Sex and the city version française écrite avec le même humour et les mêmes personnages, avec leurs excès, leurs tendresses, leurs caricatures, et leur amitié intouchable. C’est une fresque, un petit huis-clos concentré de la vie, comme seuls les romans peuvent faire vivre, et nous faire évader pendant ce temps là.

Vous avez imaginé un sujet où l’émotion est la clé de voute et j’ai trouvé que c’est comme si vous vous étiez retenu un peu de surjouer la corde sensible. Et pourtant, il y a matière, à toutes les étapes, celles de sa famille, celles de son entraîneur, celles de sa renaissance, mais celles aussi de la mémoire, des regrets, des peines, de l’espoir… D’autant plus que Vincent peut porter tous ces sentiments. Merci de ce partage. (ps. "Ma maman", c’est assez lassant à lire toutes les 10 lignes. Alternatives plus crédibles pour le personnage principal qui n’a plus 14 ans quand il écrit son récit : Maman, ma mère… !)

Super scénario. Addictif (comme des cacahouètes, on n’arrive pas à arrêter). Mais j’ai toujours trouvé que les scénarios qui faisaient parler plusieurs intervenants relatant +/- la même situation pouvaient frôler le répétitif. Ou des problèmes de ton, de voix. Et de sauts de pages ! Qu’importe, c’est addictif, et très bien construit, avec un savant équilibre aventure action / émotion émotions. Comme une série. Impossible de s’arrêter au bout d’1 épisode, ou de 2…

ça swingue, ça swingue vraiment, tant qu’on pourrait un peu avoir le vertige, car ça swingue dans un rythme saccadé ! Mais pas facile à suivre cette galerie de portraits. C’est vrai aussi que je suis plus habituée aux phrases sujet verbe complément, là, vous nous obligez à bousculer les habitudes ! mais ??? un peu de repères, ça rassure. Bon, au-delà de ces petites considérations pavillonnaires, très amusant ce raid post covid !

C’est une très belle histoire, l’histoire de la vie, dite avec un ton auquel on s’attache tout de suite, fait à la fois d’une totale intimité et de distance qui laisse deviner, les situations, les personnages, leurs rapports entre eux. Ce lien de fin de vie entre un parent et son enfant, si précieux, qui s’il manque, le vide qu’il laisse ne peut jamais se combler. Très beau roman.