Un écrivain ne lit pas ses confrères, il les surveille
Maurice Chapelan ( journaliste, essayiste et scénariste français)
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Je trouve intéressant que celui qui a posté cette citation, se risque ici, fort justement à faire l'association entre l'écrivain qui surveille ses confrères et l'air de notre temps, caractérisé par l'égocentrisme et l'amoralité. Donc entre l'écriture et la conscience.
Il prend des risques, oulla, d'oser faire un tel lien.
Mais personnellement j'enlèverai le "peut-être" car je crois qu'il a parfaitement raison.
Ce type d'"écrivain", même si avec un style excellent, reste visiblement focalisé sur son ego, et vit dans l'angoisse que quelqu'un puisse avoir un jour une idée meilleure que la sienne ou n'anticipe la sienne, au lieu de voir chez l'autre une pierre supplémentaire qui participe au bien commun. Il est dans la réaction à la création des autres et ne vit que par sa confrontation avec eux. Il n'initie rien, n'invente rien et ne crée rien. Il, ou elle, est prêt(e) à tout, même à tricher pour parvenir à ses fins. Pas fameux.
Quant à savoir si c'est là la définition d'un écrivain, et le deuxième degré de lecture, je me suis déjà ailleurs suffisamment exprimé sur le sujet.