Ah la quête des origines, des non dits, des secrets, de l’envie de savoir d’où l’on vient, qui était qui, et pourquoi cela s’est passé ainsi… est un puit sans fin, et me passionne toujours, tant cela nous renvoie à nos propres questions, à nos propres vies. Votre manière de le traiter est surprenante au début, ça chahute un peu, et on rentre dans votre rythme, dans votre scénario, et on se l’approprie. Sans doute pourriez-vous rendre les dialogues j’imagine la difficulté de l’exercice) un peu plus percutants, un peu moins dans le quotidien, mais bravo pour cette belle histoire.

Très bonne analyse, Monsieur le Directeur ! Et très finalement assez pénible de lire nos propres errements, nos propres petites failles, dans ce monde de brute comme dirait la pub. On a toutes croisé ce genre de spécimens et vous avez un sens aigu non seulement de l’observation mais da la manière aigre douce de le relater. Après, est-ce un roman, une fiction ? ou un pamphlet habile ? Faudrait-il élaguer un peu votre très bonne connaissance de ces mondes, pour ne pas risquer de vos lecteurs (moi) une certaine lassitude à lire ce qui pourrait passer pour de la carricature ? L’important étant le ton, la manière de, l’œil aiguisé, plus que l’histoire de cadresdynamiques. En d’autres mots, qu’importe la réalité de Florence ou de Jamel, l’important c’est comment vous le dites. Je serais curieuse de lire d’autres avis que le mien :)

La manière dont vous racontez est tout à fait délicieuse, votre langue est colorée, même si ce que vous dites est un fléau qui n’a pas de frontières. Mais sur le plan narratif, je trouve que vous devriez justement être moins dans le compte rendu des faits et sentiments et plus dans l’évocation. Mais je me répète, votre manière de raconter est très plaisante. Merci pour ce partage.

C’est une histoire assez incroyable et sous votre plume, on peut le croire. Probablement un de ces grands mystères que la vie peut réserver. Vous captez très bien les sentiments qu’elle traverse, ses démons, ses doutes, et on se met à espérer qu’elle sache sa vérité. (je suis d’accord sur la police trop serrée)

Le titre est osé, mais il est aussi à propos. Très belle histoire, tragique. Un roman. Avec les ingrédients qui fait qu’on ne peut pas ne pas vouloir aller au bout. Un personnage, un drame annoncé, un destin. Et ce pays magique que vous racontez sobrement et avec une grande justesse.