La bonne méthode en 7 étapes pour trouver le meilleur titre de votre livre auto publié.
Dans la pub, un titre on appelle ça « une accroche ». C’est bien ça, il s’agit d’accrocher le chaland. Mais pas que. Le titre fait partie du livre, tous les éditeurs le disent. D’où son importance. Bref, il s’agit de susciter l’intérêt, la curiosité, informer peut-être, donner envie d’aller plus loin sûrement. Plus loin, c’est la quatrième de couv. Mais, restons-en au titre.
Quand le nom de l’auteur est peu ou pas connu, c’est le titre qui donne la première impulsion pour plonger dans l’aventure de 250 ou 500 pages. Il faut qu’on y sente la vision de l’auteur et il doit être singulier. La bonne méthode pour le chercher ET le trouver.
Le meilleur moyen de trouver, c’est de chercher !
Même si c’est pour vérifier que le titre qui vous suit depuis la première ligne de votre manuscrit est le bon.
qui traduisent le genre de votre livre, la quête de son héros, le cœur de l’histoire… Bref, l’élément central et tout ce qui tourne autour.
Ni en révéler trop (surtout pas l’issue de l’intrigue évidemment, ni même un indice qui casserait le suspens avant la fin pour vos lecteurs les plus perspicaces), ni pas assez. Le juste milieu est toujours un casse-tête.
Et bien sûr, ce héros magnifique qui vous habite depuis plusieurs années, que vous avez peaufiné pour qu’il fasse palpiter le cœur de vos lecteurs, eh bien pour l’instant il est inconnu ! Avant qu’il suffise de s’appeler Harry Potter, il a bien fallu passer par L’école des sorciers…
> Il faut de l’audace, de l’invention, le goût du jeu... Et vous n’en manquez pas puisque vous avec mis le mot fin à votre ouvrage.
> N’hésitez pas, mélanger deux idées, cela donne souvent de très bons résultats, intrigants, très singuliers.
C’est peut-être ainsi que Les Aventures souterraines d'Alice sont devenues Alice au pays des merveilles ou que s’est transformé Bonsoir tristesse…
> Pensez aussi qu’à partir d’une même idée, la façon de la formuler va renseigner le lecteur sur le genre de littérature (romance, polar, essai…). Par exemple, au hasard : Nuit chaude à Oxford Street (érotique), Meurtres à Oxfort Street (polar), La criminalité à Oxford Street (essai)… C’est une manière de lui annoncer que ça va lui plaire.
Vous avez déjà fait l’expérience des enthousiasmes de la veille qui se muent en moue dubitative le lendemain. Les titres n’échappent pas à la règle. Laissez reposer, mijoter, et revenez-y quand vous n’avez plus de souvenir vraiment précis ou que l’un d’eux se détache nettement et vous hante toujours. C’est peut-être le bon…
C’est ce qu’il y a de plus difficile à trouver. On passe souvent par des tas d’idées alambiquées. Et puis tout d’un coup, à force de croisements, de réflexion, d’interrogations, de confrontations…, c’est l’évidence et on se demande comment on a pu tourner si longtemps autour sans y penser. Quand on pense ça, c’est que le titre est bon. Et sachez que l’évidence peut surgir inopinément n’importe où, n’importe quand, même sous la douche ou au supermarché. Mais rarement avant d’avoir beaucoup cherché.
Demandez à votre entourage ce qu’il imagine derrière ce titre. Très utile pour rectifier l’assaisonnement. Et surtout, ne cherchez pas l’unanimité.
Facile avec Internet et un moteur de recherche. Et indispensable pour ne pas se retrouver avec un antécédent et risquer de partir au pilon. Ou d’être rapproché et de ne pas tenir la comparaison…
Conseils pour que le titre de votre livre, soit bien visible et lisible. Et qu'il vous permette de tirer pleinement profit de la puissance de diffusion de l’information sur le net.
Isabelle de Gueltzl - monBestSeller.com