"Satisfaits de leur régime, ils voulurent s’améliorer le tempérament par de la gymnastique.
Et ayant pris le manuel d’Amoros, ils en parcoururent l’atlas.
Tous ces jeunes garçons, accroupis, renversés, debout, pliant les jambes, écartant les bras, montrant le poing, soulevant des fardeaux, chevauchant des poutres, grimpant à des échelles, cabriolant sur des trapèzes, un tel déploiement de force et d’agilité excita leur envie. Etc."
Eh oui. Sport, sport, sport.
Voici ce qu’en dit Cairn.info (excellente adresse) : « L’origine du mot se trouve dans le vieux français “desport” qui signifie amusement, divertissement. Il est associé au plaisir physique ou au plaisir de l’esprit. Il peut alors aisément recouvrir la catégorie sémantique du mot “jeu” ».
On peut rester songeur devant l’évolution de la chose sportive… de sa raison économique. Mais brèfle, nous ne sommes pas ici pour rêvasser.
Le saviez-vous…?
… ou presque.
Le Huffington post affirme que la romancière serait l’une des premières Anglaises à avoir pratiqué le surf ! C’est au Cap qu’elle aurait surfé pour la première fois de sa vie, alors qu’elle s’était lancée dans un tour du monde avec son premier mari. De l’Afrique du Sud, le couple s’est rendu en Australie, et à Hawaii. Kely Slater serait-il le petit-petit fillot caché du couple ?
"Le surf donne l’impression d’être d’une facilité absolue, mais ce n’est pas le cas" a confié Agatha.
… carrément !
177 bis rue de Courcelles. De 1902 à 1906, Colette y transforme un atelier en salle de gymnastique. Elle s’y exerce souvent seule, lassée des infidélités de Willy. Gymnastique, stretching, barre fixe, anneaux, poutre, danse, et même boxe ! Sans compter les sports d’hiver : ski, luge, patinage, et bobsleigh. Excellente nageuse, elle parcourt de longues distances comme qui rigole. Elle fait la une des revues sportives, et consacre une part de son travail de journaliste à rendre compte d’événements sportifs.
Top. "Je rejoins le Racing Universitaire Algérois (RUA) en 1929, après avoir débuté à l’AS Monpensier. La tuberculose met fin à ma carrière de goal, à l’âge de 17 ans. En 1940, je remets les crampons avec l’équipe de Tizi Ouzou. Je dirais que "ce que je sais de la morale, c’est au football que je le dois". Je suis… je suis…"
Top. "À une époque où la boxe est considérée comme un sport mal famé, et dont le spectacle est interdit aux femmes, j’introduis ce sport dans l’espace littéraire. À mon actif sur le thème : 2 romans courts, 2 nouvelles et 18 chroniques que je publie de 1901 à 1913. Mon style est qualifié de naturalisme poétique, un mélange de Maupassant et de Rimbaud. Ma passion est la mer, la voile. J’ai été chercheur d’or, vagabond, reporter. Je suis… je suis…"
Top. "Je fus la mascotte des nuits de troisième mi-temps, où les rugbymen endoloris d’ébrouent dans les effluves de l’alcool. C’est Kléber Haedens, l’Hemingway à la française, qui m’initie au ballon ovale sur le tard. Coureur de fond dans ma jeunesse, mes premières amours allèrent aussi à la "petite reine". Romancier et journaliste, je fais partie du mouvement des Hussards. Je suis… je suis…"
Top. "Le baseball est une composante de mon œuvre littéraire, il me permet de mettre en lumière certains aspects de l’identité américaine. Souvent pressenti pour le Prix Nobel, je décroche les plus beaux Prix littéraires, et je suis même fait, en 2013, Commandeur de la Légion d’Honneur. Plusieurs de mes 26 romans ont fait l’objet d’adaptation cinématographique. Je suis… je suis…"
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Thierry Rucquois Je viens de recevoir "Les jeux olympiques de la littérature" de David Chevaillier, qui va, entre autres lectures, occuper mes vacances. Dès mon retour, je vais m'enquérir de "ligne droite" d'Yves Gibeau. Le synopsis m'a interpellée en me rappelant la multitude de carrières sportives (comme artistiques) ruinées par les conflits.
@Michel CANAL Tu as raison de saluer la passion et la constance de l'équipe. Une équipe qui a d'autant plus de mérite que l'esprit participatif tend à disparaître en dépit de leurs efforts.
Pour ce qui de "desport", il est amusant de noter un résidu de ce mot dans la langue espagnole, où sport se dit deporte.
Bonnes vacances à tous. Amicalement,
Michèle
Merci @monBestSeller à l'auteur(e) de cet article qui m'a appris beaucoup, à la fois sur l'étymologie (je ne m'étais jamais posé la question), sur Agatha Christie (j'en savais beaucoup sur elle, mais alors pour le surf, chapeau Madame !), sur Colette (dont j'avais pourtant une connaissance élargie)... ainsi qu'avec le quiz.
