
La poésie s’exprime-t-elle uniquement dans une forme aux contours de sonnet, de ballade, ou de rondeau ? Lui faut-il nécessairement une versification, ou un nombre fixe de pieds (12, 8, ou — soyons fous — nombre libre !) ?
Corine Messonique parie sur une poésie de la pensée, de la vision, de la respiration, du « cœur » avant celle des mots et se réclame de Stéphane Mallarmé : « Dans le genre appelé prose, il y a des vers, quelquefois admirables […] Le vers officiel ne doit servir que dans des moments de crise de l’âme ». Emboîtant le pas à notre grand poète symboliste, Corine Messonique nous propose un recueil de textes où la poésie affleure à la surface de chaque mot.
Quant à Jean Luc Godard, primé en 1990 pour son recueil « l’âme des noces », ses anaphores nous invitent au voyage sans quitter sa table.
Corine Messonique partage quelques fleurs d'écriture… qui poussent comme elles veulent, qu’elle cueille et nous offre...
Jean Luc Godard nous convie à sa table d’écriture, la table du poète, à sa table d’orientation aussi, celle qui offre un panorama du vivre, de l’en-vie, qui donne un point de vue sur un chemin.
"Le vers est partout dans la langue où il y a rythme (...) Dans le genre appelé prose, il y a des vers, quelquefois admirables, de tous rythmes. Mais, en vérité, il n’y a pas de prose : il y a l’alphabet et puis des vers plus ou moins serrés : plus ou moins diffus. Toutes les fois qu’il y a effort au style, il y a versification."
Poétesse à ses heures, Corine Messonique aime suivre le fil de sa créativité, pour le plaisir de voir les mots surgir de sa plume et les partager…
Elle aime également lire ses pairs, les encourager à persévérer dans l’écriture, cet acte indispensable qui élève l’humain, qui y met ses forces, ses faiblesses, ses espoirs, ses blessures, en un mot, son cœur.
Jean-Luc Godard a enseigné le français au Burundi. Il a créé l’école de langues DialoguE.
Effrayante et puissante, la première nouvelle, la nuit d'apocalypse. Le début m'a fait penser à Rhinocéros de Ionesco...
Le coeur d'une éternelle amoureuse d'un amour qui transpire de vos jolis assemblages poétiques...
J'adore votre écriture, et le fait qu'en vous lisant, on se soulève instantanément de terre. C'est l'éther, le monde doux ou cruel des sentiments, le rêve ; un ailleurs d'amoureuse qui comble de beautés épurées, dont la musique reste un véritable enchantement !
J’ai fait des études de lettres jusqu’au doctorat, travaillé sur Baudelaire, Valéry et Mallarmé. J’adore la poésie, j’en lis beaucoup, j’en écris. J’ai toujours une petite appréhension à l’idée de lire des poèmes. Mais là, quelle merveilleuse surprise ! J’ai lu ces textes avec exaltation, en les savourant jusqu’à la dernière goutte. Ils sont magnifiques, bouleversants, à couper le souffle ! Merci pour cette offrande !
J'ai découvert votre écriture toute en douceur et fluidité. Votre texte "On avait cru d'abord" est angoissant, l'air de rien. Une véritable nouvelle de science fiction glaçante. J'ai aimé plus que les autres "Je suis la mer, tu es le marin".
Un livre tout en douceur, porté par une poésie qui réchauffe le cœur et fait du bien à l'âme.
Une belle découverte que ce livre poétique inspiré, lumineux et fort, émouvant et très bien écrit. Des images magnifiques.("Les eaux troubles de son regard, double miroir d'algues et d'étoiles, dissimulent des serments aquatiques, récits muets gravés dans la vase du coeur qui réclament d'être reçus".
L'écriture est précise et souvent très belle. A déguster à petites gorgées pour bien savourer.
Tout ce qui est dit dans le synopsis est très juste. J'ai beaucoup aimé cette façon de tout écrire à partir de la table, ce lieu fixe autour duquel le poète voyage et nous fait voyager. C'est beau et léger : le jeu sur les sonorités amène à des alliances de sens surprenantes qui m'ont souvent fait sourire. Il y a un plaisir à être ainsi surpris par des mots qu'on croyait connaître, par des rapprochements entre des réalités éloignées, parce que les sons nous y invitent. Et tout cela sans bouger de sa table, en creusant son trou, si j'ose dire. Et dans ce trou vous semez beaucoup de fantaisie et de douceur, des aveux aussi, des adieux peut-être. Bref, j'ai beaucoup aimé. C'est tout à fait le genre de poésie que j'apprécie
Les anaphores ont ce pouvoir de mettre en perspective des choses simples auxquelles tout d’un coup on accorde un autre regard. On se surprend à réfléchir à ces mots du quotidien qu’on ne voit pas par habitude. C’est ce que j’aime dans vos associations.
C’est pour ces échanges avec vous qu’ils les publient sur monBestSeller.
merci !
Merci beaucoup d'avoir éclairé "mon coeur espère". Je le remets en bleu pour que ça colle avec votre article ;)