Une formulation qui donne un relief nouveau à une idée classique
"Les mots sont éternels. Tu devrais les dire ou les écrire avec la conscience de leur éternité."
Khalil Gibran
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Haussement d'épaule. Profond soupir. Il est plus que temps de laisser la place à d'autres de donner leur propre point de vue. Le reste n'est vraiment pas le sujet. Désolé.
Chère mademoiselle, ou devrais-je donc dire, chère mamie ?,
Vous avez déjà, en fait, au-delà des apparences, brrr, l'esprit bien étroit.
L'idéal de vie, au sens large, a autant de facettes que la littérature.
Je n'irais peut-être pas jusqu'au soutien fervent au pâté de tête et encore, ça dépend.
Mais y-a-t 'il seulement pire vieillerie, pire gâchis, finalement, que votre jeunesse blasée, mort-née infusée dans sa culture superficielle, pour avoir ainsi déjà ??! totalement perdu le sens général des mots "idéal" et "vie" ? Ce serait risible si tant de personnes n'étaient pas mortes pour défendre ce qu''elles ont jugé être leur idéal, lesquelles morts, bien souvent, ont permis votre confort, celui-là même dans lequel vous vous prélassez benoîtement en les jugeant avec suffisance être tous, universellement, des candides aux visions chimériques.
Ce sont pourtant les Ghandi, pardon, candides, comme vous dites, qui changent le monde.
Les caustiques et les cyniques ne font que se nourrir des miettes qu'ils veulent bien leur laisser derrière eux.
Oui, je suis désolé, voici la version pour les enfants :
Le principe est simple :
Si nos mots portent un idéal de vie ils en deviendront immortels
Si nos mots portent un idéal mortifère (non, trop compliqué pour elle, disons plutôt "de mort"), ils en deviendront mortels.
Il faut donc, mademoiselle, que nos écrits portent toujours un idéal de vie si nous ne voulons pas qu'ils sombrent dans l'oubli.
Non non non et non Khalil, tous les mots ne sont pas éternels. Tu ne peux pas dire ça. Pas toi.
Fanny a raison.
La nature de leur substance, tu le sais bien, est une étrange mutante :
Elle se transmute juste en celle de la cause qu''ils transmettent.
Cette cause, c'est leur idéal, animant cette conscience dont tu parles.
S'ils véhiculent une Cause de mort, ils disparaitront, déliquescents, rongés par la vermine, celle-là même qu'ils auront contribué à alimenter.
Si c'est une Cause de vie, ils seront alors, pas juste éternels mais tout bonnement immortels, car instantanément innervés par cette pure énergie, essence de vie qu'ils véhiculent, les rendant ainsi imputrescibles, auto-suffisants, quand bien ils ne seront jamais suffisants, même tous ensemble, pour la décrire correctement.
Il n'y a donc qu'une "simple" condition pour que nos mots imparfaits acquièrent l'immortalité, mais elle est peu banale : Ils doivent être attachés, fusionnels, à cet idéal, plus que parfait, de la défense et de la portance de la vie puis demeurer ses plus fidèles partisans, indéfectibles courtisans.
@la miss 10 Je viens de découvrir qu'il y avait un gravillon dans la chaussure de mon raisonnement, d'où le côté boiteux que vous avez perçu. Plus sérieusement, tout est éphémère sauf ce qui appartient ou appartiendra à la postérité. C'est ce que je voulais dire. Pour les livres, seuls les auteurs célèbres de Marc Aurèle à Jean-Edern Hallier en passant même par Agnès Martin-Lugand ont laissé ou laisseront une trace de leurs écrits. Il y a peu de chance que si vous n'avez pas été célèbre de votre vivant, vous le deveniez ensuite. Mon "tout est éphémère" est légèrement contradictoire, hésitant, sauf si j'ajoute que le soleil s'éteindra un jour, la terre, l'univers. Je finirais par écrire que je ne suis qu'un humain avec ses forces, ses faiblesses et qu'écrire sa pensée c'est se soumettre à la critique. Saluons cette prise de risque, car sinon, nous condamnerons-nous à n'écrire que des banalités ? Bon réveillon.
Les mots sont-ils éternels ? Sous quelle forme ? Les mots parlés, écrits, immortalisés sur quel support mortel ? Le papier se dégrade avec le temps. Tout est éphémère et je crois que les mots n'échappent pas à cette affirmation, car ils finiront dans l'oubli, tout comme nous en tant qu'individu. Seuls ceux qui émergeront de l'anonymat ambient, verront leurs mots résister au temps.
Les citations sont extraites d'une œuvre et pour les comprendre il faudrait savoir dans quel contexte elles ont été écrites. Je lis celle-ci comme une déclamation amoureuse !? Merci pour la découverte de cet auteur/poète.
"Écrire" est sans aucun doute un acte qui permet aux mots - et aux maux - de poser un pied dans la durée ; de là à parler d'éternité... je m'interroge !
Cordialement et avec humour.
Philippe.
Très juste, au moins pour ceux qui sont écrits ! Les mots "dits" courent le risque de se perdre sans atteindre l'éternité.
Mais la citation est tout à fait dans la ligne du thème "L'écriture".