Ce type d'article est un enrichissement pour celles et ceux qui ont la curiosité d'aller à la rubrique "Actualités", et la démonstration que la plateforme offre une richesse d'idées toujours renouvelée.
Quand c'est bien, il faut le dire. Merci à la petite équipe qui pilote et fait vivre mBS. MC
Surtout, ne lisez pas Blondin. Vous pourriez y prendre goût, et c'est une addiction terrible.
Allez, un peu de chauvinisme ;-) !
Un père sportif m'a valu d'être biberonnée aux exploits des montagnards, et j'aimerais rappeler Roger Frison-Roche à votre bon souvenir.
Jeune, j'ai tout lu de cet homme exceptionnel qui fut à la fois alpiniste, aventurier, reporter, écrivain, cinéaste... Il m'a fait rêver, et je lui dois, ainsi qu'à d'autres, d'aimer la montagne et de connaître les joies de l'effort récompensé.
Bonne journée à tous. Amicalement,
Michèle
Parmi ces écrivains sportifs je voudrais ajouter Johann Wolfgang von Goethe, un grand cavalier dont les capacités physiques étaient aussi remarquables que les capacités intellectuelles. Michel Déon adorait les chevaux, il élevait des poneys avec son épouse en Irlande. Mon royaume pour un cheval, n'est-ce pas ? @Sylvie de Tauriac
Bonjour @Thierry Rucquois. Si je vous dis "Un singe en hiver", vous réaliserez que vous le connaissez, sans connaître son nom, que pour ma part j'avais oublié aussi (j'avais oublié le prénom, pour être exacte, le cinéma offrant une possibilité mnémotechnique pour le nom, avec "Le bon (blondin), la brute et le truand" :-))...
J'ai dû rechercher son prénom en utilisant le titre de ce film (celui de son roman) connu de tous ceux de ma génération ;-).
Amitiés,
Michèle
@Catarina Viti Rhôôôôô, tou'd'mêm' ! comme tu l'écris. Jack London, nom didiou, c'est pourtant pas sorcier. Même mon adorable cancre inculte de mari le sait :-) !
Bises et bonne journée !
Michèle
@Zoé Florent. Des coups de règles sur les doigts ? Depuis le temps, tu devrais savoir qu'ici, on ne pratique que la fessée ! La réponse est bonne. (les deux le sont, mais une est facile à trouver). Reste plus que le chercheur d'or. Rhôôôôô, tou'd'mêm' !
En premier, aucun doute : Albert Camus, bien sûr.
En troisième, vraiment à tout hasard, je suggère Antoine Blondin... Et pas de moqueries ni de coup de régle sur les doigts si j'ai tout faux, hein :-) ?
Merci pour ce billet. Amicalement,
Michèle
@Louis Benjamin : tout est authentique chez moi, même la bêtise ! Bienvenue ici. Si tu as des questions, suis les flèches... A très vite !
@Thierry Rucquois : Merci pour le conseil de lecture. J'ai adoré lire Cendrars quand j'étais plus jeune. Tu me donnes envie de le relire ; et découvrir "bourlinguer" que je ne connais pas encore.
Bonjour Catarina, quel plaisir de mettre un prénom et un visage sur un texte si c'est bien le vôtre. Je me permets de vous tutoyer, j'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur. Je viens de redécouvrir ce site qui a l'air magnifique. Si tu as des conseils à me donner, ils seront les bienvenus. J'ai commencé l'écriture d'une auto-fiction. J'ai quelques "vues" mais pas encore de commentaires pour me conseiller ou améliorer mon texte. Cela viendra surement avec le temps. En tout cas, je suis content d'avoir trouvé la réponse sur le baseball car c'était un de mes sports préférés étant enfant ! Bonne journée !
@Thierry Rucquois. Bien vu, mais ce n'est pas Blaise.
@Louis Benjamin. It’s Philip Roth we’re talking about ! Well done ! On ne signe plus, non^^. What's the point, honey ?
Au sujet du Surf, je conseille « Jours Barbares » de William Finnegan, un reporter chevronné du New Yorker vouant depuis l’enfance une passion quasi spirituelle au surf. Un art de vivre qu’il exalte dans d’envoûtants Mémoires, auréolés du prix Pulitzer de la biographie. De l’océan, il fait son échappatoire et une source d’émerveillement, loin des vanités du monde. Une inoubliable ode à l'enfance, à l'amitié et à la famille.
Toujours sur le surf, je conseille aussi « Shangrila » de Malcolm Knox. « Une version surf de Sur la route qui nous entraîne dans le crâne d’un génial asocial. »
Pour la dernière question, je dirais... Philip Roth ?
À noter que Stephen King est un fan de baseball tout comme Paul Auster, un de mes écrivains préféré. Tout comme l'était Jack Kerouac avec de nombreuses références à ce sport dans Sur La Route. Tout comme bcp d'américain de la génération passée j'imagine. En tout cas, merci pour vos articles même s'ils ne sont pas signés ^^