bichet s'appelle Bichette ou Monseigneur Tartempion ! Varices venant s'entortiller sur mes jarrets, j'ai passé l'âge de jouer à la dinette et à "Mépris de classe 2000" ! Je deviens vieux, vois-tu, et j'ai besoin dorénavant de toute mon énergie pour juter ce que j'ai encore à juter, avec mes pauvres bas de contention ! Évidemment, je n'aurais pas ce temps. Étant un tardif, il me faudrait au moins vingt vies pour tout parachever. Par conséquent, je préfère offrir des bonbons aux gens qui le méritent, parce que les flèches c'est périssables, d'autant plus qu'aujourd'hui elles te reviennent tempo dans la gueule à peine catapultées ! Bien à toi, talentueux/se fripouille !
PS : Soit disant que tu serais genré indécis ! Mais foin de ces rumeurs, je m'en tape le coquillard ! Si un ami est borgne, j'ai cette délicatesse de le regarder de profil ! Et puis, tels les anges, les stylos n'ont pas de sexe ! Manquerait plus que ça !
@Laurent Moussard
Vous êtes sans doute trop jeune pour vous en souvenir, mais j'avais déjà lu la chose, il y a quelques années, à une époque où, folle amoureuse du céleri rémoulade, j'essayais de percer sur le site en me spécialisant dans le commentaire hallucinogène, quoique de bonne facture. Comme vous le savez sans doute, le temps a depuis déroulé sous nos pas incertains et sur nos âmes frileuses son tapis rugissant, et, pourtant, n'en déplaise aux ombrageux orchidoclastes si chers au cœur d'une nouvelliste florentine qui ne perd jamais une occasion, dans ces nobles parages, de ne pas suspendre sa plume avant l'inévitable catastrophe, je continue de bien aimer ce que j'avais déjà bien aimé. C'est vous dire si on est peu de choses, vous peut-être d'ailleurs plus qu'aucun autre, mais il vous sera beaucoup pardonné parce que vous aurez beaucoup pêché, l'ablette et le micheton rayé en particulier.
Amen.
PS : Méfiez-vous des louanges du sieur Bichet, mieux connu des supporters de l'AS de Jouy-en-Josas sous le sobriquet de Bichette : il ne connaît rien de rien à la culture des champignons de couche.
@bichetdenis 001Y
Alors franchement, Denis, je t'invite à prendre nettement moins de pincettes avec tes "levrettes littéraires" . N'aie aucune honte à offusquer la sainte-nitouche dont la sècheresse vaginale soupire dans le confessionnal à l'heure où tous les lions vont boire. Mais n'écris jamais pour tenter d'éclairer ou raviver le coeur éteint de la frigide, c'est temps précieux perdu ! Qu'on aime ou pas le cul, le cul tendre, le cul festif, le cul barbare, le cucul la praline, on vient tous du Kamasutra et pas d'ailleurs ! Je signe et persiste ! Et que celle qui, par froideur innée, n'a jamais connu 15 orgasmes en mode rafale me jette la première pierre, je n'en ai rien à durcir ! :-)
Laurent, c'est pas ma faute si tu es bon, faut assumer ;-) Mais peut-être que ton txt me parle et me rassure, car si mes héroïnes sont un peu délurées... à côte de la tienne, ce sont des enfants de Marie, des grenouilles de bénitiers, des pensionnaires du Couvent des oiseaux... et que mes lectrices sur FB ou MBS me grondent gentiment parce que j'ajoute 2 ou 3 levrettes et une petite inflation pour désamorcer l'angoisse existentielle… Toi, c'est la totale, l'extase, l'apothéose...
PS : Bon, c'est vrai que mon sujet est Jeanne d'Arc, mais la tienne aussi s'appelle Jeanne...
@bichetdenis 001Y
Un nouveau grand merci, cher Denis, pour ta lecture ! Somme toute, ne m'en veux pas, je suis un peu gêné aux entournures ! Je trouve tes compliments très sympathiques, mais un peu hors-normes en regard de mon humble prose jonchée de colchiques et d'orties. Les poètes de la Pléiade souhaitaient retrouver l'inspiration qui avait fait la grandeur de la culture antique, développer et enrichir la langue française. Aussi, ils rejetaient les formes de la littérature médiévale, privilégiant des formes telles que l'ode, l'hymne ou encore le sonnet. Là, en guise de sonnet, c'est plutôt moi qui ai été sonné de rencontrer si jeune une telle furie amoureuse ! D'une précocité affolante, elle cultivait ce qu'on pourrait appeler l'amour universel inconditionnel que seuls sont capables d'entrevoir les plus grands mystiques. Or, lorsque l'on se retrouve UN parmi la multitude, quasi submergé par la tourbière sentimentale, l'on devient pauvre en oxygène et peu apte à déclamer : l'amour devrait être pour tous ainsi ! Je pense que c'est ce qu'elle cherchait à m'enseigner et que j'ai essayé de traduire de nombreuses années après, de façon presque détachée, comme l'on ferait un constat d'huissier ! Bien à toi !