Du style, sans en avoir l’air. De l’humour, bien déjanté. Un optimisme, caché derrière de bonnes doses d’ironie. Et les phrases de Gonzague Langlois pourraient devenir cultes. Pêle-mêle : "Il a même des faux airs de son paternel. Comme quoi il ressemble plus à son père qu’à lui-même". "Qu’est-ce que c’est facile de faire plaisir à une femme, surtout lorsque c’est celle d’un autre". "Il faudra que je mette tout ça sur ma liste des choses à oublier".
Gonzague Langlois se retrouve dans un standard téléphonique. Déprimant. Et délirant. Dans "Lire Balzac et faire du ski" c’est surtout de ses emmerdes dont il s’agît… et de téléphonie aussi un peu…
Cavanna l'a fait rire et pleurer, Balzac lui a fait découvrir la face cachée de l'homme, Toole a réuni les deux. La littérature l’a aidé à se sentir moins seul, et à prendre la vie au second degré. L'écriture est devenue un besoin puis une nécessité. Julien Druinaud écrit pour vivre d'autres vies, se détendre et faire rire ses proches et les autres ! Il met en scène son personnage Gonzague Langlois, l’anti-héros 2.0.
Ce roman complètement déjanté nous plonge dans un univers délirant … qui finalement s'avère être notre folie quotidienne ! A se tordre de rire ou à se pendre selon notre horoscope du jour et notre taux de sérotonine. Une écriture hors norme (qui alterne les didascalies, les fiches wikipedia, les rêves numérotés et Vivaldi) rapide et efficace. Bravo !
Hilarant. Déprimant. Fantastique. Acide. Un rien défaitiste. A tour de rôle ou ensemble. Et des phrases qu’on aimerait inoubliables. Chapeau.
C’est pour ces échanges qu’il l’a publié gratuitement sur monBestSeller.