Rappelez-vous de cet excellent film "il postino" qui racontait la relation d’un facteur avec son seul client, Pablo Neruda. Entre Vincent et Pierre, c’est pareil. A l’heure où le courrier est porté par des drones, Vincent est le dernier facteur du village. Et Pierre son dernier client. Ce très bel extrait raconte la pudeur, la timidité, les non-dits, les secrets, les mystères. Mais il raconte aussi la solitude, le lien social qui disparaît, l’exclusion. Et l’espoir que l’on ne perd jamais tout à fait.
Maintenant que le courrier est livré par des drones, Valentin est le dernier facteur. Et il a un seul client. A qui, tous les mardis à 8h25, il livre une lettre parfumée et marquée de rouge à lèvres. Pour l’un et l’autre, ce rendez-vous est le seul bonheur dans la monotonie de la vie. Des liens se tissent entre les deux solitaires et ils n’ont pas beaucoup besoin de parler. Lorsque Pierre meurt, les lettres continuent à arriver.
Virginie Paquier écrit depuis toujours. Et pose sur des cahiers ce qui lui passe par la tête. Quand ces écrits forment une histoire, elle la publie. Et devant la réaction positive des lecteurs, elle n’a plus arrêté !
"C’est délicieux, suranné. Evidemment cela fait penser au film il postino. Pas seulement à cause de son titre, bien sûr, mais de l’atmosphère, du temps qui passe, et qui passe lentement (ça change). D’une vie dont on rêverait qu’elle revive parfois. Dommage que votre extrait s’arrête."
"Quel jolie histoire, toute en douceur, en pleins et en déliés. Votre récit coule avec légèreté et tendresse. Vous dites bien ces solitudes auxquelles le moindre signe donne un espoir. Le tout avec beaucoup de poésie."
En le faisant, vous saluez sa démarche de publier sur monBestSeller.