Oui, c’est un livre de femmes, pour les femmes, celles que vous avez mises dans votre casting et les autres, nous ! Il y a plein de choses très bien vues, il y a plein d’excès aussi !, c’est un roman, et on rentre dans leurs histoires, comme ça, sans même se poser de questions tant votre manière d’écrire rend notre lecture facile, naturelle. C’est ça ce que j’ai aimé, plus peut-être que vos personnages, pour qui j’ai manqué un peu d’empathie, comme j’ai eu l’impression que vous le vouliez, que l’on garde une certaine distance avec elles. Et très caricaturaux, comme si elles n’étaient faites que d’un bloc, et jamais n’en sortiraient. Mais j’espère que vous aurez plein de lectrices, car c’est avant tout une question de sensibilité, et votre roman en est plein.

Drôle de pétroleuse la mémé, on a l’impression de plonger dans une vague tant elle secoue et rafraichit ! Vous avez créé un personnage pas banal… qui mériterait je trouve presque plus que ce court roman et un peu plus de liant dans les mots ?

C’est très gai, léger, vif, des personnalités de roman, auxquelles on s’attache, et on sent bien la truculence que vous avez eue à les dessiner ainsi. Ça fourmille dans tous les sens, c’est bigarré, hétéroclite, vous avez l’écriture facile, cela rend la lecture idem, facile, très plaisante !

Souvenirs souvenirs… il y a toujours de la nostalgie à les évoquer, qu’elle soit heureuse ou plus mélancolique. Et d’autant plus mélancolique de l’éloignement géographique et temporel. Sans doute à mi-chemin entre une autobiographie et un roman, mais charmant à lire, surtout si l’on connait les lieux évoqués, cela donne encore plus de véracité au récit.

C’est un très joli conte, et comme tout joli conte, il fait s’évader, voyager, rêver, à travers les yeux d’Eliot. Je souhaite beaucoup de visiteurs à votre île.