L’Avent (dérivé du latin adventus : arrivée) débute quatre dimanches avant Noël, et se termine la veille du 25 décembre. Si les traditions de jeûne, de méditations et prières marquaient cette période autrefois, elles devaient laisser place à une coutume plus souple, et principalement destinée aux enfants. En Allemagne, au 19e siècle, les luthériens offraient ainsi, chaque jour de l’avent, une image pieuse aux enfants afin de les préparer à l’arrivée des fêtes de la Nativité.
Un imprimeur a alors l’ingéniosité de transformer la distribution d’images pieuses en « calendrier ». Son nom est Gerhard Lang, et cela se passe en 1908 : l’idée remporte un énorme succès outre-Rhin.
Plus tard, en 46, après le nazisme et la guerre, période peu propice aux démonstrations d’une croyance judéo-chrétienne ainsi qu’aux dépenses superfétatoires, l’idée est reprise par un autre imprimeur allemand.
Richard Sellmer relance le concept de calendrier de l’avent, lequel, cette fois-ci, est exporté aux USA. D’énorme, le succès devient colossal.
Dès lors, le système commercial est enclenché.
Bien que l’avent soit censé débuter fin novembre, on le cale au 1er décembre, par pragmatisme et commodité. En effet, depuis l’après 2ème Guerre Mondiale, le calendrier de l’avent est devenu populaire non seulement aux Etats-Unis d’Amérique, mais un peu partout dans le monde, et, surtout, il est devenu un objet à très fort taux de transformation commerciale. Un grand moment de l’année qui très vite ne va pas se limiter à enrichir les imprimeurs.
En 1958 apparaît le premier « calendrier chocolaté ». Parce que découvrir une image pieuse chaque jour est certes fascinant, mais une friandise derrière chaque fenêtre, c’est encore plus alléchant. Les enfants sont ravis. Noël, après avoir été la fête de la Nativité, devient, sous l’impulsion du père Noël Coca-Cola, une véritable fête commerciale célébrée un peu partout dans le monde.
En 2010 l’imagination débridée prend le pouvoir du merchandising : les calendriers passent en 3D et deviennent des coffres, des objets. Pour quelques euros, vous pouvez même offrir un calendrier à votre animal de compagnie, vous trouverez aisément de magnifiques calendriers de l’avent pour votre rongeur préféré. Si vous êtes riches, vous pouvez troquer quelque 150€ contre un calendrier de l’avent Harry Potter (un coffre renfermant 24 objets culte). Ceux qui sont soucieux de leur corps apprécieront le calendrier de l’avent « produits cosmétiques » (je me permets de recommander le calendrier de l’avent « vernis à ongle » (note de la rédactrice)). Quant aux gourmands-gourmets, ils trouveront leur bonheur : le calendrier whisky, vin, ou saucisson sont parfaits pour attendre le soir de la Nativité.
Seule la plateforme de lecture en ligne, la première communauté d’auteurs monbestseller.com restait muette pour ces fêtes de fin d’année.
Mis à part un couple d’irréductibles monbestselleriens, j’ai cité Parthemise et Fernand Fallou, chacun marquant d’un texte de circonstance ce passage vers la Nativité. Et c’est bien eux, leur exemple, qui nous a motivé et inspiré.
Voici donc, chers amis, et pour la première fois, qui ne sera certainement pas la dernière, le premier Calendrier de l’Avent mBS.
Qui sont les auteurs ? Qui se cache derrière chacune des 24 silhouettes ?
Vous le saurez, jour après jour, en découvrant une nouvelle de 5 minutes de lecture. 24 friandises littéraires à déguster avant que ne sonnent les 12 coup de Noël.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…