Ce con de Diogène a bien justement emprunté son nom à Diogène-le-cynique qui, 2400 ans avant lui, a voulu exister sans être soumis aux conventions sociales. De son tonneau de la rue Mouffetard dans lequel il s’est échoué, Diogène-l’Avignonnais cache sa misère de clochard derrière l’abus abondant de la bouteille et plus inattendu, de la philosophie cynique.
Un tonneau laissé en bas de la rue Mouffetard à Paris devient un gîte pour un clochard. Les gens du quartier vont l'appeler Diogène et l’adopter tant sa personnalité y conduit. D'Avignon à cette place, l'histoire d'un homme victime de sa destinée.
Jean Luc Solomas a délaissé la peinture pendant le confinement pour ce premier roman, fruit de ses journées d'isolement.
Craignant d'avoir abordé un roman un peu trop "potache" pour moi, j'ai finalement été heureusement surprise, car plus j'ai progressé, moins je l'ai trouvé con, votre Diogène ;-). Au point de m'apparaître tendre et attachant, tout comme certains de ses comparses, d'ailleurs. Beaucoup de tristesse mais une belle leçon de vie au final.
Difficile de ne pas s'attacher à un personnage comme Diogène qui comme tant d'autres, a été malheureusement brisé par la vie. Personnage pour le moins atypique, mystérieux, marginal, qui respire l'intelligence et la culture et dont les choix de vie restent énigmatiques..... Plus les pages se tournent et plus on a envie d'en savoir sur lui, c'est la force de ce personnage et de votre roman.
C’est pour ça qu’il le publie gratuitement en sur monBestSeller.