Merci pour ce partage.
Haussement d'épaule. Profond soupir. Il est plus que temps de laisser la place à d'autres de donner leur propre point de vue. Le reste n'est vraiment pas le sujet. Désolé.
Chère mademoiselle, ou devrais-je donc dire, chère mamie ?,
Vous avez déjà, en fait, au-delà des apparences, brrr, l'esprit bien étroit.
L'idéal de vie, au sens large, a autant de facettes que la littérature.
Je n'irais peut-être pas jusqu'au soutien fervent au pâté de tête et encore, ça dépend.
Mais y-a-t 'il seulement pire vieillerie, pire gâchis, finalement, que votre jeunesse blasée, mort-née infusée dans sa culture superficielle, pour avoir ainsi déjà ??! totalement perdu le sens général des mots "idéal" et "vie" ? Ce serait risible si tant de personnes n'étaient pas mortes pour défendre ce qu''elles ont jugé être leur idéal, lesquelles morts, bien souvent, ont permis votre confort, celui-là même dans lequel vous vous prélassez benoîtement en les jugeant avec suffisance être tous, universellement, des candides aux visions chimériques.
Ce sont pourtant les Ghandi, pardon, candides, comme vous dites, qui changent le monde.
Les caustiques et les cyniques ne font que se nourrir des miettes qu'ils veulent bien leur laisser derrière eux.
Oui, je suis désolé, voici la version pour les enfants :
Le principe est simple :
Si nos mots portent un idéal de vie ils en deviendront immortels
Si nos mots portent un idéal mortifère (non, trop compliqué pour elle, disons plutôt "de mort"), ils en deviendront mortels.
Il faut donc, mademoiselle, que nos écrits portent toujours un idéal de vie si nous ne voulons pas qu'ils sombrent dans l'oubli.
Non non non et non Khalil, tous les mots ne sont pas éternels. Tu ne peux pas dire ça. Pas toi.
Fanny a raison.
La nature de leur substance, tu le sais bien, est une étrange mutante :
Elle se transmute juste en celle de la cause qu''ils transmettent.
Cette cause, c'est leur idéal, animant cette conscience dont tu parles.
S'ils véhiculent une Cause de mort, ils disparaitront, déliquescents, rongés par la vermine, celle-là même qu'ils auront contribué à alimenter.
Si c'est une Cause de vie, ils seront alors, pas juste éternels mais tout bonnement immortels, car instantanément innervés par cette pure énergie, essence de vie qu'ils véhiculent, les rendant ainsi imputrescibles, auto-suffisants, quand bien ils ne seront jamais suffisants, même tous ensemble, pour la décrire correctement.
Il n'y a donc qu'une "simple" condition pour que nos mots imparfaits acquièrent l'immortalité, mais elle est peu banale : Ils doivent être attachés, fusionnels, à cet idéal, plus que parfait, de la défense et de la portance de la vie puis demeurer ses plus fidèles partisans, indéfectibles courtisans.
@la miss 10 Je viens de découvrir qu'il y avait un gravillon dans la chaussure de mon raisonnement, d'où le côté boiteux que vous avez perçu. Plus sérieusement, tout est éphémère sauf ce qui appartient ou appartiendra à la postérité. C'est ce que je voulais dire. Pour les livres, seuls les auteurs célèbres de Marc Aurèle à Jean-Edern Hallier en passant même par Agnès Martin-Lugand ont laissé ou laisseront une trace de leurs écrits. Il y a peu de chance que si vous n'avez pas été célèbre de votre vivant, vous le deveniez ensuite. Mon "tout est éphémère" est légèrement contradictoire, hésitant, sauf si j'ajoute que le soleil s'éteindra un jour, la terre, l'univers. Je finirais par écrire que je ne suis qu'un humain avec ses forces, ses faiblesses et qu'écrire sa pensée c'est se soumettre à la critique. Saluons cette prise de risque, car sinon, nous condamnerons-nous à n'écrire que des banalités ? Bon réveillon.
Les mots sont-ils éternels ? Sous quelle forme ? Les mots parlés, écrits, immortalisés sur quel support mortel ? Le papier se dégrade avec le temps. Tout est éphémère et je crois que les mots n'échappent pas à cette affirmation, car ils finiront dans l'oubli, tout comme nous en tant qu'individu. Seuls ceux qui émergeront de l'anonymat ambient, verront leurs mots résister au temps.
Les citations sont extraites d'une œuvre et pour les comprendre il faudrait savoir dans quel contexte elles ont été écrites. Je lis celle-ci comme une déclamation amoureuse !? Merci pour la découverte de cet auteur/poète.
"Écrire" est sans aucun doute un acte qui permet aux mots - et aux maux - de poser un pied dans la durée ; de là à parler d'éternité... je m'interroge !
Cordialement et avec humour.
Philippe.
Les mots sont éternels… à toutes les exceptions près.
Alexis
Très juste, au moins pour ceux qui sont écrits ! Les mots "dits" courent le risque de se perdre sans atteindre l'éternité.
Mais la citation est tout à fait dans la ligne du thème "L'écriture".
Merci pour ce partage.